Global Bioenergies a annoncé mardi la signature d’un partenariat avec le constructeur automobile Audi pour développer la production biologique d’isooctane, une essence haute performance, à partir d’isobutène.
Global Bioenergies** développe des procédés de conversion de ressources renouvelables en oléfines légères, les principaux intermédiaires de l’industrie pétrochimique. Son programme le plus avancé permet la production de bio-isobutène, une molécule aux applications multiples.
L’une de ces applications conduit à l’isooctane, le carburant de référence pour les moteurs à essence (indice d’octane de 100). L’isooctane est un carburant « drop-in », c’est-à-dire qu’il peut être mélangé aux carburants fossiles sans limite de proportion. Ainsi, il ne présente pas les inconvénients de limite de mélange et d’autonomie réduite du véhicule inhérents à d’autres biocarburants tels que l’éthanol ou l’isobutanol.
Audi est un précurseur de l’intégration à ses produits de solutions durables, sous plusieurs aspects.
Trois paramètres clé doivent être réunis pour qu’Audi investisse dans les biocarburants : la qualité du carburant pour assurer une compatibilité optimale avec ses moteurs à haute performance, l’empreinte environnementale notamment au regard des émissions de CO2, et enfin la nécessité d’utiliser des ressources qui n’entrent pas en compétition avec la production alimentaire.
"Nous avions récemment annoncé le début de notre phase de pilote industriel au Fraunhofer CBP à Leuna, qui permettra la production d’isobutène haute-pureté pouvant être utilisé dans diverses applications. Un point crucial dans notre partenariat avec Audi consistera à fournir de l’isooctane dérivé de l’isobutène biologique produit par ce pilote. De plus, la collaboration avec Audi nous permettra d’accentuer notre emphase sur l’utilisation de ressources végétales pérennes" a commenté Thomas Buhl, directeur du Business Development de Global Bioenergies.
L’accord prévoit également la possibilité pour Audi d’acquérir, durant ce partenariat d’une durée de deux ans, des actions Global Bioenergies correspondant à moins de 2% de son capital.
** société cotée sur le NYSE Alternext Paris
Félicitations à Global Bioenergies, société FRANCAISE (ce n’est pas précisé dans l’article). L’idée est intéressante : demander aux microorganismes de produire un hydrocarbure gazeux, plus facile à récupérer que l’éthanol qu’il faut distiller à grands renforts d’énergie, et qui s’élimine pour ne pas empoisonner les microorganisme.
Lorsque pour la France seulement,on sera capable d’en produire ou synthétiser environ cinq millions de tonnes/an ,(au moins),pour 10 millions de véhicules à essence,on pourra en reparler sérieusement. Sinon,ça fait anecdotique.