Areva a publié lundi ses données d’activités pour l’année 2011 comprenant un chiffre d’affaires consolidé de 8,87 milliards d’euros, en légère baisse de 2,6 % par rapport à l’exercice 2010.
"La baisse du chiffre d’affaires des activités nucléaires est partiellement compensée par une croissance significative des activités renouvelables" a commenté le groupe du nucléaire dans un communiqué.
Le chiffre d’affaires du quatrième trimestre 2011 s’établit à 2,92 milliards d’euros, stable par rapport au quatrième trimestre 2010.
Au 31 décembre 2011, le carnet de commandes du groupe, tiré par les activités nucléaires, atteint 45,6 milliards d’euros, en progression de 3,1 % par rapport au 31 décembre 2010 et de 6,7 % par rapport au 30 septembre 2011. "Au total, les annulations de commandes constatées depuis l’accident de Fukushima sont restées limitées à 464 millions d’euros à fin décembre 2011" a tenu à préciser Areva.
« La croissance de notre carnet de commandes au terme d’une année marquée par l’accident de Fukushima confirme la forte présence commerciale du groupe auprès de ses clients. La réduction limitée du chiffre d’affaires en 2011, quant à elle, traduit la robustesse du modèle intégré d’AREVA, qui s’appuie sur une large majorité d’activités récurrentes liées à la base installée nucléaire de nos clients, ainsi que sur le développement de nos activités dans les énergies renouvelables » a déclaré pour sa part Luc Oursel, Président du Directoire.
Focus sur le Business Group (BG) Energies Renouvelables
Le carnet de commandes de l’entité "Energies Renouvelables" d’Areva atteignait 1,7 milliards d’euros au 31 décembre 2011, en baisse de 3,5 % par rapport à fin 2010.
Les contrats les plus significatifs remportés par le groupe au cours de l’année ont été d’une part un contrat majeur pour l’installation d’une unité solaire thermique à concentration couplée à la centrale à charbon de Kogan Creek, exploitée par CS Energy en Australie. Et d’autre part, un contrat portant sur la construction d’une centrale à biomasse au nord des Pays-Bas, pour un montant total pour le consortium de 155 millions d’euros.
Le chiffre d’affaires du BG Energies Renouvelables ressort à 297 millions d’euros pour l’année 2011, en forte hausse par rapport à 2010 (+ 98,2 % en données publiées) grâce à une croissance notable des activités Eolien Offshore avec la montée en puissance de la production en série de la turbine M5000 dans l’usine de Bremerhaven, en Allemagne.
curieux de prĂ©senter les choses ainsi, le BG Energies Renouvelables a-t-il vocation Ă reprĂ©senter un epart signaficative du Chiffre d’Affaires d’Areva?
Curieux quand mĂŞme cette stratĂ©gie industrielle… A l’Allemagne les emplois d’avenir, Ă la France ceux du passĂ©… Le jour ou Areva localisera ses premières usines d’Ă©olien en France (dans 2/3ans), les choses vont vraiment commencer Ă changer en France, peut-etre mĂŞme que la CGT ouvrira aussi les yeux sur les emplois d’avenir et cessera sa dĂ©fense idĂ©ologique du tout nuclĂ©aire. On pourra alors faire confiance Ă l’UMP pour rester les seuls, avec quelques communistes attardĂ©s, le FN et Chasse Peche Nature et Traditions pour dĂ©fendre notre modèle nuclĂ©aire du passĂ©.
en CA et carnets de commande, ce n’est qu’un dĂ©but, continuons le… Les emplois d’avenir, ah ! qhel beau thème d campagne (Ă©lectorale) C’est pas toi, c’est moi qui sais ce que l’avenir nous rĂ©serve, nuke vilain pas gentil, ENR, Ă sanctifier bĂ©atement etc… et si Areva se faisait, par exemple, le champion d’une filière nuke thorium, incomparablement plus sĂ»re que l’Uranium/Plutonium, le champion français, of course !
Pastilleverte, la filiere Torium, c’est de la science-fiction pour l’instant. Par contre Fukushima c’est un fait. Et des Eoliennes qui produisent de l’Ă©lectricitĂ© ca aussi c’est un fait.
Pastilleverte doit avoir des informations confidentielles pour affirmer que la filière thorium est incomparablement plus sĂ»re que l’uranium / plutonium. La filère thorium a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©e en grand dĂ©tail par la Canada et l’Inde dans les annĂ©es 70. Sans grand succès. Les problèmes techniques non rĂ©solus en rendaient l’Ă©conomie douteuse. Et ne justifiaient pas d’Ă©tudes de sĂ»retĂ© approfondies. La plupart des Ă©tudes ont Ă©tĂ© abandonnĂ©es. Peut-ĂŞtre est-il temps d’y revenir, mais les inconnues subsistent.
Un demi-milliard pour les consĂ©quences de Fukushima avec une grande partie du parc nuclĂ©aire japonais qui n’est plus raccordĂ© au rĂ©seau et les fermetures allemandes c’est en fait assez limitĂ©. Il faut rajouter l’aventure Uramin et compenser le tout par les ventes Ă EDF pour le parc français pour limiter la tombĂ©e dans le rouge. PS: Un carnet de commande de 50 milliards c’est bien mais sur quelles Ă©chĂ©ances et dans quels secteurs ?
il y a purtant quelques chercheurs français qui travaillent dessus pour amĂ©liorer (enfin espĂ©rons le) les problèmes « techniques »…. des annĂ©es 1970 (nous sompmes 40 ans plus tard…) peut-ĂŞtre que des budgets de recherche on trainĂ© sans contrĂ´le depuis 40 ans ? Le thorium est bien plus abondant, pour le cĂ´tĂ© « minerai fossile », La dissĂ©mination est quasiment impossible avec ce « combustible », et les dĂ©chĂ©tsde de bien moindre durĂ©e; C’est pas la panacĂ©e mais ça vaut peut ĂŞtre le coup de s’y pencher sĂ©rieusement avec les progès technologiques, Ă moins que, encore une fois, on laisse des projets d’avenir aux autres, pour… Lire plus »
Y’a pas que l’Ă©olien et la biomasse ! Areva se met aussi au solaire CSP. Pour le thorium on en a parle ici : jt.france2.fr/20h/ samedi 28 janvier 2012, Ă partir de la minute 18 et 20s. Et ici