Tous ceux qui désirent une voiture peu polluante devraient se tourner vers les voitures hybrides ou à gaz naturel ; pour ce qui est des émissions de CO2, elles obtiennent de bien meilleurs résultats que les voitures à essence ou diesel.
L’Empa a réalisé sur mandat de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) une étude sur le comportement d’émission des voitures hybrides. Comparées aux voitures à gaz naturel, les voitures hybrides marquent des points en circulation urbaine, alors que les voitures à gaz naturel sont plus propres sur autoroute.
Les voitures hybrides ou à gaz naturel émettent nettement moins de dioxyde de carbone (CO2) que les voitures à essence. Dans une étude effectuée sur mandat de l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) publiée récemment, l’Empa a examiné le comportement d’émission de CO2 de voitures hybrides actuelles. Les conclusions de la comparaison avec les voitures à essence ou diesel: en ville ce sont les voitures hybrides qui sont les plus propres et sur autoroute, les voitures à gaz naturel. Hors agglomération toutes deux obtiennent des résultats à peu près aussi bons. En «exploitation mixte», autrement dit en conduite quotidienne réelle, ces deux concepts de motorisation permettent une réduction des émissions de CO2 qui peut atteindre jusqu’à 25 pour-cent par rapport aux voitures à essence conventionnelles; ils constituent ainsi, à côté des carburants renouvelables tels que le biogaz ou le bioéthanol produits à partir de déchets, une mesure technique immédiatement applicable pour réduire les émissions de CO2.
Une comparaison en laboratoire dans des conditions proches de la pratique
Dans cette étude, l’ingénieur de l’Empa Robert Alvarez et ses collègues ont comparé la consommation de trois voitures hybrides de types différents. Leur profil de consommation a été déterminé sur un banc d’essai à rouleaux d’une part avec le cycle de conduite prescrit par les normes de mesure des émissions de polluants et d’autre part aussi avec des profils de conduite «réels» correspondant mieux à la pratique de la conduite quotidienne en ville, hors agglomération et sur autoroute. Par ailleurs, ces chercheurs ont déterminé la quantité de courant récupérée lors du freinage et la consommation d’électricité tirée de la batterie de puissance pour soutenir le couple du moteur à combustion interne.
La comparaison avec des voitures à essence conventionnelles montre qu’en conduite urbaine les voitures hybrides ont un rendement deux fois plus élevé, ce qui exerce un effet positif correspondant sur leur consommation et leurs émissions de CO2.
Le nombre élevé des accélérations rapides et des freinages ainsi que la vitesse moyennement élevée dans ce mode de conduite «stop and go» conviennent particulièrement bien aux voitures hybrides. La voiture hybride totale, qui peut aussi parcourir de courts trajets uniquement avec son moteur électrique a obtenu là de meilleurs résultats que la voiture hybride sans possibilité de fonctionnement «tout électrique» (appelée hybride douce ou hybride moyenne) ou l’hybride de catégorie supérieure qui, du fait de son poids élevé, est très souvent équipée d’un moteur à combustion plus puissant et d’un moteur électrique plus petit.
Par contre, hors agglomération, la consommation de carburant et les émissions de CO2 des voitures hybrides ne sont que faiblement inférieures à celles des voitures à essence et elles sont même du même ordre de grandeur sur autoroute. Du fait de la puissance élevée que requièrent les vitesses élevées hors agglomération, le moteur électrique ne peut plus guère soutenir le moteur à combustion. En résumé: les voitures hybrides sont donc idéales comme véhicule urbain.
Une autre alternative : les voitures à gaz naturel
Les voitures à gaz naturel constituent aussi une alternative pour la réduction des émissions de CO2. Bien que techniquement largement identiques aux voitures à essence, elles émettent toutefois moins de CO2 car le gaz naturel renferme moins de carbone que l’essence.
En conduite urbaine, leurs émissions de CO2 sont de 20 à 25 pour-cent inférieures à celles des voitures à essence tout en restant cependant supérieures à celles des hybrides totales (voir graphique). Hors agglomération, les voitures à gaz naturel et les voitures hybrides sont aussi propres les unes que les autres; sur autoroute, les véhicules à gaz naturel émettent même moins de CO2 que les hybrides totales.
Sur les trois profils de conduite, les émissions totales des voitures à gaz naturel sont tout à fait comparables à celles des voitures hybrides, et même inférieures en conduite essentiellement sur autoroute et hors agglomération.
A court terme, la solution de mobilité la plus astucieuse reste certainement un « hybride » électricité-gaz naturel. Si le moteur électrique permet de parcourir une cinquantaine de km, le GN venant après, la consommation de fossiles connaîtra une baisse très significative…pour peu que l’électricité soit fournie par des ENR !
Reste qu’on ne parle jamais de l' »énergie grise » de ce type de véhicule, les émissions de CO2 sont loin d’être le seul paramètre à tenir en compte avant de se lancer dans de nouvelles voies technologiques, surtout sur un marché de cette taille. La fabrication des voitures hybrides, avec leur électronique, leurs batteries, leur matériaux composites, … nécessite beaucoup plus d’énergie qu’une voiture « classique » ce qui devrait être tenu en compte pour pouvoir réellement parler d’un gain pour l’environnement. Existe t’il suffisamment d’études à ce sujet?
Pour répondre en partie qdegroot lire cet article paru en début de moi. De toute façon, les kilomètres les moins poluant c’est ceux que l’on ne fait pas!
en plus de l’énergie grise, sujet très important, il faut savoir ce qu’on appelle une voiture « propre », le CO2 n’étant pas « sale » ! Voir les Diesel en ville, moins émetteurs de CO2, mais bien plus « sales » et polluants :, NOx et particules, même avec les FAP, pas encore génralisés au niveau du parc total;
Hélas, on est aujourd’hui incapables de faire un moteur « stop and go » à gaz, les aléas d’allumage étant trop importants. Donc, pas de véhicules hybrides à gaz ! Bien cordialement
je ne comprends pas très bien votre point de vue : Une voiture hybride n’est pas vraiment plus complexe qu’une autre voiture moderne : de l’électronique, des matériaux composites, des boîtes automatiques… La vraie différence, c’est les batteries, mais elles sont légères et peu polluantes si on compare avec les véhicules 100% électriques ! Dans le principe, l’hybride récupère l’énergie des decellérations, du freinage et des déescentes : Elle est là l’idée géniale que l’on a pas su avoir à temps en europe. Elle est géniale, cette idée, parce qu’elle modifie considérablement la façon de conduire : Au volant d’une hybride on anticipe beaucoup plus qu’avant, on lève le pied, on écoute la musique dans le silence presque total de l’habitacle, on organise des réunions téléphoniques !
Attention : Vous faites une confusion entre voiture électrique et voiture hybride ! La voiture électrique va poser des problèmes de surcharges sur les lignes EDF pour les charges rapides et des problèmes pour l’élimination chimique des composants de leursénormes batteries. La voiture hybride a une batterie tampon de taille plutôt modeste ne permettant l’autonomie totale à pleine charge sur route plane que durant 5 minutes ! Mais la recharge est gratuite : c’est l’énergie des freinages, des descentes, des décélérations !!!
c’est la solution la plus sûre et la plus simple : un mini-réacteur nucléaire à installer sur le siège arrière entre la belle-mère et le coffre ? pardon par avance à toutes celles qui ne sont pas d’accord…
Il semblerait pourtant que les véhicules au hybrides/gaz soient techniquement réalisables. Voir les liens suivants :
On a fait la tour Eiffel alors que la seule énergie utilisée en plus de la nôtre était celle du cheval. On a respecté l’équilibre naturel de la vie en restant à notre place, c’est à dire en se déplaçant à une vitesse maximum de 6 Km/h. Rester à sa place est la solution pour que l’être humain connaisse un XXII ème siècle et des suivants, grâce qu Projet Back-Card décrit sur le site internet : projetbackcard.fr. D’accord il faut lire, comprendre, réfléchir, et être sesponsable, mais si on ne pense plus, qu’on continue à nier le bon-sens au profit de la théocratie de l’argent-dieu britannique, et qu’on insiste à se conduire comme des animaux, il sera normal de finir par se faire manger par les anglais. Avec confiance au bon-sens français inspiré par celui qui a fait le monde, et qui a été utilisé pour concevoir le Projet Back-Card on pourra dire encore : Vive la France. Richard BADO.