L’électricien national argentin Nucleoeléctrica Argentina (NA-SA) a annoncé sa décision de pré-qualifier la technologie ATMEA1 concernant son prochain appel d’offres qui doit être lancé pour la construction de la quatrième centrale nucléaire du pays.
Conçu et développé conjointement par Mitsubishi Heavy Industries et Areva NP, au sein de leur société commune ATMEA, le modèle de réacteur nucléaire ATMEA1 appartient à la génération III+ et possède selon ses fabricants des caractéristiques semblables à l’EPR. Ce réacteur de 1.100 MWe est destiné à des marchés spécifiques, en particulier les pays dont le réseau ne permet pas la connexion de réacteurs plus puissants, comme le réacteur EPR.
« Après la pré-sélection de ce modèle de réacteur par la Jordanie en mai dernier, suivie par l’avis positif de l’Autorité de sûreté nucléaire française (ASN) en ce qui concerne les options de sûreté du réacteur ATMEA1, cette décision de NA-SA est une véritable reconnaissance de cette technologie. Je suis persuadé que le réacteur ATMEA1 répond aux strictes exigences de l’Argentine, avec son niveau de sûreté le plus élevé en tant que réacteur de 3ème génération, avec sa technologie éprouvée et ses performances opérationnelles exceptionnelles », a souligné Philippe Namy, Président d’ATMEA.
En 2006, l’Argentine a annoncé la relance de son programme stratégique de développement du secteur électronucléaire, incluant la construction de son quatrième réacteur nucléaire.
Espérons que cela aboutira sur des commandes fermes d’ici quelques années.
On a une centrale pourrie et dangeureuse ou le lobby nucléaire a encore tout fait pour étouffer toute notion de transparence…. Heureusement que certains sur place ont encore une conscience !
Et pendant ce temps là, vous commentez (en mal, évidemment) une actualité dont vous n’avez pas la moindre idée de la gravité réelle ou non. Au final, ce que votre article nous apprend, c’est qu’une anomalie technique a été détectée et que leur ASN a fait son boulot. Evidemment, vu que c’est un journaliste qui raconte, il essaye de faire un peu de sensationnalisme : « Jeudi, une mise à jour de l’examen des tubes a été discrètement publiée sur le site de la NRC. » Ouuuuh on nous cache des choses ! Sauf qu’un article sur le site internet de l’organisation avec lien au beau milieu de la page d’accueil, j’appelle pas ça « discrètement ». Bref, les conneries habituelles. Pour la partie technique l’article n’est pas hyper précis. Mais de ce qu’on peut en comprendre les faisceaux à l’intérieur d’un ou plusieurs générateurs de vapeur d’un ou plusieurs réacteurs (l’article ne précise rien) sont trop érodés, ce qui provoque des fuites du circuit primaire vers le circuit secondaire. Cela s’appelle une Rupture de Tuyauterie de Générateur de Vapeur, et maintenant l’exploitant va devoir réparer. Une fois qu’on va sur le site de la NRC (), on apprend que ce sont les nouveaux générateurs de vapeurs des unités 2 et 3 qui se sont rapidement dégradés après une année et demi de fonctionnement. On apprend aussi que la NRC a agit suite à une déclaration d’évènement de la part de l’exploitant le 01/02/12, c’est à dire que c’est l’entreprise en question qui a spontanément déclaré le problème, comme c’est la règle dans le nucléaire. Votre commentaire hystérique (« On a une centrale pourrie et dangeureuse ou le lobby nucléaire a encore tout fait pour étouffer toute notion de transparence…. ») n’avait donc pas lieu d’être. Comme d’habitude.
Dernières précisions : Une RTGV est un scénario d’accident classique et bien connu. Les opérateurs de centrales françaises s’entrainent plusieurs fois par an sur simulateur pour y faire face. Bien géré (comme ça a l’air d’avoir été le cas ici), cela n’entraine pas de fuite radioactive vers l’extérieur.
Correction : « Bien géré (comme ça a l’air d’avoir été le cas ici), cela n’entraine pas trop de fuite radioactive vers l’extérieur. » Cela reste malgré tout un incident difficile à gérer, mais à priori en Californie ils ont réussi à s’en sortir.
Pour nous rassurer… Merci @Bachoubouzouc pour cette réactivité à défendre votre job! Sauf qu’il s’agit ici de centrale nucléaires et non pas d’une station essence ou d’une centrale à charbon.. En cas d’accident c’est des dizaines de km² perdus, contaminés pour des décennies. D’ou l’inquiétude de certains, illégitime à vos yeux d’exppert bien entendu, payé par votre employeur de la filière nucléaire. Comme pour l’immersion des déchets en mer ou vous nous auriez dit les yeux dans les yeus en 1982 qu’il s’agissait d’inquiétudes infondées d’écolos bornés et irresponsables. Cette centrale est pourrie et vos commentaires n’y changerons rien, elle a été arrêtée. Heureusement pour les gens de votre espèce il n’y a pas eu de catastrophe mais seulement quelques fuites radioactives dont vous allez bien entendu nous dire qu’elles sont sans importance.
« Ouf le community manager du nucléaire réagit » Vous n’avez pas d’argument, il vous reste toujours la petite attaque ad nominem traditionnelle chez les anti-nuc : Et hop je deviens un community manager. « D’ou l’inquiétude de certains, illégitime à vos yeux d’exppert bien entendu, payé par votre employeur de la filière nucléaire. » Au début vous parliez d’un accident étouffé par le lobby nucléaire. Je vous ai prouvé avec le communiqué de la NRC que vous racontiez n’importe quoi. Maintenant vous fuyez le sujet en nous jouant votre numéro de l’honnête citoyen inquiet. Je suis mort de rire. « Comme pour l’immersion des déchets en mer ou vous nous auriez dit les yeux dans les yeus en 1982 qu’il s’agissait d’inquiétudes infondées d’écolos bornés et irresponsables. » Technique habituelle chez les antinucs : me faire dire ce que je n’ai jamais dit. C’est toujours plus facile que de contredire mes propos réels. « Cette centrale est pourrie et vos commentaires n’y changerons rien, elle a été arrêtée. Heureusement pour les gens de votre espèce il n’y a pas eu de catastrophe mais seulement quelques fuites radioactives dont vous allez bien entendu nous dire qu’elles sont sans importance. » Autrement dit : « Je suis un extrémiste, alors je vais continuer à répéter en boucle ma propagande et vais rester fermé à toute nuance et à toute réalité technique. »
Quel est le rapport avec le réacteur ATMEA1 dont parle l’article ? Est-ce que l’ASN argentine dépend de la NRC ? Est-ce que la Californie est une « province » ou un « état » d’Argentine ?Encore une fois, les pays qui ont des taux de croissance élevés (2 chiffres ?) ne peuvent se passer de cette énergie qui reste la plus concentrée par unité de masse, de volume et de surface. La seule qui est encore plus concentrée c’est la fusion, mais là, il va falloir faire bcp plus de progrès que pour la génération 4 qui nous permettra déjà de continuer a faire de la fission pendant pas mal d’années. Vous pensez que les éoliennes et les panneaux solaire vont remplacer les sources concentrées, nous pensons (j’espère que je ne suis pas le seul), qu’il ne faut pas opposé le nucléaire et les ENR, même si nous n’avons pas encore le stockage. Il est évident que nious ne remplacerons pas les 75% d’énergie fossile du mix énergétique mondial par du nucléaire car il faut avec les technos actuelles plus de 3500 réacteurs, mais si nous arrivons a en consruire 1000 de plus que ceux actuellement (soit a peu près 1500 sur la planète), nous aurons déjà de quoi faire une transition sans trop de heurts et/ou de mouvements qui conduiraient a des bains de sang, tout en luttant contre les 7 soeurs et leur nihilisme du réchauffement climatique dont on a vu récemment qu’elle se servent même des universités les plus prestigieuses comme Harvard pour diffuser leur technique de marchand de doute copié sur les marchand de mort cigarettiers. Quand aux déchets nucléaires immergés en mer, savez vous de quelle catégorie il s’agit ? Connaissez vous la concentration de l’uranium en mer ? Car je suis certains que même si cette méthode d’immersion n’était pas appropriée, les déchets ne devaient pas contenir de plutonium. Enfin pour ce qui est des effets des rayonnements, il n’y a pas grand chose a craindre pour les hommes qui se situeraient au dessus puisque l’eau arrete les rayonnements comme cela est mis en évidence dans les piscines des centrales. Le seul risque est éventuellement une contamination de la chaine alimentaire. mais encore une fois, quelle est la concentration de l’uranium dans l’eau de mer ? Vous semblez défendre le charbon qui aurait un avantage par rapport aux nucléaire. Mais combien de mort dans les mines de charbon souterraines en chine par exemple ? La pollution de surface par le nucléaire est grave dites vous ? Mais alors et les particules de soufre rejetés par ces centrales ? et les particules de métaux lourds ?
Que l’Argentine termine déjà son réacteur de 700 MW Atucha 2 commencé en juillet 1981 – cela fait 31 ans – et qui devrait en théorie être connecté au réseau ce mois-ci, pour une mise en service commercial 3 à 6 mois plus tard. Mais selon la presse argentine, ce ne serait pas avant l’été 2013. Nous verrons. Cela n’a pas empêché d’en faire l’inauguration officielle trois semaines avant l’élection présidentielle d’octobre 2011. En politique, on inaugure parfois longtemps avant la fin des travaux.
tout en luttant contre les 7 sœurs (majors pétrolières) et leur nihilisme du peak oil et du réchauffement climatique dont on a vu récemment qu’elle se servent, même de la signature des universités les plus prestigieuses comme Harvard pour diffuser leur technique de marchand de doute copiée sur les marchands de mort cigarettiers. Toutes les majors pétrolières sont pichuilistes. Elles avancent toutes une date pour le peak oil, même si elles sont plus optimistes que les sérials gaffeurs de l’ASPO, qui rappelons le, avançaient la date de 2005 pour un pic qui n’est pas arrivé, une fois de plus. Je ne connais pas de climato-sceptique financé par les lobby du pétrole et du gaz. Cela n’a rien d’étonnant puisque leur ennemi n’est ni les EnR, ni même le nucléaire, mais bel et bien le charbon. Un Dan1 vous l’expliquera mieux que moi. Dés lors, pourquoi voulez vous qu’elles financent le climato-scepticisme alors que le charbon est le champion du monde des émissions de CO2 ! Non elles ont bien mieux a faire et c’est des centaine de millions de $ qu’elles donnent généreusement au WWF ou au Sierra club. Le plus insupportable est que vous êtes un partisan du nucléaire. Le gratin de la climatologie française, les Jouzel, Brard, LeTreut et Masson-Delmotte ont tous été salariés du CEA dont on connait la mission principale; leur bio wikipédia en atteste. Pensez vous que c’est un bon argument pour être climato-sceptique ? Si vous voulez nous trainer dans la boue, voir nous assimiler à des criminels, vérifiez que vous n’êtes pas couvert de merde. Mieux, faites comme Bachoubouzouc, dénoncez les attaques déplacées et abstenez vous d’en faire.
En lisant l’article de Wikipédia sur le programme nucléaire argentin (), je ne peux m’empêcher de constater que l’Allemagne (Vrai Démocratie de référence selon nos amis antinuc) a collaboré avec la junte militaire en lui vendant les réacteurs d’Atucha… Je constate même que, bizarrement, l’arrivée de cette dictature au pouvoir a été extrêmement bénéfique aux allemands car les socialistes (démocratiquement élus) qu’ils ont renversés s’orientaient plutôt vers une technologie nucléaire nationale… 😀
« l’Allemagne a collaboré avec des pays pas franchement démocratiques pour développer des compétences en nucléaire militaire tout en le camouflant derrière des programmes de nucléaire commerciaux. » Cela me surprend très franchement dans la mesure où de ce que je sais il régnait dans l’Allemagne d’après guerre une ambiance « plus jamais ça » pas très compatible avec la recherche de la bombe atomique. De plus, comme beaucoup l’ont souvent dit sur Enerzine, le nucléaire civil et militaire sont deux technologies qui n’ont franchement pas grand chose en commun, l’une n’étant jamais nécessaire pour obtenir l’autre. La preuve en est que des nations ont obtenu le nucléaire civil sans jamais avoir le militaire (Japon, Corée du sud, Allemagne…), et les nations qui ont le nucléaire militaire l’ont toutes eu avant d’avoir le civil. Je dis donc : Chelya, vous nous enfumez comme à votre habitude pour essayer de caser un nième mythe antinucléaire.
Par ailleurs l’Allemagne d’après guerre était complètement dans le collimateur du reste du monde et n’aurait jamais tenté dessayer quoi que ce soit dans ce domaine. Chelya, vous êtes vraiment un mythomane.
Je vais peut être un peu plus briser l’icone de l’Allemagne verte. La vertueuse démocratie allemande « collabore » également très activement dans le domaine de la prolifération de l’armement conventionnel : L’Allemagne est à la troisième place mondiale des exportateurs d’armes conventionnelles, belle performance pas très verte ! L’Allemagne mérite bien la qualification de grand pays exportateur.
Quel talent : Décidément tout progresse à grande vitesse dans la verte Allemagne. Là, y-a pas photo la France est en retard !
Avec vos discussions souvent vaseuses, vous n’encouragez pas les nouveaux à rester sur ce blog. Cela dit … Argentina – The first NPP – Atucha I 1965: Feasibility study made by CNEA staff – Site selection Call for bids open to all available technologies – 17 offers Offers were required to allow for opening technology packages. This would maximize local participation in technological items by means of semi-turnkey contracts (as long as agreement was reached on guarantees for local supplies) . 1967: Evaluation of offers Multi-attribute analysis made on 70 variables They included: Important weight to local participation, financing, fuel self-sufficiency. Cost, guarantees, operating experience, moderator, turbine, delivery time, experience in electric and nuclear business, generating cost, transport of heavy components, insurances, estimated load factor, load curve following, safety, etc.. The first NPP – Why the G The first NPP – Why the German PHWR Generous financing, including local items up to German cost Possibility of fuel self-sufficiency (no enrichment) Fuel technology transfer Participation of CNEA staff in project Vendor well established in the country Trade balance with Germany High vendor experience in electricity generation En gros, un appel d’offre international a eu lieu car l’Argentine n’avait pas les compétences techniques suffisantes pour construire un réacteur de taille appropriée avec ses ambitions. On lit ceci … L’un des derniers décrets signés par le gouvernement civil d’Arturo Illia, a été celui de la construction d’un réacteur nucléaire commercial à Atucha, près de la ville de Lima, au nord-ouest de Buenos aires. Par ailleurs, la Chine est-elle un pays démocratique exemplaire ? La France a pourtant fourni sa technologie nucléaire (d’origine américaine il est vrai) à la Chine dès le début des années 1980, pour aboutir à la construction du premier réacteur nucléaire chinois à Guangdong (Daya Bay).
Vous avez raison, dans ce monde bizarre, il n’y a pas grand monde d’exemplaire : La seule différence, c’est que certains essaient de le faire croire à toute force. Là, ça va ? C’est pas trop vaseux ? Vous n’allez tout de même pas partir comme ça.
J’ai cru que ce site était un endroit pour s’informer et au besoin pour avoir des avis différents sur les questions d’énergie, comme son titre le laisse supposer. Mais je m’aperçoit surtout d’une polarisation pour ou contre le nucléaire et aussi pour ou contre l’Allemagne. Par exemple, tout récemment, que viennent faire les ventes d’armes dans le débat. Je sais, le Rafale n’arrive pas à se vendre, même auprès d’états peu recommandables. Ni en Inde (plus ou moins démocratique avec les castes et autres réalités) Ce qui diminue les exportations françaises en la matière. Cela dit, parlerons nous des questions d’énergie sans divagations sur d’autres sujets lointains ?
Mais je m’aperçoit surtout d’une polarisation pour ou contre le nucléaire Vous auriez pu vous en apercevoir dès votre premier post ou vous nous expliquiez à partir de sources douteuses que le nucléaire coutait plus cher que le pv. Mais mieux vaut tard que jamais !
Ce que je demande surtout à London, c’est de nous expliquer en détail et sources à l’appui comment on obtient un coût d’investisement de l’EPR de 7 milliards de Livres (8,9 milliards d’Euros) et un coût du MWh de 166 Livres (211 Euros). Après on discutera.
Le problème a qd meme été détecté et communiqué depuis mars… et la centrale est tellement pourrie que c’est suite a une intervention d’amélioration
ce qui est interessant dans le lien proposé par Chelya, c’est qu’en fait il n’y a plus ou presque de nouveaux projets de production d’électricité en Europe qui ne réclame pas un Feed in tariff sous une forme ou une autre. La solution est donc de prendre le moins cher: même au coût évoqué ci-dessus, le nucléaire l’est bien moins que l’éolien offshore ou le PV, a minima au Royaume-Uni.
On arrête plus la surenchère des coûts de l’EPR. Avec London on atteignait 210 Euros le MWh (il n’a d’ailleurs donné aucune explication supplémentaire). Avec Chelya on redevient « raisonnable » avec 135 euros le MWh. Mais je vais poser une question aux économistes qui lisent Enerzine : comment peut-on obtenir des coûts moyens aussi élevés sur 60 ans de production avec les formules disponibles. Personnellement, j’avais déjà du mal à concevoir un coût moyen de 90 Euros : Je dois avouer que j’ai du mal à expliquer un coût moyen de 210 Euros le MWh sur 60 ans. Evidemment c’est un plus compliqué, m’enfin ça fait un sacré paquet de milliards de recettes !
Suite de ci-dessus. Le plus marrant, c’est que la boucle est quasiment bouclée. La liberalisation du marché de l’électricité en Europe, pronée par Sir Leon Brittan dans les années 90, est arrivée à son terme. Partant de quelques monopoles certes pas toujours au plus fort de leur efficience ( on ne citera que le CEGB, Enel, EDF pourquoi pas), il a fallu tout casser…Super, très bien… Le seul problème, c’est que transport et distribution sont par nature des monopoles géographiques et le sont restés. Reste la production, ou les monopoles à tarifs reglementés sont remplacés par des multitudes de producteurs ( du particulier avec ses 3kW de PV, la ferme éolienne à 12MW, et notre EDF national au royaume-uni), tous ces producteurs étant unis par un simple et même moto: un tarif réglementé et sûr! On evitera bien sûr au risque de passer pour un ringard de dénoncer les multiples coûts de transaction liés à cette transformation du marché, ça a fait et fait encore les bonheurs des prestatataires en services informatiques, au prix d’une hausse toutes choses égales par ailleurs de la facture du consommateur, quelqu’il soit.
Based on increased capital costs and a rate of return of 10 percent to 11 percent, the company will need a guaranteed power price of 95 to 105 pounds C’est déjà mieux ! Mais si les prix sont garantis et que le gouvernement supporte le risque, on ne voit pas pourquoi EdF devrait gagner 10 à 11%. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Je ne comprend pas pourquoi le Royaume Uni propose un FIT pour le nucléaire. C’est à ma connaissance le seul pays à le faire. Bien sur les EnR subventionnées menacent la rentabilité de tous les investissements à terme. C’est quoi la part EnR projettée au R-U dans disons 40ans ?
Euh, le RU ne propose pas un FIT pour le nucléaire…Par contre , sans « contract for difference » ( c’est une peu différent mais ça revient au même), EDF dit « allez vous faire voir, je n’investis pas…. » C’est exactement pareil pour tous les renouvelables, vous l’aurez remarqué.
il me reste quand 63 – 12 = 51 milliards pour le faire fonctionner pendant 60 ans. On peut poursuivre votre calcul de coin table. On a un CA d’EdF de 37MM d’€. On va dire que 50% correspond à des coût de production de l’électricité dont 75% pour le nucléaire. Je divise cela par 60 GW de capacité nucléaire (?), on trouve un coût de fonctionnement du nucléaire de 230 millions par GW par an de capacité, Soit 12 milliards d’€ à la louche de cout de fonctionnement sur 60 ans le GW. Il nous reste donc plus que en gros 35 milliards d’€ de recettes nettes pour un MWh à 90€. Sur les différentes estimations de prix, on joue en gros sur 4 paramètres, le volume d’investissement, le temps de construction, le taux d’actualisation et la disponibilité du réacteur. On a des économistes spécialistes du sujet en France qui se sont fait chier à faire des calculs les plus réalistes possible et dont on connait de plus la méthodologie. Je vois pas pourquoi on les échangerai pour le doigt mouillé du premier analiste financier venu. @Sicétaitsimple Oui je n’ai pas trouvé d’explication claire de ce qu’est le contract for différence. A priori on a au moins un prix plancher garanti. Le gouvernement s’engage à porter une partie du risque, je ne sais rien de plus.
En gros, le « contract for difference », c’est un prix plancher garanti ( on va dire pour faire simple un FIT éolien ou PV), c’est-à-dire un bonus pris en charge par l’état si le prix de marché auquel vend la centrale est inférieur au tarif fixé, et une « rétribution » de l’état si le prix est supérieur. Bref et pour faire simple, un prix garanti, l’état prenant le risque en cas de prix « bas »,avec un coté vertueux en cas de forte poussée des prix, l’état récupérant la mise au-delà du prix garanti. Sur les détails qui n’en sont pas, quelle durée par exemple,… je n’en sais pas plus que vous.
Sur les détails qui n’en sont pas, quelle durée par exemple,… je n’en sais pas plus que vous. Je crois que personne ne sait. A commencer par le gouvernement anglais qui semble paniquer. Il leur faut ces centrales et vite. La plupart des compétiteurs se sont retirés. Reste EdF qui a tout intérêt à trainer des pieds pour arracher le maximum.
qui les rendraient dépendante d’un approvisionnement extérieur en combustible… Pendant ce temps National Grid complote contre l’indépendance de l’Angleterre en installant secrètement des LHT, dans le tunnel sous la Manche ou ailleurs, pour importer de l’électricité produite avec du combustible français…
@chelya Il est peut etre plus simple pour tout le monde de simplement dire que l’interconnexion France-Angleterre est en Courant Continu…
Il y avait un plan refusé par les Norvégiens, nous dit Chelya… Moi je lis qu’il y en a 2, c’est pas si vieux (Juin2012) et c’est publié suite à une rencontre des deux premiers ministres. OK, c’est pas encore construit.
« Ben non, votre lien montre justement qu’on est toujours pas au stade du simple accord et que ça continue à négocier » C’est en contradiction avec votre « d’ailleurs il y avait un plan d’en faire une avec la Norvège mais ça a été refusé par les norvégiens » d’hier 10h04. Certains diraient « encore un mensonge de Chelya ».
est en train de montrer qu’il connait beaucoup mieux le sujet…. Bon, l’avenir (pas proche OK pour la mise en service) nous le dira. Mais deux projets porté l’un par les gestionnaires de réseau, l’autre par des producteurs, devraient bien finir par fusionner si ils ne se réalisent pas tous les deux.. PS: on ne comprend par ailleurs absolument pas le risque de voir l’électricité norvégienne augmenter, mais bon…
« Le lien indique qu’un accord n’a pas été trouvé, et vu que ce qui bloque les négociations c’est le refus des norvégiens de voir leur électricité sur le marché augmenter » Non l’article en lien ne dit rien de cela, et je laisse les lecteurs en juger. Il dit même : « It is a high priority for both our governments to support the development of electricity interconnection. This linkage will enable us to share renewable resources (hydro in Norway; wind in the UK) and thereby help us meet to our ambitious climate change targets. Interconnection will also deliver valuable benefits for society by supporting mutual security and flexibility of energy supply and by contributing to greater integration of the European electricity grid. » Cette déclaration conjointe des gouvernements anglais et norvégien du 7 juin dernier (il y a un peu plus d’un mois) ne parle en rien d’un quelconque bloquage de quoi que ce soit. Encore une fois, Chelya, vous êtes un menteur. Et un menteur stupide au point de baratiner sur le contenu d’un document disponible à la lecture pour tous ! « je suis plutot en train de montrer que je connais beaucoup mieux le sujet que vous (comme d’habitude certains diront…) » MDR Si vous connaissiez si bien que ça votre sujet, vous ne vous retrouveriez pas à empiler mensonges sur mensonges au fur et à mesure où on les détruit ! « Celà dit ça ressemble quand même très fort à une tentative de détourner l’attention du fait que le tarif d’achat nécessaire pour développer une centrale nucléaire est plus élevé que l’éolien et bientot plus élevé que le solaire et la méthanisation… » Vous faites allusion au calcul invraissembable de London, dont on attend toujours la base et les justifications ?
« Mais bien sûr…tout le monde était d’accord mais ils ont finalement décidé de ne pas signer le contrat juste parce que les norvégiens voulaient faire trainer les choses » Ou bien ils sont tout simplement encore en train de bosser sur cet accord. L’article ne précise pas. Votre assertion « Le lien indique qu’un accord n’a pas été trouvé » était donc bien mensongère. « Bon pour arrêter vos vaines tentatives de noyage de poisson » Quelle tentative de noyage de poisson ? J’ai répondu à tout. « je vous parle de l’information donnée par bloomberg qui est l’hypothèse optimiste… » Quelle information exactement ?
Puisque que « quelqu’un qui connait bien mieux le sujet que vous » vous dit que « ça a été refusé par les Novégiens », pourriez vous arréter s’il vous plait? C’est incroyable, ça….Vous êtes vraiment bizarre, Bachou….C’est l’effet des radiations?
« Celà dit ça ressemble quand même très fort à une tentative de détourner l’attention du fait que le tarif d’achat nécessaire pour développer une centrale nucléaire est plus élevé que l’éolien et bientot plus élevé que le solaire et la méthanisation… » J’adore : Parce qu’il commence à se sentir mal à l’aise, Chelya m’accuse de tenter de détourner la conversation d’un sujet abandonné au moment où Nicias a utilisé la liaison UK-Norvège pour prouver que Chelya racontait n’importe quoi (sujet lui aussi détourné par Chelya) !
Si les Norvégiens exportent plus vers l’Ecosse, ils auront moins de capacités disponibles chez eux et le prix en Norvège va monter. Comme il y aura des éoliènnes en Ecosse, on est plus dans le toutes choses égales par ailleurs. Les norvègiens vont faire comme les Suisses. Si cela se passe comme en Allemagne, ou les prix sont régulièrement négatifs s’il y a trop de vent, les Anglais vont même payer les norvégiens pour qu’ils remplissent leurs barrages !
J’avais également noté que l’écosse voulait devenir « 100% renouvelable », ce qui laisse effectivement quelques opportunités pour les Norvégiens d’acheter de l’electricité » qu’on te paye pour la consommer »TM ».
« je vous parle de l’information donnée par bloomberg qui est l’hypothèse optimiste… » Ben, j’attend un début d’explication de l’hypothèse Bloomberg. Qui s’y colle ? Chelya of Kohlekraft ou London of London ?
sur bloomberg.. Bon, si c’est comme ça je boude….en attendant des explications des nominés. C’est pas juste…..
En avant-première ( Enerzine va bien nous sortir une brève dessus), le rapport de la commission d’enquète sénatoriale sur les coûts de l’electricité est sorti aujourd’hui. Avant-goût:
il est là (le rapport).
Voici un rapport très intéressant, qui a le mérite de rassembler en un seul document à peu très tout ce qui a pu se dire dans un sens comme dans l’autre sur Enerzine ! Le corps du rapport, synthèse des auditions d’à peu près tous les acteurs du secteur, est très intéressant donc, et il y a fort à parier que nous y ferons référence pendant longtemps. Par exemple, nous avons discuté longtemps avec Chelya de la diminution du prix d’un réacteur à l’autre (d’un même palier). Eh bien ce rapport contient un tableau très instructif à la p115, qui indique qu’entre la tête de série d’un palier et les réacteurs série la différence de coût a été de +7% pour le palier CP0, -9% pour le CPY, -20% pour le P4, -22% pour le P’4 et -24% pour le N4. Non seulement cet effet REX existe bel et bien (contrairement à ce que vous disiez), mais en plus il est en augmentation constante. Malheureusement, ce document souffre d’un défaut : il a été écrit par le rapporteur, càd un écologiste. Celui-ci n’a donc pu s’empêcher d’orienter systématiquement les données dans son sens et fournit en conclusion un laïus antinucléaire classique. Classique, mais avec quelques nouveautés. Ainsi la presse a principalement informé sur une comparaison qu’effectue Jean DESESSARD dans sa conclusion : L’éolien est mature à 82€/MWh, le nucléaire historique de l’ordre de 75€/MWh et l’EPR entre 90 et 120€/MWh. L’éolien terrestre serait donc rentable par rapport au nucléaire. Or cette comparaison est une escroquerie : – Dans son calcul, l’auteur alourdit la facture nucléaire de certains coûts (par exemple le prix de la recherche publique) qu’il n’intègre pas dans celui de l’éolien. Or les ENR ont elles aussi bénéficiées de recherche publique pour des montants certes infiniment plus faibles, mais pour une production elle aussi infiniment plus faible. De plus, comme le dit la Cours des Comptes, la recherche publique nucléaire a été au moins en large partie remboursée par la taxe INB, inclue dans la facture payée par les usagers. L’auteur n’en tient pas du tout compte, sous prétexte que ce n’est que partiel. – Ensuite il alourdit la facture nucléaire par différentes méthodes manipulatoires. Il choisit notamment une hypothèse d’assurance délirante (la plus lourde, évidemment), détaillée en p201 : Il s’agit du calcul de Guy BRASSARD, qui envisage le prix d’une assurance pour un accident nucléaire à 100G€ (chiffre raisonnable) tous les 100 ans. Soit un accident tous les 5800 années.réacteur, alors que nos réacteurs ont été conçus pour un accident tous les 1 000 000 d’années.réacteur (voir p194) et que leur résistance est en augmentation permanente. Cela nous fait déjà une facture multipliée par 172… Par ailleurs, un risque d’accident tous les 100 ans, s’il était réaliste, serait totalement innacceptable et le parc n’aurait alors jamais été construit. De plus, cette capacité est payée sur 18 ans. Quitte à faire un calcul hypothétique, la logique aurait été de payer sur la durée du parc, soit en gros 40 ans, comme le fait la CdC. Mais bon, il faut ce qu’il faut pour effrayer le badeau. – Il n’intègre comme d’habitude pas à l’éolien les coûts de l’intermittence : Back-up et éventuellement CO2 associé, stockage, renforcement du réseau, smart-grid, etc. Les investissements à réaliser sont pourtant extrèmement lourds et très bien détaillés dans le rapport. – Enfin, il n’intègre pas l’avantage compétitif d’obligation d’achat accordé à l’éolien. Cela influe pourtant totalement sur sa rentabilité, puisque malgré son coût encore élevé il peut écouler la totalité de sa production sur le réseau. En conclusion, voici un rapport qui apporte et synthétise énormément d’éléments pour le débat. De plus, il indique différentes méthodes de calcul et les chiffres associés pour, par exemple, le coût du nucléaire, ce qui est toujours intéressant. Mais la comparaison entre les différentes filières est ici tout simplement truquée. J’attend donc avec impatience un rapport de la Cours des Comptes sur les coûts des filières éolienne et PV. Nous aurons alors des chiffres solides, calculés par des professionnels dans les règles de l’art, avec lesquels nous pourrons effectuer une comparaison honnête. PS : Dan1 aura sans doute remarqué qu’on retrouve en bas de la p304 le chiffre du Times, toujours infondé, de 209€/MWh EPR. Quand un anti-nucléaire se trouve un argument, même infondé, il ne le lache pas !
Par ailleurs d’un côté le rapport discute longuement du coût du démantèlement nucléaire et réévalue (pourquoi pas) le coût pris par la Cours des Comptes. De l’autre côté, les réserves pour le démantèlement demandées par la loi pour l’éolien semblent (discussion ici 🙂 largement insuffisantes. Et malheureusement le rapport n’en parle absolument pas. C’est gênant si on souhaite comparer honnêtement le coût des deux technologies
J’ai lu la première moitié du rapport et je plussois sur Bachoubouzouc sur de très nombreux point et a fortiori sur le REX qui croit. Le rapporteur est un écologiste: « nous vivons une période de transition entre une organisation centralisée, issue de l’idéologie étatiste héritée du XIXe siècle et mise en œuvre tout au long du XXe siècle, et un monde nouveau, a priori décentralisé ». C’est du Chelya pur et c’est sur cette phrase que j’ai décroché du rapport. J’ai peu de goût pour le mauvais révisionnisme. D’une manière générale, l’auteur charge le nucléaire et là ou on attendait du neuf, c-a-d les coûts des autres énergies, on reste sur notre faim. Le chapitre sur l’éolien terrestre est particulièrement croustillant. Intitulé « d) L’éolien terrestre, une filière déjà compétitive » il enchaine les contradictions. Ainsi la compétitivité de l’éolien en prend un coup quelques lignes plus loin : « au bout de dix ans, pour les installations dont le rendement est le meilleur et la production la plus élevée, le tarif devrait baisser. Il n’est pas exclu que, dans certains cas, celui-ci puisse atteindre le niveau du prix de marché » Je suis particulièrement surpris d’apprendre que les FIT reflètent bien les coûts des EnR, puis de lire que les coûts de l’éolien baissent et vont continuer à baisser. La baisse des FIT éoliens ces dernières années m’aurait elle échappé ? Je vois plutôt une baisse des capacités supplémentaires installées chaque année… Comme Bachoubouzouc, je note que le rapport contient des renseignements intéressants. On apprend ainsi que d’après la CRE, l’éolien offshore couterait 226,5 €/MWh en 2020 ou que les Japonais font tourner leurs usines la nuit et le dimanche pour lisser la consommation électrique (P148, la note de notre ambassade au Japon est passionnante). J’ai été particulièrement frappé par les deux graphiques des investissements de RTE et ERDF. Ils atteignent tous les deux leur point bas en 2004, année de leur autonomie de gestion au sein d’EdF. Depuis les investissement explosent. Ce n’est vraiment pas bon signe, il faut absolument s’occuper au plus vite de la gouvernance de ces deux monopoles. Enfin comme dit Champsaur « on aura un beau réseau ».
Sur le démentèlement, Je cite le rapport: « La Cour des comptes a ainsi calculé que les devis de démantèlement des installations arrêtées avaient, à périmètre constant, connu une augmentation de 17,3 % entre 2006 et 2008. L’évolution a toutefois été contrastée : + 26 % à Brennilis, mais – 23 % à Chooz A. » C’est la grosse surprise, le réacteur le plus pertinant pour juger des futurs démentellements voit sa facture baisser ! C’est déjà le devis le plus faible à 223 millions d’€ (cf tableau p61), dont 67% déjà effectués. Je ne sais pas comment est calculé ce 67% mais à mon avis cela limite clairement les risques de dérapages importants. Par contre pour Chinon par exemple on va douiller plus de 800millions. Enfin Superphènix couterai près de 1milliard (mais démentèlement finit à 78%).