Chine : une centrale solaire (CPV) de plusieurs mégawatts

Un projet photovoltaïque à concentration (CPV) de 20 mégawatts à Hami, une ville située en bordure du désert de Gobi dans la province chinoise du Xinjiang, a obtenu un financement de 200 millions de Yuans (environ 32,7 millions de dollars) de la China Development Bank (CDB).

Ce projet de taille industrielle, dont la centrale pilote de 3 mégawatts initiale a été annoncée par Focusic et Soitec en 2011, est le premier basé sur la technologie CPV à recevoir un prêt de la CDB. C’est aussi la première grande centrale CPV qui obtient un tel financement en Chine.

"Nous sommes très heureux de recevoir ce très important prêt pour installer notre première centrale CPV de 20 MWc", a déclaré Ma Wenxing, directeur général de Focusic . "La centrale pilote utilisant la technologie de Soitec s’est avérée parfaitement adaptée au nord-ouest de notre pays, nous avons maintenant hâte de nous connecter au réseau et de commencer à produire de l’électricité".

Le français Soitec aura pour mission de fournir pour l’ensemble du projet, la nouvelle génération de ses modules à haut rendement. A ce jour, Focusic précise avoir commandé 8,5 MWc sur les 20 MWc.

D’une puissance installée de 3 MW, la centrale devrait commencer à alimenter le réseau électrique local d’ici la fin de cette année. La capacité électrique devrait ensuite grimper progressivement au fur et à mesure de la construction, dont une nouvelle tranche devrait être achevée pour 2014.

"Le CPV peut jouer un rôle important dans l’atteinte des objectifs d’énergies renouvelables de la Chine", a déclaré Gaetan Borgers , vice-président de la division Energie solaire de Soitec. "Cela représente une étape très importante dans notre stratégie de développement et une preuve de la puissance de notre technologie. Alors que nous poursuivons notre travail avec Focusic, nous nous réjouissons de pouvoir développer des projets en Chine."

Avec une efficacité pouvant atteindre plus de 30 % et des coûts d’installation et de maintenance réduits, la technologie CPV demeure une solution compétitive pour produire d’importants volumes d’électricité dans les régions bénéficiant d’un taux d’ensoleillement (DNI) élevé. De telles régions représentent une surface d’environ 1,3 million de km² en Chine. Par ailleurs, la demande chinoise d’électricité est considérable, et en constante augmentation.

Déjà installée dans 18 pays dans le monde entier, la technologie CPV de Soitec a démontré son intérêt pour produire de l’énergie solaire à un coût compétitif, notamment grâce à un rendement de production plus élevé durant les heures d’ensoleillement. Fonctionnant à des températures ambiantes très élevées sans nécessiter d’eau pour le refroidissement, son impact sur l’environnement est minime, ce qui la rend parfaitement adaptée pour une utilisation dans des zones désertiques.

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Ngouka

Termes de Références HELIOS RCA I Contexte et Justification La République Centrafricaine développe un programme énergétique hydroélectrique mais le besoin réel est de 80 méga watts alors qu’ENERCA ne fournit que 27 mégawatts d’où les délestages à tout instant et en tout lieu. Référons nous ainsi à la déclaration du Président djiboutien, Omar GUELLEH le 19 août 2012 sur Africa 24, qui a fait des énergies renouvelables la priorité de son mandat. Plus que son développement, le programme aspire à ce que la RCA soit citée dans les proches années à venir, comme un paradigme de réussite, un leader du renouvelable sur le continent africain, de par son choix du 100% solaire. Ainsi, le programme souhaite faire entrer la RCA dans le club des pays émergents d’ici 2020, à l’instar du vœu formé par le Président BONGO pour le Gabon, et assurer de facto le rayonnement de la RCA sur le continent. Le Botswana, le Rwanda, le Burkina Faso, le Gabon ont déjà opté pour le solaire, nous nous devons d’aller plus loin que nos voisins dans ce domaine. Au demeurant, le programme souhaite que la RCA soit un nouveau vecteur d’influence, jouisse d’une aura et développe un soft power, par le truchement d’une politique ambitieuse, qui lui permettrait de devenir une force d’attraction (de par son choix pour l’Industrie Verte, secteur d’innovations majeures). De surcroît, le programme forme le vœu de voir proclamer dès 2013, l’Energie Solaire, grande cause nationale, par le gouvernement centrafricain, et accentuer la sensibilisation des populations aux énergies renouvelables et à la protection de l’environnement. Le programme souhaite que la Présidence de la République prenne une orientation idéologique novatrice, s’approprie la question de l’industrie verte et de l’industrie du solaire en particulier, et ce dans le dessein de changer radicalement et de valoriser l’image de la RCA dans le monde. Ainsi, pour que les entreprises étrangères remportent les marchés de construction des centrales solaires en RCA, elles devront impérativement former nos concitoyens et implanter des usines de production de panneaux solaires dans notre pays. L’Etat centrafricain, par le truchement de ce nouveau Ministère dédié, se devra d’accompagner les investissements avec une législation incitative et protectrice, et encourager l’effort de formation dans les technologies vertes et connexes (mécanismes de développement propres, gestion durable des déchets y compris industriels et chimiques, gestion durable des forêts, écotourisme, éco-industrie, marché des emballages recyclables, éco construction : tuile solaire, générateur électrique des maisons). Ainsi dopée par la réglementation publique, l’industrie verte centrafricaine sera pourvoyeuse d’emplois verts (le programme se fixe l’objectif de 20.000 emplois dans l’arrière-pays au sein de villes nouvelles dédiées au solaire (usines, centrales solaires, centres de recherche dédiés à la technologie du solaire, logements des employés) à l’instar de la Silicon Valley aux Etats-Unis ou Masdar City au Moyen-Orient, et in fine autorisant la décentralisation de la RCA. En outre, une étude a été faite pour la construction de 16 centrales solaires. Ces 16 centrales nécessitent de lever 93 milliards de francs CFA environ pour leur construction. L’objectif étant à terme d’électrifier d’autres zones non encore équipées et de lever d’autres subventions. Subventions que le programme souhaite récolter, en faisant travailler les entreprises des pays donateurs dans la construction desdites centrales. Par ailleurs, le programme souhaite revendre notre surproduction future d’énergie solaire aux pays de la sous-région. En définitive, le programme souhaite par une diplomatie active, voire offensive, négocier avec les gouvernements donateurs étrangers : les subventions octroyées par les pays, partenaires non historiques de la RCA (Venezuela, Corée du Sud, Brésil, Australie, Italie, Vietnam, Argentine, Mexique, Russie, Inde : liste non exhaustive), gérer par ailleurs les fonds récoltés via un fonds dédié HELIOS RCA, signer les accords de coopération bilatéraux (en matière de formation et de subventions) et les accords de joint-ventures (pour les implantations d’usines, vitrine de la politique industrielle ambitieuse, que le programme souhaite mettre en musique en RCA.) En effet, le programme est mu par une énergie positive et par une volonté indéfectible, celle d’asseoir durablement l’économie centrafricaine sur l’industrie de transformation solaire avec le dessein d’en faire le 1er secteur économique du pays et le 1er exportateur de panneaux solaires sur le continent africain, donnant ainsi une nouvelle identité industrielle marquée et pérenne à la RCA, permettant in fine la réalisation des OMD prescrits par les Nations Unies. Objectifs : • Création de 20.000 emplois en milieu jeune • Amélioration des conditions de vies en milieu rural • Lutte contre la pauvreté sous toutes ses formes ; • Electrification des 16 préfectures avec une énergie verte ; • Développement d’un secteur industriel hyper spécialisé Activités : • Création d’un Ministère de l’Energie solaire et à l’Industrie Verte • Prendre contact avec les Gouvernements Concernés; (Japon, Allemagne, Corée du Sud, Brésil, Argentine, Russie, Inde, Venezuela, Espagne, Israël, Chine) pour obtenir des subventions ; • Identification des sites pour la construction des centrales solaires • Coopération en matière de formation dans la filière de l’ingénierie et maintenance solaire ; • Promotion des investissements directs étrangers en RCA dans le domaine de production des panneaux solaires ; • Création de centre recherche dans la filière du solaire ; • Création villes nouvelles dédiées au solaire Financement à Rechercher : 10.000. Milliards de francs CFA Besoins Pour installer un tel programme, la sécurisation du Territoire devient un préalable indispensable d’où la réflexion sur la création du CIAT dont le projet se trouve en annexe. Responsables Isabelle MOLKO TARKOVSKI Contact 72 26 46 43 Saturnin NGOUKA 75 61 61 59 mail