Lorsque l’on procède à l’extraction du pétrole, une immense quantité de gaz naturel est acheminée vers la surface du globe et au lieu de l’utiliser à bon escient, les compagnies pétrolières brûlent cette précieuse matière première, considérée aujourd’hui comme une ressource énergétique primordiale pour l’avenir.
Ce processus dit de « gas flaring » fait disparaître chaque année l’équivalent du tiers des besoins européens en gaz naturel, tandis que 400 millions de tonnes de gaz à effet de serre sont relâchées dans l’atmosphère. Il semble toutefois que ce phénomène n’inquiète pas outre mesure les compagnies pétrolières, dont l’unique but reste de puiser dans les réserves d’or noir, au plus vite.
Si ce sont surtout les populations de pays africains comme le Nigeria qui pâtissent de l’exploitation pétrolière, la Russie, plus gros fournisseur de pétrole de l’Europe, est championne du monde en matière de gaspillage de gaz naturel. Pourquoi les compagnies pétrolières du monde entier brûlent-elles sans vergogne ces précieuses ressources ? Et surtout, pourquoi personne ne semble-t-il s’en soucier ?
Arte a diffusé mardi soir un documentaire édifiant de 52 minutes sur ce procédé encore trop méconnu du grand public (voir la vidéo ci-dessous).
Extraits :
« Nous avons tous besoin de pétrole. Sans cette matière première pas de mobilité. A eux seuls, les européens consomment 2,5 milliards de litre par jour. »
« On le sait peu, mais lors de l’extraction de pétrole on extrait également du gaz naturel. Plutôt que d’utiliser cette précieuse matière première on choisit généralement de la faire brûler, de la gaspiller et de la rejeter dans l’atmosphère où elle contribue au dérèglement climatique. Visiblement pour les groupes pétroliers, seul compte l’argent rapide ! »
« La combustion de ce gaz produit chaque année 400 millions de tonnes de gaz à effet de serre, autant que toutes les voitures d’Allemagne, de France et de GB réunis. Dans des pays comme la Russie, le Gabon ou – comme ici- au Nigeria les multinationales pétrolières font des affaires au dépend des individus et de l’environnement. »
« Des quantités incroyables de dioxine de carbone sont rejetées dans l’air ici. C’est du gaz, et on l’enflamme, tous les jours, 24h / 24h, sans arrêt. Vous voyez bien que Shell détruit notre village , vous sentez la chaleur … » indique dans le reportage le militant écologiste nigérian, Omoberayen Efeturi.
Mais, « la chaleur et le carbone ne sont pas les seuls problèmes ». En effet, « Les torchères émettent également de l’oxyde azotique, du monoxyde de carbone, du benzène et du dioxyde de soufre, uniquement des substances hautement toxiques. »
Durant ces 10 dernières années 1.500 milliards de m3 de gaz ont été gaspillés par les groupes pétroliers. « Les gaz associés pourraient approvisionner toute l’Allemagne en électricité, le charbon et le nucléaire seraient alors superflus »
Vous pouvez également accéder au documentaire à cette adresse : « Carbonisés«
Une des premières questions à se poser c’est de savoir exactement ce que coûte la transformation du gaz considéré comme « gratuit » en pétrole. Le gaspillage vient du délai avant d’avoir du pétrole à mettre sur le marché. Pourquoi ne pas utiliser les options et vendre le pétrole à l’avance. Les compagnies savent très bien comment faire.
Si ces industriels ne valorisent pas cette ressource gazière, qui vaut pourtant elle aussi de l’or, ils doivent bien avoir une raison (non rentabilité, gaz impropre à la consommation, je sais pas). Expliquer ces raisons serait sans doute un peu plus intéressant et constructif que simplement jetter l’opprobe sur les habituels vilains industriels, comme le fait Arte. Ainsi plutôt que de lapider tel ou tel groupe pétrolier et en repartir la conscience toute régénérée en voiture ou en scooter, on pourrait réfléchir à des solutions (subventions, nouvelles technologies) pour éviter ce qui semble être un gigantesque gachi polluant.
Je pense surtout que vous n’avez pas fait l’effort de visionner la vidéo. Car dans le cas contraire vous auriez les réponses aux questions que vous même, vous vous posez …. Et oui, les raisons sont toujours les mêmes : coûts, coûts et coûts ; bénéfices, bénéfices, et bénéfices
Au cas où ce n’aurait pas été clair, mon coup de gueule n’était absolument pas dirigé contre vous, mais contre Arte, et Enerzine qui relait cette bouillie écolobobo. Par ailleurs cet article est symptomatique de la crise que rencontre la presse en ce moment : Avec la baisse des revenus vient la baisse de la qualité. Et là où autrefois la presse faisait des articles de fond clairs et construits on se retrouve aujourd’hui avec des pages et des pages de pubs entrecoupés de quelques articles type radio-trottoir. Les vrais problèmes sont tout juste effleurés et les médias ne cherchent qu’à se garantir une audience maximale en pondant des trucs misérabilistes à souhait : Voulez vous me dire ce que l’interview du pauvre petit militant écologiste africain apporte à la compréhension du problème des torchères ?!? Au final on ressort de cet article la larme à l’oeil, mais sans avoir compris l’orgine du problème. C’est quand même quelque chose !!!!
« Des quantités incroyables de dioxine de carbone… » DIOXYDE DE CARBONE !! C’est une faute de frappe, mais vue l’orientation de l’article, c’est ambigü. Je pense qu’il faudrait corriger même si on n’empêchera pas les articles orientés d’inverser une lettre pour provoquer l’hystérie… Ce qui est franchement louche de la part des lecteurs, c’est d’hurler contre l’industrie et de prendre sa bagnole pour aller se faire un drive in au mc do… (je le fais moi-même mais je ne hurle pas contre l’industrie pétrolière) L’argent, rien que l’argent, rien d’autre que l’argent… Ce genre de prose me rappelle mon adolescence, ce n’est ni faux ni vrai, juste un angle de vue. Personne ne nous oblige à consommer de pétrole. Mais puisqu’on est dépendants, il faudrait parler solutions au lieu de ne voir le diable que chez les autres. Une partie de ce gaz est inexploitable car concentré sous forte pression dans de petites poches, il remonte vers la surface de façon aléatoire mettant en danger la vie des travailleurs et des riverains. Les torchères sont une sorte de soupape. Mieux vaut du CO2 que du méthane dans l’atmosphère !! Une autre partie pourrait être canalisée dans des pipelines mais combien de milliers de km avant le premier noeud gazier pour distribuer ce gaz??? Je suis d’accord pour faire pression sur les grands pétroliers pour qu’ils fassent plus d’efforts mais je pense que cela ne porte que sur une petite fraction de ce gaz. Enfin on pourrait le transporter, mais à -161° , seuls les gros méthaniers qui sont les navires les plus complexes et couteux de l’histoire humaine, savent le faire. Le gaz est complexe à manipuler et à transporter , on ne peut pas le faire pour de petites qtés à moins d’accepter de l’acheter à 10x son prix La seule solution est d’arrèter de forer pour le pétrole. C’est la vérité que personne ne veut entendre , c’est pourtant le pétrole qui motive ce gachis. Si vous européens bien nourris, n’étiez pas prets à le payer 2€ par litre, personne ne serait allé percer un trou dans ces poches de gaz. Honte à ceux qui en consomment, ce sont eux les vrais donneurs d’ordre !
En y réfléchissant, on pourrait aussi le convertir en electricité sur place et en faire bénéficier les riverains. Cela suppose qu’il existe un réseau electrique pas trop loin. Ce serait sans doute la seule solution viable, les autres couteraient des milliards…. Si vous n’avez pas ces milliards à investir dans la minute .. autant se taire.
D’un point de vue climatique, il vaut mieux bruler le gaz naturel que de le laisser partir dans l’atmosphère. Le CH4 a un pouvoir de rechauffemenent global (PRG) 21 fois plus élevé que le Dioxyde de Carbone (CO2). On pourrait donc même dire que quand on brûle du gaz naturel, on réduit les émissions de gaz à effet de serre !
Je travaille dans une compagnie pétrolière qui, comme beaucoup d’autres, torche une bonne partie du gaz associé. Effectivement si les méchants industriels le brûlent, c’est qu’il n’y a pas de marché. Et oui c’est triste mais on est dans une société capitaliste et je ne connais pas de compagnie privée qui soit philanthrope. Il y a des solutions : taxe progressives du carbone, pour laisser aux industriels le temps d’investir dans la valorisation : électricité, engrais, GNL pour l’export (mais nécessite d’énormes investissements). Avec la hausse du prix du gaz c’est souvent rentable, et au pire la rente pétrolière baisse un peu. C’est au politiques d’inciter les entreprises par des lois, les entreprises n’ont jamais été vertes d’elles même pour d’autre raisons que du green washing.
A partir de la minute 22, on vous explique comment solutionner le « torchage »… Bien sûr la philosophie n’est plus la même : il ne s’agit plus de cupidité immédiate mais de « générations futures »… FONDAMENTALEMENT DIFFERENT (et pas écolo-bobo). En clair, les multinationales du pétrole polluent le « bien commun de l’humanité » au profit d’une minorité et ne partage évidemment pas les bénéfices qu’elles en tirent (à la minute 29 on vous explique pourquoi ces compagnies ne veulent pas le faire).
Défendre les torchères est tout simplement IDIOT. Le faire en critiquant ceux qui nous le donne à voir est non seulement IDIOT mais intelectuellement malhonnête. Pas besoin de longue démonstration sur ces points. Que dire de ce dernier procédé à plusieurs qui consiste à dénigrer et conspuer les téléspectateurs que nsou sommes tous, éberlués et révoltés par ces images et ce qu’elles nous donne à penser? C’est tout simplement le comble… Certains intevants ici sont ils payés par leur industrie pour soutenir l’insoutenable? SOnt ils à ce point enfermés dans des concetions préhistorique de l’industrie pour ne même pas entrevoir leur propre absurdité? Sont ils intelligents et d’une extrême mauvaise foi ou très très BETES, et tout aussi nuisibles? Soyons simples dans nos raisonnements. Tout le monde sait quels efforts faramineux et couteux nous investissons TOUS pour concevoir et mettre en oeuvre des systèmes de production d’énergie et d’économie d’énergie. Un simple panneau solaire thermique est déjà très « complexe » et long à amortir. Nos ingénieurs automobile déploient des trèsors de technologie pour économiser des 3 à 5% de carburants. Nous forons la terre sur des km pour mettre en place la géothermie industrielle. Et certains continuenet de soutenir que le brulage dans l’atmosphère des gaz du pétrole sont la seule solution viable économiquement? On croit rêver. Mettez moi un torchère (une petite!) dans mon jardin et je suis millionaire en quelques années !!! C’est une véritable mine d’or, personne en peut dire le contraire, mais une mine d’or toutefois légèrement moins rentable que le pétrole lui même. C’est là que tout s’éclaire. A choisir, Shell, se concentre sur le pétrole qui lui procure des rendements FINANCIERS largement plus concentrés, d’autnat plus concentré qu’elle n’est pas contrainte de traiter le gaz. Le gaz est donc un déchet pour cette industrie! Ne pouvons critiquer le traitement qui est fait de ce déchet? Disons le clairement, c’est une honte définitive! Nos génératiosn futures regarderons ces images sans pitié, et nous condamnerons comme nosu condamnons nos ancêtres polueurs cupides et invétérés, si toutefois ces générations ont encore le moyens de regarder des images…
@ European : Je n’ai en effet pas vu qu’il y avait une vidéo car elle est bloquée par le réseau de mon entreprise. Par ailleurs, qu’un Shell ou un Total ne fasse rien d’autre que maximiser son profit est le principe même d’une entreprise commerciale… C’est à l’appareil législatif de mettre en place des réglementations appropriées. Et comme l’ont bien dit certains, il vaudrait mieux se calmer sur la vindication populaire envers les pétroliers, car tout le monde utilise directement ou indirectement du pétrole et est donc d’une certaine manière complice. @ Lionel_fr : En effet, cela semblerait intéressant d’au moins utiliser cette énergie sur place, sous forme de chaleur ou d’électricité pour améliorer le rendrement de l’installation. Mais encore une fois ces industriels ont probablement étudié la question et n’ont besoin que d’une réglementation pour les pousser à sauter le pas.
Un des 3 piliers du développement durable (DD) est l’économie…. Honte au gaspillage en général, certes, mais… Ce n’est pas parce que ça passe sur Arte que c’est du 100% vrai, objectif, étayé etc… (et récirpoquement…) Le plus grand danger me semble être (si c’est bien vrai…) dans les émissions toxiques liées au torchage, plus que dans l’émission de CO2, par ailleurs bien moins grace que l’émission direct du gaz (CH4), comme dit dans un des posts ! Mais comme d’habitude, des « petits » et des « pauvres » sont les premiers à en pâtir (villages nigérians ou paysans russes), et ça c’est à la fois bien vrai et un peu « facile » pour faire pleurer dans les chaumières (occidentales); Enfin, gros avantage de ce genre d’éissions (de TV), pas de souci on sait tout de suite où sont les « truands/méchants » et les « bons » (mais où sont les « brutes » ?). (pourquoi honte à Shell seulement ?, Stephsea serait-il payé par un de ses concurrents ?)
Parler de racisme ? Parce qu’il y aurait énormément d’argent à se faire, mais pour des raisons idéologiques, les pétroliers n’en voudraient pas ? Très fort ! « les torchères c’est pas une question de rentabilité, la rentabilité elle existe. C’est une question de marché intérieur : le gaz naturel est un marché local » Il n’y a pas suffisamment de marché local, et ce n’est pas les pétroliers qui vont faire un réseau de gaz de ville effectivement. Le marché est régional, et là c’est une question de rentabilité : actuellement il y a des programmes d’arrêt de gaz torché, en Angola par exemple, mais il faut lacher 9 Milliard de dollar pour faire l’usine. Donc si c’est une question de rentabilité.
Je suis étonné par la tournure que prend le débat … est il rentable de ne plus bruler ces gaz en torchere ? On s’en moque ! Les groupes pétroliers tirent des profits collossaux de l’exploitation de ces gisements… il faut leur rendre obligatoire un autre traitement de ces gaz POINT. On ne se demande pas si il est rentable pour un industriel de faire traiter ces déchet plutot que de les déverser directement dans la nature, et celà me semble être du même ordre. L’exploitation pour produir de l’électricité peut être une alternative intéressante dans les cas où la logistique liée au traitement et à l’acheminement de ce gaz est trop complexe. Des engagement avaient étés pris par les pétroliers dans ce domaine depuis longtemps, il faut passer à l’action.
comme le dit seb c’est une histoire de traitement des déchets. les producteurs pétroliers, doivent disposer d’une filière pour leurs goudrons et autres rejets et il n’en aurait pas pour les gaz brulé dans les torchères? c’ est une histoire de normes, législation, et d’habitudes! quoi de plus simple (mais avec un coût)! que de détourner le tuyau de la torchère vers un équipement de traitement du gaz? comment font donc les producteurs de gaz? les technologies existent. l’énergie récupérée, pourrait servir sur place, au site de production et/ou aux habitants de la zone (lumière et gestion de la température pour les écoles (dur d’étudier avec du 40-50 degrés à l’ombre!), frigos pour conserver les aliments ou les médicaments, énergie pour les pompes à eau, les moulins, etc, etc, ce ne sont pas les possibilités qui manquent.
Apparemment les cols blancs de l’industrie nucléaire ne sont pas racistes puisqu’ils ont fait du business avec l’Afrique du sud en leur vendant 2 REP 900MWe : Seuls les cadres du pétrolier seraient racistes et incompétents ? Ou bien il y aurait d’autres industries dans ce cas là ? Le textile ? L’agroalimentaire ? Expliquez nous Chelya ! Ridicule…
Les voilà les dialecticiens à l’oeuvre: Pour défendre la cause purissime qu’est le CO², salissons toute autre source de particules,…. donc le gaz brûlé en torchère sur le puits de pétrole. Ce fut vrai jusqu’à il y a 20ans, il suffisant de prendre l’avion Paris-Singapour de nuit pour voir ces illuminations des mille et unes nuits. Fini maintenant, le gaz c’est du fric, donc on le canalise vers un terminal liquéfacteur ou vers une usine à engrais ammoniaqué: plus facile de transporter une poudre lourde nécessaire de toutes façons plutôt que du gaz liquéfié. Donc tout cette tentative de propagande éclate comme une bulle de savon sur un pétale de fleur: on nous bourre encore le mou… et on nous prend pour des imbéciles
Ne pleure plus, frère: Le fameux réchauffement climatique n’est que propagande à motivation obscure. dans 10ans plus personne n’osera le défendre car l’évidence finira par éclater à la figure de l’homme de la rue: La Terre ne se réchauffe plus depuis 10 ans et le Soleil entre dans une phase négative d’environ deux petits siècles; il suffit de lire le passé depuis 1200 ans inscrit dans les arbres, les sédiments, etc que d’obscurs chercheurs inlassablement accumulent. Mais comme ils sont à contrevent de la « mode réchauffiste » actuelle, on les barre dans les média. Ce qui est bienen Sciences, c’est que la vérité finit toujours par sortir et la nouvelle génération qui l’établiera pourra alors ricaner des vieux connards des lustres précédents qui ont passé leur temps à proclamer l’Apocalypse CO².
Pourquoi les producteurs petroliers seraient ils à l’abri une reglmentation stricte de la gestion de leur ‘dechets’ et polluants, quand les utilisateurs de leur produits risquent être obligés de ‘polluer plus propre’ ou mourir ? Tel que la directive MARPOL évoqué ici: Qui imposera à certains armateurs (dont mon propre employeur !) soit des obligations draconniennes soit un ‘dépot de bilan’, faute de pouvoir être ‘dans les clous’ ! A noter que le bateau dans image et celui que je ‘travaille’ au quotidien dans mon role de chef d’escale adjoint dans notre port Breton, et qu’il y a quelques jours j’ai du écouter notre direction annoncer un ‘plan de rigueur’ pour assurer notre survie, ou la directive MARPOL flottait dans l’air comme un épouventail ! Qu’on doit ‘polluer plus propre’ dans l’utilisation de notre carburant, et chercher toutes les options de rationilisation possibles pour en economiser, soit. Mais que les producteurs de ce même carburant soit eux aussi obligés de ‘polluer plus propre’ et ‘gaspiller’ le moins possible dans leur exploitation de leurs resources ! trimtab
Tout le monde que le réchauffement climatique est une tarte à la crème et qu’on (les humains et autres êtres vivants) ne risquent rien pas plus que les générations futures. Pourtant, sachant cela, je ne peux m’empêcher d’avoir un doute bien que n’étant pas scientifique : Mais bon si c’est une blague, on pourra dire que les Chinois l’avaient bien compris en brûlant de plus en plus de charbon !
si le rechauffement climatique est une contre-verite… a qui profite le crime ? quel interet à propager cette information ? concernant le torchage, d accord pour rendre obligatoire le traitement des gaz. les compagnies petrolieres ont tres largement les moyens de le faire mais…. cupidité + fonds de pension + collusion politique = z avez qu a crever dans vos pov’bouges… nous on vit sur la riviera !!! ho, ho, ho…
@Bren : rentabilité du gaz de torchères Merci pour votre remarque pleine de bon sens. Si le gaz torché pouvait être rentable, il le serait déjà. L’évidence même, mais l’on préfère s’émouvoir et jeter la pierre, quand la vraie pierre est dans notre jardin. « Consommateurs acteurs » est un concept qui échappe encore trop aux concitoyens. @Seb : taxe et lex Pensez-vous vraiment que la coercition soit la méthode la plus effiface et la meilleure démocratiquement ? S’il est possible de rendre rentable ce gaz, autant faire d’une pierre deux coups, autant enter dans une politique gagnant-gagnant ! La carotte et le bâton, toujours. Pierre
Même si le réchauffement climatique était une illusion (mais voulez-vous prendre ce pari ?), ça ne chage pas grand chose au combat : les ressources énergétiques et en matériau se tarrissent, les déchets s’accumulent, l’environnement humain et naturel se dégrade. La question de notre empreinte écologique reste de toute façon entière. @Dan1 Votre article commence par un graph portant sur… les 4 dernières années. L’échelle fait le reste. Cette synthèse climatologique est peut-être intéressante malgré tout ; une de plus dans la lignée de la « Vérité » d’Al Gore.
Dernière chose – Enerzine est gratuit. Tout est dit : sensationnalisme ou pas, Enerzine n’a pas de compte à rendre à ses lecteurs, puisque nous ne payons rien. Le rapport qualité/prix est donc infini et nous n’avons rien à dire. Tout au plus pouvons-nous suggérer ou râler. Si l’on cherche des articles poussés et de qualité, il nous reste à trouver une source d’information alternative et payante qui cible les mêmes sujets. En connaissez-vous ?
Je reviens un instant sur mes propos plus haut. J’enregistre la remarque car je citais Shell seulement. En effet, c’est EXTREMEMENT réducteur! Mais il faut faire court et simple, d’où le slogan contre Shell. J’aimerais être apointé par un pétrolier, gagner du fric à gogo pour pourrir la planète (défendre les torchères sous des prétextes carrément débiles par exemple), et rouler en berline à 300gr de CO2/km (ou +?). Mais je ne suis qu’un petit con éffaré, pris dans la lumière des phares comme le hérisson qui va se faire écraser. Mais j’utilise ma grande gueule (de hérisson presque écrasé) quand je lis des inepties négationnistes juste après avoir vue des horreurs bien réelles, même si comme certain ergoteurs ici, on peut toujours couper les cheveux et autres capilarités en quatre, ou en mille, ou même en nano particules. Nous connaissons ce discours d’ingénieur relativiste omniscient qui pisse sur la télé à cause de ses aproximations, et pisse encore sur les téléspectateurs assez cons pour se goinfrer de cette sous culture. Et pourtant, il reste des « ingénieurs » non relativistes, non cyniques, des ingénieux affectifs qui continuent (les connards…) de penser que les calories d’une torchère, c’est de l’or en barre et du poison en même temps. J’ai ouvert plus haut sur la notion de déchet. Pas besoin d’aller plus loin. La honte est décuplée ici, sur tous les acteurs privés et institutionnels, car ce déchet est une formidable richesse dont on nous prive sciemment, et qui non exploitée nous empoisonne tous. Point.
@ gp : Que Enerzine soit gratuit ou payant ne change rien puisque mon commentaire portait sur toute la presse, gratuite comme payante (en premier lieu de grands quotidien, auxquels je suis pourtant abonné). Et je vous rassure, même payante votre choix se limite à acheter ou pas acheter. Après la rédaction publie ce qu’elle veut. Par ailleurs Enerzine rend un service tellement valable que je m’y connecte tout le long de la journée. La tendance que je dénonce est générale, et est la faute de nous tous qui voulont des articles de plus en plus sensationnalistes. On n’y peut rien. @ chelya : Que je sache, nous n’avons pas cessé de leur vendre de l’uranium et des services à la chute de l’apartheid ??? Mon exemple ne faisait que tenter de démontrer le caractère stupide et insultant de vos accusations de racisme mais si vous ne le comprenez pas, tant pis pour vous.
Ci joint la reponse d’un expert du monde du petrole a qui j’ai mentionne ce sujet: Sur le fond c’est vrai que celà heurte la logique et les bons sentiments Toutefois 1. Ce n’est pas du « gaz naturel » (GNL en français/et bien sûr LNG en anglais) qui est flaré, torché mais principalement du butane et du propane soit des gaz de pétrole ou LPG/GPL (celui que l’on trouve à la pompe, ou dans les bouteilles butagaz). 2. Le LNG est ce qu’on appelle le méthane (le bon gaz propre), dont la formation en sous-sol, les réserves, l’extraction, la production et le transport sont TOTALEMENT déconnectées de celle du pétrole (et du GPL) 3. Pour quoi faire simple quand on peut faire compliqué?? Il y a deux sortes de GPL : celui qui est piégé dans la réserve de pétrole, plein de produits dégueulasses annexes qui le rendent impropre à la consommation tel quel, c’est lui qu’on flare/torche, et celui qui -dissous dans le pétrole brut- est récupéré dans les raffineries lors du processing du brut (le dégazage du brut est une opération OBLIGATOIRE pour que sous certaines conditions il ne devienne pas explosif). Dans la raffinerie, le GPL est « naturellement » (avec les autres extraits) filtré, propri, nettoyé et mis en bouteilles: c’est lui que l’on consomme mais comme il y en a trop, tu remarqueras en passant près d’une raffinerie (Fos, Kaohsiung par exp.) il y a également des flaring tower. 4. Pourquoi le brûle-t-on? : Ce que l’on récupère en raffinerie suffit à la consommation mondiale…il y en a même presque de trop. Le coût de la mise en condition pour le rendre commercialement se calcule « à la marge ». Mais économiquement, il ne fait pas sens de monter dans les pays développés une industrie spécifique à très grande échelle pour traiter et processer ce GPL de façon spécifique/indépendante, alors que celui récupéré par le processing du pétrole suffit assez largement. Pour info, le brut est transporté sur des navires de 170 à 320.000Tonnes, le Propane et le Butane soit sous pression (navire de 5/8.000T maximum) ou sous léger froid (navire de 30 à 45.000T et quelques uns de 85.000M3), voire une combinaison des deux pression et froid….Quant au GNL, ce sont des navires de 160 à 220.000M3, réfrigérés à -173°C je dis bien CENT SOIXANTE TREIZE) hyper sophistiqués et qui coûtent environ 200M$ pour les plus petites des deux tailles.
C’est juste un problème politique, ceux sont des états faibles ou corrompus qui donc n’ont aucun intérêts à défendre leurs populations contre la pollution en général. Dernièrement l’exemple du gaz de schiste est éloquant, cela ne poserai aucun problème au Nigeria mais en France les politiciens aux répondus aux griefs de la population, ce qui est d’ailleurs leurs fonctions normales dans une démocratie qui fonctionnelle et non corrompu.