L’ONG Les Amis de la Terre vient de publier une étude du bilan carbone des biocarburants utilisés au Royaume-Uni. Celle-ci considère les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au changement d’affectation des sols pour les cultures, notamment de soja du Brésil, d’Argentine et des Etats-Unis.
Les résultats de cette étude révèlent le bilan négatif des biocarburants : ils n’offriraient aucun avantage en termes d’émissions de gaz à effet de serre par rapport aux carburants fossiles.
Les Amis de la Terre Royaume-Uni ont chargé le cabinet indépendant de consultants Scott Wilson de calculer les émissions de gaz à effet de serre (GES) liées au changement d’affectation des sols. Une hypothèse prudente a été prise : un changement d’affectation des sols de 10%.
Les conclusions indiquent que les biocarburants utilisés au Royaume-Uni ont émis 1,3 million tonnes de plus que des carburants fossiles, depuis l’entrée en vigueur de l’obligation d’incorporation au Royaume-Uni, il y a un an.
Au Royaume-Uni, les biocarburants sont issus principalement de soja du Brésil, d’Argentine et des Etats-Unis, rappelle l’ONG. Dans ces pays, "l’expansion colossale des agrocarburants, dont le soja, nécessite de nouvelles terres qui sont prises sur des terres agricoles existantes, ou sur des écosystèmes naturels (forêts tropicales, forêts sèches, tourbières, etc)", écrit l’organisation écologique, qui rappelle que les écosystèmes stockent d’énormes quantités de carbone, et leur transformation en champs d’agrocarburants libère le carbone stocké dans la biomasse ou dans le sol. Or, ce changement d’affectation des sols n’est pas pris en compte dans les statistiques officielles,
Selon l’étude, les biocarburants utilisés depuis un an au Royaume-Uni correspondent ainsi à 500 000 voitures supplémentaires sur les routes.
Voir en ligne :
En se convertissant à la 2ème génération de biocarburants,ce problème pourrait être réglé .
Le changement d’affectation des terres agricoles ainsi que la déforestation pour augmenter la superficie de ces dernières ont un impact pour le moins négatif sur l’environnement. Souvent il arrive que celà prive des populations d’un aliment de base et il y a forcément augmentation des coûts reliés à l’alimentation. Le processus amène une augmentation de la concentration des G.E.S. dans l’atmosphère. Pire encore, à volume égal, ces biocarburants génèrent moins d’énergie que le pétrole. Les seuls biocarburants acceptables sont ceux qui sont fabriqués à partir des résidus non commestibles comme l’éthanol cellulosique (résidus provenant du maïs,du bois ou de la canne à sucre,pour ne citer que ceux là). Davantage sur les énergies renouvelables, les économies d’énergie et le réchauffement climatique, il suffit de consulter : http://www.denis-laforme.over-blog.com
Dans ces carburants de première génération « on « oublie trop souvent le jatropha ! Sa culture « peut « se faire proprement écologiquement et socialement ! A condition qu’elle ne dépende pas d’intérets liés au rendement financier à court terme et à hauts revenus . Je suis persuadé qu’on peut cultiver du jatropha tout en gagnant des terres pour les cultures vivrières et en faisant du développement local intégré ! C’est une question d’éthique et de volonté . Pouquoi toujours chercher ailleurs et plus tard quand on a une solution ? A + Francis
C’est vrai que le Jatropha c’est bien aussi, j’aurai du le citer aussi .Merci à Francis de l’avoir rappeller .
car ils prennent bien soin d’inclure la déforestation (supposée) dans le bilan de la première année: c’est là que l’on peut voir la volonté cachée de démolir ces biocarburants. En effet, pour reproduire chaque année la même quantité de biocarburant, la parcelle déforestée du début n’aura plus jamais besoin d’être déforestée! La pénalisation initiale du bilan carbone (supposée, malgré les prétentions des amis de la terre, je n’en ai aucune preuve et leur attitude non neutre m’engage à être méfiant) en cumulé sur des années va s’amenuiser avec le temps. C’est comme si quelqu’un de mal intentionné critiquait les sacro-saintes éoliennes d’avoir un bilan carbone négatif au début de leur vie: En effet les 800 tonens de béton et les 1200 tonens d’acier ont fait émettre bien du carbone pour la production de ces matériaux…! Idem pour un nouveau barrage.
La meilleure voiture est celle que l’on n’utilise pas ! Donc transports en commun, vélo, train, marche, et pour ceux qui sont un peu casse cou rollers et trotinettes 😉 …
Les biocarburants ont étaient idéalisé, car c’est nouveau et ça change, bien entendu c’est une nouvelle forme d’énergie à ne pas négliger, ce qui n’est pas acceptable c’est qu’en disant que la production de CO2 par l’utilisation d’huile de colza (par ex) et que cette production sera compensé à 100% par la replantation de colza n’est pas une information complète pour juger du bon usage de cette énergie, il faut toujours voir et analyser le cycle complet, de la production, par ex, quand a l’utilisation excessive de l’eau pour le nettoyage et par conséquent la pollution et la diminution de cette dernière, les premiers touché ce sont bien entendu les habitants, la plantation de ces agro fuel nui forcément à l’agriculture des pays planteur, et pour avoir une idée bien précise sur l’impact premier et direct de ces plantation et utilisation il faut interviewer les habitants de ces pays là, le transport de ce fuel rentre-t-il en compte des calculs des émission??? il faut dire que rien qu’en labourant les terres avec des tracteurs on libère un tonnage fou de CO2 qui a été stocké en profondeur dans les terres (mais c’est un autre sujet) et pour finir, je suis tout de même d’accord avec la personne qui a soulevé que le fait de se rendre compte subitement de ces erreurs vient d’un intérêt économique de l’une des parties que j’ignore.. avant de tout accepter, il faut toujours faire sa propre opinion en critiquant avant d’accepter, peut être que pour les calculs nous ne sommes pas toujours en mesure de les vérifier, mais.. Bien à vous
Les biocarburants créés à partir d’algues sont certainement plus intéressant. En effet, les algues ne prennent pas la place des cultures agro-alimentaires classiques. De toute façon, comme rappelé ci dessus, la meilleure voiture est celle qu’on utilise pas!
Je ne me connaîs pas très bien dans la matière des algues, mais à mon avi ils doivent surement avoir un rôle assez important dans l’écosystème et surement essentiel pour la chaine alimentaire marine, mais ce que je pense qu’avoir de nouvelles idées d’exploitation n’est pas un problème en soi mais il ne faut pas rentrer dans l’excès, le principal problème des humains….