Le pétrole est le premier contributeur de nos besoins énergétiques ; C’est une source d’énergie non renouvelable, dont le stock diminue au fur et à mesure que nous le consommons. Or, nous en avons encore besoin car les énergies alternatives ne sont pas prêtes pour le remplacer massivement. Alors la fin du pétrole, c’est pour quand ?
Entretien avec Roland Vially, géologue à IFP Energies nouvelles (IFPEN)
Où en est-on des réserves de pétrole ?
R. V. : Le monde a déjà consommé 1 200 milliards de barils de pétrole. Les réserves prouvées de pétrole représentent aujourd’hui 1 500 milliards de barils. Ce qui représente 40 ans de notre consommation actuelle. Il faut cependant relativiser ce chiffre de 40 ans puisqu’il faut tenir compte de la théorie du peak oil. Selon cette théorie, à partir du moment où nous aurons produit la moitié de nos réserves, la production cessera d’augmenter et commencera à décliner.
Mais la date du peak oil n’est pas figée car le chiffre des réserves prouvées évolue. En effet, les réserves varient avec le prix du pétrole et les progrès de la technologie :
• Les progrès techniques nous permettent d’exploiter des gisements plus complexes.
• Plus le prix du pétrole est élevé, plus les réserves augmentent car il devient rentable d’exploiter ces gisements
Y a-t-il des incertitudes sur les chiffres de réserves ?
R. V. : Les réserves sont estimées mais ne sont pas réellement mesurées. Il y a donc des incertitudes, notamment dans les pays où le chiffre des réserves ne peut être contrôlé. Ainsi, près de 80 % des réserves sont détenues par des compagnies nationales qui n’ont pas l’obligation de les faire certifier.
Certains géologues pessimistes contestent les chiffres officiels. Selon eux, nous aurions déjà atteint le peak oil. Mais force est de constater que, pour le moment, la production a toujours satisfait la demande.
Pour les plus optimistes, la date du peak oil se situerait aux alentours de 2025 en tenant compte des nouvelles découvertes, 2035 si l’on prend en compte l’exploitation des pétroles non conventionnels.
Peut-on faire de nouvelles découvertes ?
R. V. : On fait encore aujourd’hui de nouvelles découvertes. Ainsi, des gisements ont été récemment découvert au large de la Guyane française ainsi qu’en Mer du Nord, zone qui était supposée avoir été totalement explorée.
Mais les champs découverts sont de plus en plus petits, de plus en plus complexes et les découvertes ne couvrent plus la consommation depuis les années 80.
Certaines régions restent peu ou pas explorées comme l’Arctique. Mais leur valorisation dépendra des coûts d’exploitation et des impacts environnementaux.
Enfin, on peut aussi espérer exploiter plus efficacement les champs pétroliers. Aujourd’hui, les 2/3 du pétrole restent emprisonnés dans la roche. Des techniques qui améliorent ce taux de récupération sont développées, comme l’injection d’eau ou de CO2 pour maintenir la pression.
Et les pétroles non conventionnels ?
R. V. : Les pétroles et gaz non conventionnels désignent des hydrocarbures très difficiles à extraire et qui nécessitent des techniques de production spécifiques :
• les pétroles denses et visqueux comme les sables bitumineux du Canada et les huiles lourdes du Venezuela,
• les hydrocarbures de roches-mères comme les schistes bitumineux mais surtout les pétroles de schistes.
Les progrès techniques permettent dans certains cas de les exploiter. Mais leur production à grande échelle pose le problème de leur rentabilité et de leur impact sur l’environnement.
La recherche, notamment à IFPEN, a un rôle important à jouer pour développer des technologies d’extraction offrant toutes les garanties de sécurité et jugées acceptables sur le plan environnemental.
Faut-il se préparer au déclin du pétrole ?
R. V. : Quelle que soit la date du peak oil, il faut s’y préparer et réduire, dès à présent, notre dépendance au pétrole. D’autant qu’il faut s’attendre à ce que son prix soit durablement élevé.
Mais on ne peut pas se passer du pétrole du jour au lendemain. La solution repose sur un "mix énergétique" associant les hydrocarbures aux énergies nouvelles, lesquelles viendront progressivement les remplacer. Ainsi, sera assurée la transition entre le système énergétique actuel et celui de demain.
A IFPEN, nous préparons cette transition vers un monde sans pétrole. Nos activités historiques liées aux hydrocarbures se sont élargies aux nouvelles énergies (biocarburants, véhicule hybride, éolien, etc.), qui représentent aujourd’hui la moitié de nos programmes de recherche.
[ Vidéo ] – Avec la fin du pétrole, avons-nous atteint le pic de croissance ?
Le saviez-vous ?
• Part des hydrocarbures (pétrole et gaz) dans la consommation énergétique mondiale: 54 % aujourd’hui, 50 % en 2035, selon l’Agence nationale de l’énergie. Cette part diminuera donc en pourcentage mais continuera à augmenter en volume
• 7 milliards d’habitants en 2012. Avec une croissance annuelle de 1 %, la population mondiale atteindra 8,5 milliards en 2035. L’augmentation de la population mondiale associée au développement des pays émergents expliquent l’augmentation de la consommation d’énergie
• Un baril = 159 litres de pétrole brut
• Réserves prouvées : réserves que l’on sait exploiter dans les conditions économiques et techniques actuelles
• Peak oil (pic pétrolier) : moment à partir duquel on aura consommé la moitié des réserves et où, théoriquement, la production va commencer de décliner
• Consommation mondiale annuelle de pétrole : 35 milliards de barils; les découvertes représentent l’équivalent de 10 à 15 milliards de baril
serviable l’IFPEN (EN pour Energies Nouvelles?!) prêt à paeticiper « pour développer des technologies d’extraction offrant toutes les garanties de sécurité et jugées acceptables sur le plan environnemental. » cf gaz et petrole de schiste (Total est pas loin derrière). le préambule sur le peak oil montre selon l’IFPEN qu’il n’est pas ateint sauf les reserves declarées par les compagnies nationales, 80% des r »éserves et non certifiées, sont surestimées. Donc les chiffres du début (1500 milliards de reserves) peuvent être de 750 milliards de reserves, et là c’est plus la même histoire, avec un peak oil passé depuis lonftemps. pas très rigoureux et credible tout ça.
Si globalement le ‘peak’ est sans doute juste devant nous, il y a des endroits au monde ou ça fait belle lurette que la pente est ‘descendante’ : Alors il faudrait bien « préparons cette transition vers un monde sans pétrole » Alors levez le pied les gars ! NETTEMENT MOINS – C’est maintenant par ‘choix’ librement consenti, avec des ‘contraintes’ acceptées, ou demain ‘à l’insu de notre plein gré’, et CA, ça risque de se faire dans ‘les larmes’ et par ‘les armes’…….. trimtab
…………………………………………………………………………………………………… Mais non, Saint Hydrogène et Sainte Electrolyse, aidées par Hélios et Eole, vont nous délivrer du Mal ……. Ansi soit-il ! ……………………………………………………………………………………………….
Merci ne pas insérer une ponctuation excessive, les répétitions de point par exemple. Le modérateur
quand il n’y en aura plus (fossile), ou, ce qui revient au même quand les coûts d’exploitation y compris environnementaux, et donc les prix à la consommation seront trop élevés. A ce sujet et pour ne s’arrêter qu’au dérivé « carburants », à supposer que les prix actuels à la pompe soient le maximum « socialement admissible », « il suffirait » de réduire/supprimer les taxes pour « retarder » de fait le PO (prix à la production/prix final) de plusieurs années voire décennies… sans oublier de « remplacer » les recttes fiscales perdues ! (je propose de taxer les SMS, par exemple…) Je pense également, comme dit dans l’article que les techniques de récupération des « anciens » puits n’en sont encore qu’à leur balbutiement, soit, là encore quelques décennies de rab (qu’on s’en réjouisse ou qu’on s’en lamente). Dommage, que les « bio » carburants à base algale ou autres « petites bêtes » (sic) du même tonneau ne soient pas plus developpés dans le propos de l’IFP(EN).
Vu la plus-value de sa participation, moi j’ai trouvé que les points n’étaient pas si mal …
« »il suffirait » de réduire/supprimer les taxes pour « retarder » de fait le PO (prix à la production/prix final) de plusieurs années voire décennies… sans oublier de « remplacer » les recttes fiscales perdues ! (je propose de taxer les SMS, par exemple…) » C’est une blague ? Taxer les SMS pour compenser la TICPE ? Le carburant ne doit pas devenir moins cher : Le carburant cher a permi au parc automobile européen d’être le plus efficient au monde ! Il n’y a qu’à regarder l’amérique du nord ! Aujourd’hui nous payons le kilomètre parcouru le même prix qu’un américain, sauf que nous consommons deux fois moins. Quand il y aura réellement un pétrole cher, ce seront eux les premiers à souffrir, pour nous ce sera déjà plus « soft » je pense…
Le pic c’est maintenant les cocos (officiel pour le crude en 2006 selon l’AIE), ou voir article Nature du 26 janvier dernier ci dessous : Par ailleurs aussi rasion fondamentale de la crise actuelle quoi qu’on en dise, et quand même étonnant que l’on en parle aussi peu (euphémisme).
Bonjour, à propos de la définition du pic que vous donnez : Peak oil (pic pétrolier) : moment à partir duquel on aura consommé la moitié des réserves et où, théoriquement, la production va commencer de décliner la définition du pic est normalement basée sur le flux et non sur le stock . C’est le moment à partir duquel on atteint un maximum au niveau flux (production par jour ) et c’est cette notion qui est la plus importante car c’est elle qui définit la quantité d’energie ( par jour ) que nous mettons à la disposition de nos économies pour créer de la richesse . Après comme le mentionne le géologue le stock donne la borne sup de l’intervale de temps à un flux donné .
Cet article ne me paraît pas être des plus sérieux, même si je ne consteste pas la possibilité que le peak oil soit passé… (Mais qu’il soit passé depuis 6 ans me paraît un peu gros ! Il y aurait eu une véritable flambée des prix je pense, ce n’est pas réellement le cas, surtout si on prend en compte les variations du dollar…
@bolton On fait moins sérieux que Nature comme source quand même. Et puis la data précise du pic pas grande importance (2006 pour le crude d’après AIE, reconnue plus pour son optimisme, pas pour le tout liquide), le fait est que c’est maintenant et que nous sommes dans un chox pétrolier, et pas des moindres puisque le choc. L’épisode de 2008 aurait du faire réfléchir, voir par exemple présentation et slides de JL Wingert à ce sujet ASPO n°9 : slides : recherche « bumpy plateau wingert aspo » Article libé au sujet papier Nature : Et le plus grave dans cette histoire, certainement le fait que l’on soit à peine capable d’en parler, chose que l’on arrivait encore à faire lors des deux premiers chocs. Espérons que ça change …, sachant que de toute manière ça va beaucoup changer. @yt7509
Une precaution de base pourrait être de faire passer les transports en commun au 100% renouvellable (bioethanol, biodiesel, biogaz). Au moins ça mutualiserait le prix du carburant!
Pourquoi refaire en moins bien ? La GRANDE majorité des transports en commum excepté BUS, se fais par l’électricité (Metro, RER, Train Grande Ligne) je ne vois pas l’intérêt … Cordialement,
Moi, je le trouve plutôt équilibré cet article. Il pose clairement le sens de la perspective qui nous attend (plus de pétrole) à défaut d’en fixer les dates exactes (bientôt). C’est plutôt sage et frappé de bon sens. C’est une incitation à faire un effort vers les ENR (entre autres) et les économies. Si TOTAL est derrière, je trouve cela rassurant. J’aurais tendance à redouter que ces compagnies exploitent jusqu’au bout du bout un marché de pénurie, et ceci quelqu’en soit le prix social et géopolitique (y compris des conflits internationaux durs). Sommes nous bien conscients de la rareté du pétrole, de son caractère extrêmement précieux pour d’autres usages que l’énergie. Bruler du pétrole nous semblera bientôt avoir été une hérésie tellement il sera précieux pour d’autres usages plus fondementaux, avec potentiellement l’établissement d’une chaine de recyclage d’ailleurs. A suivre donc.
@fredo Rien de renouvelable les agrocarburants, regarder chiffres EROEI pour le corn ethanol aux US par exemple.
mais pq diable notre belle planète renferme autant de précieux or noir???!!! ca se pourrait bien que ce soit satan qui l’a voulu ainsi. Histoire de voir si l’homme moderne sera suffisamment stupide pour exploiter l’intégralité de la préciseuse ressource quand bien même les volumes consommés ont déjà un impact dramatique sur l’environnement… Pauvre Homo sapiens sapiens…
pour les americains c’est d’ailleurs le cas en ce moment le gallon est remonté à 4$ ce qui vu leur vu leur consommation et leur kilométrage moyen fait vite cher !
On doit avoir consommé 12% des réserves de pétrole connues. Si on arrive à les épuiser, on fera du carburant avec du gaz. Et dans le cas improbable ou on épuiserait le gaz (et le charbon), il nous reste les Hydrates de méthane sur lesquels les japonais font déja des essais d’exploitation. On en aurait au moins 10000 fois plus que du pétrole. Bon c’est pas demain la veille que ce sera rentable, mais ce sera rentable avant la voiture électrique, je suis près a miser ma chemise dessus.
je viens d acheter une think city d occasion:www.thinkev-usa.com/ machine formidable, duree de vie quasi illimitée ca fait 20 ans qu ils amèliorent leur modele en petites series, personne d autre peut pretendre à ca ! si ca vous interesse il en reste d autres à vendre c est un peu perso mais j essaie de faire des emules et vais la mettre en auto partage dans mon quartier pour inciter les gens à passer à l electrique. bigbluejlr at gmail
Toutes ces speculations sont basees sur le fait que notre consommation d’energie ne baissera jamais. Et pourtant, il suffirait seulement d’une diminution importante du niveau de vie moyen dans les pays developpes. Plus de voyages, plus de voitures, plus d’hiver en T-shirt a la maison, plus de nourriture diversifiee venue de tres loin, plus de gadgets electroniques … Ce n’est que a vie quotidienne de quelques milliards de citoyens de la planete.
Vos chiffres sont faux. Vous confondez le stock en terre et la partie récupérable de ce stock avec les meilleures techniques disponibles. Mon chiffre n’est pas faux puisque « je confond » les réserves probables et possibles. Les techniques disponibles vont évoluer, c’est le cas depuis que l’homme existe. Les théories du pic oil reposent sur un arrêt du progrès technique, ça ne tient pas debout. Dernière illustration en date, le forage horizontal qui a permis de doubler les réserves de gaz exploitables (60–> 120ans) et que l’on commence à appliquer au pétrole de schiste. Comment expliquez vous que l’on ai 40 ans de réserves prouvées de pétrole depuis au moins les années 70, chiffre d’une stabilité absolue ? C’est très simple, on a pas besoin de plus et il en reste beaucoup. Nous sommes sur le plateau du pic pétrolier avec une production stable de 100 millions de barils/jour. La production actuelle est de 90m b/j en constante augmentation (AIE). Voici un graphique de la demande (égale à l’offre puisque le pétrole coûte très très cher à stocker): Ou voyez vous un plateau ? C’est avec le charbon par procédé fisher Tropp que nous ferons des carburants liquides indispensables à la motricité. Oui je n’ai pas parlé du charbon, on en a aussi beaucoup, 180 ans de réserves prouvées. Ce chiffre est en baisse et baissera jusqu’à ce qu’il soit nécessaire d’en chercher (je vous défie de me trouver le chiffre des réserves possible de charbon, cela n’intéresse personne). Enfin on fait actuellement largement plus de carburant à partir de gaz que de charbon. Enfin, votre post ne prend absolument pas en compte l’effet climatique Si le pic oil se dérobe sans relâche, il faut le provoquer !
la question des ressources finies du sous-sol est effectivement centrale,et va de pair avec l’idée a priori abordable a tout un chacun comme quoi Ce n’est pas une surprise que l’AIE ait une logique productiviste avèrée sous le long « règne » de son ancien directeur général Claude Mandil. français X Mines bien dans le moule. L’arrivée du successeur japonais correspond comme par hasard avec la « révelation du peak oil ». La nouvelle directrice générale depuis sept 2011 Maria Van Der Hoeven, montre une sensibilité au gaz naturel + ENR+ efficacité énergétique à travers ses réalisations comme ministre aux Pays Bas, plutôt nouveau (et bienvenue) comme profil à ce poste. Concernant biocarburants, bien d’accord que le cycle complet doit être pris en compte. Neanmoins le biogaz a tout a fait le potentiel pour alimenter en local les transports en commun sans presenter les impacts nefastes du bioethanol et biodiesel.
Bonjour, l’utilisation (comme le fait régulièrement JMJ dans ses conférences ) du corps des nombres réels ou rationnels pour montrer l’existence d’un pic est un peu trop compliqué pour la majorité des gens . Vaut mieux discrétiser ( à 1 Mbarril ) les stocks et simplement expliquer que la somme (discrète ) des quantité produites tous les jours ne pas depasser la quantité du stock disponible au début . J’aime bien l’utilisation des kinders ou carrés de chocolat . Vous en avez 20 au début du jeu et vous regardez la distribution que vous pouvez en faire . ça peut aller du 1 par jour ( le pic est à 1 constant ) pendant 20 jours , 2 un jour et 1 les 18 autres jours ( le pic est à 2 quelque part entre le 1er et 19eme jour ) etc ou un truc plus symétrique 12344321 (le pic est à 4 au milieu )
interessant l’info sur l’influence de l’EIA sur l’AIE, Ok sur les X Mines (vous avez raison, il ne faut juger les gens sur la mine, facile mais bon!).
Vous raisonnez en mathématicien ou géologue, mais moi j’ai une formation en économie. La base de l’activité économique, c’est de prendre des chose inutiles et de les transformer en chose utiles. A une époque seuls les pétroles lights étaient considérés comme du pétrole conventionnel. Cela fait longtemps que l’on a atteint le pic oil sur ces premiers pétroles. Et alors ? On est passé à des pétroles plus lourds et aujourd’hui aux pétroles non conventionnels (pour certains que l’on cuit parce que la terre n’a pas fini le boulot). Voila le premier problème du pichuilisme, il n’y a pas de définition précise du pétrole. On prend des hydrocarbures et on transforme en carburant utile. Et des hydrocarbures, on est pas prêts d’en manquer… Et même si la ressource est peut-être finie, on s’en fou, rien est perdu, juste transformé. Que cela consomme de l’énergie est un problème de coût, l’important c’est que le carburant ait un gros contenu énergétique pour être transportable. L’intérêt d’une théorie, c’est sa capacité prédictive. Hubert a prévu le pic oil des USA. Pour la suite il a tout faux car il ne peut pas connaître la technique dans 20 ou 50ans. Personne ne le peut. Le « peak oil » c’est clairement maintenant, autour de maintenant, date précise aucune importance Oui je suis au courant, cela fait des années que j’entends ce discours. Cela nous empêchera pas de rouler pendant des centaines d’années aux hydrocarbures, et ce … à des prix toujours plus bas.
Nicias : » L’intérêt d’une théorie, c’est sa capacité prédictive. Hubert a prévu le pic oil des USA. Pour la suite il a tout faux car il ne peut pas connaître la technique dans 20 ou 50ans. Personne ne le peut. » il est parti de deux constats très simples (pas besoin d’évoquer le mot théorie ) . i) Quand il y a sotck fini, la production passe forcément par un pic . ii) Pour determiner une fourchette de temps dans laquelle tombera le pic de production il prend grosso modo la courbe des découvertes et translate dans le temps au niveau mondiale les « pics » de la courbe des découvertes ont eu lieu dans les années 60/70 , aujourd’hui nous consommons trois fois plus que ce que nous découvrons . il est assez facile de comprendre que nous vivons sur un stock qui fond comme neige au soleil . De plus ce n’es pas tant la quantité totale qui est importante mais la quantité par individus et ce nombre à connu un pic aux alentours des année 80 . Nicias : » Vous raisonnez en mathématicien ou géologue, mais moi j’ai une formation en économie. La base de l’activité économique, c’est de prendre des chose inutiles et de les transformer en chose utiles. » et c’est un gros défaut des économistes . Consultez le site de JMJ qui est très bien fait , très pédagogique . Il explique bien que l’energie est l’unité de transformation . Le flux d’energie qui est mis à disposition de l’économie réelle définit le niveau de richesse dont nous disposons et les energies fossiles permettent cela dans un ordre de grandeur qui est largement démultiplié par rapport à ce que pourrait faire les hommes ( comprenez dans un litre d’essence il y a l’équivalent de 20 hommes . journée en energie finale , 10 hommes .journée en énergie utile ) . Quand il faudra une unité d’energie pour récupérer une unité d’energie enfouie sous Terre , quelque soit le stock restant sous terre il n’aura plus aucune valeur /utilité . @an391 : » Quant à dire « X mines formaté », il y a de tout chez les Xs comme ailleurs. » je n’ai pa tenu ce genre de propos . j’ai juste fait remarquer qu’il utiliser souvent cette methode pour montrer le pic , c’est tout . D’ailleurs je suis un groupi de JMJ 😉 et je suis très reconnaissant du travail de pédagogie qu’il réalise pour expliquer toutes ces notions et leurs relations , climat-energie-economie etc .
il est assez facile de comprendre que nous vivons sur un stock qui fond comme neige au soleil Votre stock ressemble à l’Antarctique. Relisez ce que j’ai dit sur ce qu’est le pétrole ou les réserves en hydrate de méthane. De plus ce n’es pas tant la quantité totale qui est importante mais la quantité par individus et ce nombre à connu un pic aux alentours des année 80 Comme quoi le pétrole non plus n’échappe pas aux réalités économiques multicentenaires. Un besoin arrive à saturation avant de décroitre par obsolescence. Vous l’aurez votre pic oil, mais pas parce que le pétrole sera épuisé. Quand il faudra une unité d’energie pour récupérer une unité d’energie enfouie sous Terre , quelque soit le stock restant sous terre il n’aura plus aucune valeur /utilité . Non, toutes les énergies ne sont pas égales. Pensez aux barrages hydroélectriques, on utilise 100 d’énergie pour produire 80. Consultez le site de JMJ qui est très bien fait Je connais Manicore et je le conseille à tous. Mieux, ceux qui ont du temps peuvent regarder le cour que JMJ a donné à l’école des mines (20H de vidéo en ligne à mon souvenir). c’est très instructif tant qu’il de déraille pas sur l’économie ou le climat (le bilan carbone, c’est très bien quand même).
citation de Nicias : « La base de l’activité économique, c’est de prendre des chose inutiles et de les transformer en chose utiles. » Sans voeu de jouer l’alarmisme, l’utile peut devenir vain tant que l’on a pas assez de recul pour éviter que cette phrase devienne plus concrete que la première citation : L’erreur de base de l’activité économique fut de transformer des choses ayant atteint la qualité de connaissance et de les transformer en choses futiles. Ici pour ne pas se perdre dans les discussions terminologiques et ne pas oublier nos responsabilité dans le devenir des choses, de l’utile au futile, il en tient beaucoup à nous. Je clique vite pour ne pas abuser plus des énergies électrique et grise depuis mon ordinateur au réseau internet avec tous ces composants pétrolifères, et me dit qu’on repousse le pic oil en évitatn de gaspiller la conversion de ce pétrole qui cosntitue, tant que non extrait un capital planétaire utile et pérenne si je ne me trompe..
Toute transformation, ce que vous décrivez comme fond de l’activité économique implique de l’énergie, que ce soit renouvelable, force musculaire, autres. Enfin aussi créativité intellectuelle et énergie de cervelle peut-être. Après votre discours non conventionel et tout ça n’a aucun sens. De l’énergie c’est de l’énergie avec unités de mesures (et utilisabilité liquide ou pas etc) Et d’ailleurs si on mesurait vraiment en contenu énergétique net disponible pour l’économie les chiffres seraient encore plus alarmant. Hubbert ne s’est en rien trompé sur sa prévision pic US. Pas plus que que Campbelle et Laherèrre sur leu prévision pic mondial. Et oui la « science » économique c’est beaucoup de charlataneries, venant beaucoup du fait de n’associer aucune valeur au capital représenté par les ressources naturelles, mais juste cout en capital et travail pour les extraire(produire si vous voulez), accord de Marx à Friedmann à ce sujet.
Il y aura toujours des sources d’énergie (pétrole, gaz, nucléaire, pile à combustion…..) du moins pour encore un demi-siècle, les techniques et téchnologie vont évoluer, le véritable problème d’aujourd’hui, est surtout lié au gaspillage d’énergie (transport, chauffage lié à un manque d’isolation…ext.), aux problèmes politiques, économique est environnementale. Article intéressent sur les conséquences de la fin du pétrole :
J’avais déjà titré ça mais je trouve le calembourre amusant. Donc en survolant le topic, j’en vois qui disent que le pic n’existe pas ou tellement loin qu’on sera morts avant. Pourtant je leur rapelle que le gouvernement Jospin avait décrété la TIPP flottante pour atténuer les prix quand le pétrole dépassait … 36$/bl !! Aujourd’hui on est à 108$ et vous pouvez surveiller quatidiennement ce prix qui prend de l’altitude dés que les marchés semblent moins mourants que d’habitude. A 125$, une crise majeure va refaire chuter la planète est le baril reviendra à 90-100$… La crise pétrolière est constante depuis 2008 ou il avait dépassé les 150$. Le déficit pétrolier français atteint 60 milliards en 2011 … Mais encore une fois ce pic factuel et bien palpable ne parle pas du tout des réserves mais plutôt du débit (capacité de production journalière) , ce qu’on résume souvent par le simplissisme « offre et demande » Pour connaitre les réserves, on peut se noyer dans la documentation indigeste de l’AIE, ou très markettée de BP, Shell, Exxon, Total… Un article est paru juste ce midi sur les echos sur la version de Jermy Rifkin (auteur economiste activiste américain) : Son point de vue reflète bien l’époque. Qu’il y ait du pétrole ou non, il faut décrocher , se sevrer . Pour des raisons philosophiques ou géopolitiques, ou géologiques, ou santé publique. Pour repeupler les mers de leurs poissons , pour sauver l’europe… Reproduire l’architecture distribuée de l’internet dans l’énergie. J’ajouterais : Economiser l’énergie est nécessaire mais ne saurait être une fin en soi. Il faut lui substituer de meilleures constructions , de meilleures méthodes, plus smart, plus clever.. et du même coup se débarrasser de la toute puissance des pays producteur , de leur extrème vulnérabilité qui peut entrainer la nôtre.. La philosophie c’est bien mais ça se mange pas. Pour manger justement , il serait utile de récupérer un peu de l’immense fortune qu’on gaspille en pétrole et en gaz, mettre en place des substitutions sur le territoire pour donner du boulot au gens… et récupérer une 50aine de milliards annuels sur la facture ! La seule vraie crise depuis 2007 est celle du pétrole , c’est un fait, appelez ça un pic , un cap ou une presqu’île , si le pétrole revenait à 25$, la « crise » serait finie.
Remplacement du pétrole pour les transports.Gaz conventionnels puis gaz non conventionnels(gaz de shistes,puis hydrates de méthane). Pour les véhicules:En attendant l’époque d’un parc tout électrique gràce à des batteries adhoc et aussi des voitures PAC-hydrogene(quand tout ça sera suffisament abordable),on peut envisager des véhicules du type hybrides séries méthane-électriques (GNV-électriques)dans le principe réadapté au GNV de la ‘chevrolet volt’ ou de « l’opel ampéra » avec 64 km autonomie en pure électrique,ou la BYD(chinoise) 100 km en pure électrique. Bref,toutes ces ressources gazières bien maitrisées pourraient être une formidable opportunité pour une ère de transition,sur un siècle à un siècle et demi,vers un éventuel « tout renouvellable » ou un mix « tout renouvellable et nucléaire de surgénération+fusion ». Le kérosène des avions peut être synthétisé à partir du méthane. Le pétrole est remplaçable.