ADP veut réduire ses consommations énergétiques

ADP (Aéroports de Paris) s’est fixé comme objectif de réduire de 20% les consommations énergétiques internes de l’entreprise par passager à l’horizon 2020 par rapport à 2004.

Pour y arriver, elle compte notamment développer l’énergie géothermique, profiter de l’opportunité de chauffer l’aéroport grâce à la biomasse et diminuer les émissions des véhicules en circulation.

Avec la centrale géothermique de l’aéroport Paris-Orly, une diminution de 9 000 tonnes de CO2 par an est prévue.

L’aéroport de Paris-Orly est idéalement situé au dessus d’une vaste réserve d’eau chaude de 15 000 km², le Dogger, qui fournit une eau naturellement chauffée à 74°C. La chaleur issue de la géothermie est extraite grâce à un échangeur thermique et transmise par conduction à l’eau de chauffage. L’eau chauffée est immédiatement distribuée par un réseau de 35 km vers les terminaux.

La centrale géothermique permettra d’économiser jusqu’à 9 000 tonnes de CO2 par an et devrait couvrir à terme, 30 % de la consommation totale d’énergie thermique de l’aéroport Paris-Orly. Elle est actuellement en cours de mise en service.

ADP veut réduire ses consommations énergétiques de 20%

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La géothermie en chiffres :

1 750 mètres : profondeur à laquelle se trouve le dogger
10 MW : c’est la puissance de production obtenue en puisant à un débit de 250m3 par heure
9 000 : quantité annuelle en tonnes de
CO2 que l’aéroport Paris-Orly va économiser grâce à la géothermie.

 

Une centrale biomasse située à l’aéroport Paris-Charles de Gaulle pourra produire un quart des besoins en chaleur de l’aéroport.

Aéroports de Paris projette d’alimenter le réseau de chaleur de l’aéroport Paris-Charles de Gaulle grâce à l’énergie biomasse. L’utilisation de cette bioénergie viendra augmenter la part d’énergies renouvelables dans le mix énergétique d’Aéroports de Paris.

Implantée au sein de l’aéroport, la centrale biomasse permettra à Aéroports de Paris de produire de la chaleur grâce à la combustion de résidus de bois. Le bois proviendra de résidus d’élagage et sera fourni sous forme de plaquettes. Il s’agit donc de revaloriser les déchets verts et de les transformer en chaleur.

D’une puissance de 14 MW, l’installation répondra à 25% de la production annuelle de chaleur de l’aéroport.

Prévue pour fin 2012, la mise en place de cette centrale biomasse permettrait une économie d’environ 18 000 tonnes d’émissions de CO2 par an sur l’aéroport Paris-Charles de Gaulle.

Diminution des émissions des véhicules.

Pour répondre à son objectif de réduire de 30% les émissions de CO2/km de sa flotte de véhicules et utilitaires légers d’ici à 2012, Aéroports de Paris se base sur sa flotte de véhicules propres et envisage l’acquisition de véhicules électriques de seconde génération.

Cette démarche s’inscrit dans le cadre du plan national pour le développement des véhicules électriques et hybrides. A travers un appel d’offres piloté par La Poste qui regroupe une vingtaine d’entreprises françaises, Aéroports de Paris s’est engagé à acquérir 200 véhicules électriques à court terme.

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Samivel51

Rien de prévu sur l’isolation thermique?

bruno

Ca fait plaisir de lire ce genre d’info. Même si ce n’est pas une révolution générale, il est clair que l’addition des “investissement écologiques” que font des grosses entreprises (publiques et privées) comme ADP aura un impact significatif sur e niveau des rejets polluants. Sans être suffisant à l’échelle de la planète la somme de ces efforts localisés des grosses entreprises et des collectivités locales réduira au moins l’ampleur des dégâts de 10 à 20%, toujours mieux que rien … Reste que le gros des efforts relèvent et des Etats … et des “citoyens lambda” que nous sommes au quotidien.