Une reconversion réussie du bassin gazier de Lacq

Le 1er ministre** inaugure ce jour la nouvelle unité de traitement de gaz du projet Lacq Cluster Chimie 2030, pierre angulaire du redéploiement industriel du site, face à l’échéance que constitue l’épuisement du gisement de gaz naturel.

LCC30 constitue l’aboutissement de nombreuses années d’études menées par Total, Sobegi et Arkema, afin de proposer une reconversion industrielle exemplaire du site et pérenniser l’activité économique et l’emploi dans le bassin de Lacq. Les trois partenaires, avec le soutien de l’Etat et des collectivités locales, ont investi plus de 154 millions d’euros dans Lacq Cluster Chimie 2030, le projet de transformation de la plateforme de Lacq en un pôle industriel d’excellence.

La nouvelle unité de traitement de gaz permet de produire à faible débit le gaz résiduel du gisement de Lacq pendant encore 30 ans, assurant ainsi la longévité de l’activité industrielle locale. Ce projet a été conçu pour apporter quotidiennement aux industriels de la plateforme un approvisionnement compétitif en énergie (électricité et vapeur) et en matière première soufrée.

Ce projet renforce également la compétitivité de la plateforme de Lacq et son attractivité pour de nouveaux investissements industriels, comme en témoigne l’investissement majeur en cours de réalisation par le groupe japonais TORAY, premier producteur mondial de fibre de carbone.

"Le démarrage de Lacq Cluster Chimie 2030 est une étape essentielle pour l’avenir de la plateforme industrielle de Lacq. Il témoigne des efforts entrepris par Total depuis plus de 20 ans pour anticiper la fin d’exploitation commerciale du gaz de Lacq", a déclaré Yves-Louis Darricarrère, Directeur général Amont de Total, membre du Comité exécutif. "Les acteurs du territoire se sont tous mobilisés autour de ce projet exemplaire de reconversion industrielle permettant de pérenniser l’activité économique et maintenir l’emploi sur le bassin de Lacq".

"Cet investissement, majeur pour Arkema, démontre l’engagement à long terme de notre groupe sur le bassin de Lacq. Il renforce notre position sur la plateforme et stimulera la croissance mondiale des applications de nos dérivés soufrés dans le raffinage, le gaz et la pétrochimie. Ce projet de reconversion est le résultat de la mise en commun des compétences de très haut niveau de Total, SOBEGI et Arkema" a déclaré Thierry Le Hénaff, Président Directeur Général d’Arkema.

Le site gazier de Lacq a marqué l’histoire industrielle française

En 1951, un important gisement de gaz est découvert à Lacq dans les Pyrénées-Atlantiques. Exploité depuis 1957, le site de Lacq a atteint son pic de production en 1970, avec une capacité de 33 millions de m³/jour, assurant plus d’un tiers de la consommation française. En l’espace de quelques années les terres agricoles béarnaises sont devenues « le Bassin de Lacq », un bassin industriel générateur de milliers d’emplois.

Depuis six décennies, des filières nouvelles, comme la chimie fine, les bioénergies et la filière fibre de carbone ont émergé et grandi à Lacq, créant des emplois durables. Le bassin compte aujourd’hui près de 8 000 emplois, soit autant que dans les années 1970 au moment de son pic de production gazière, alors qu’il reste désormais moins de 3 % des réserves.

** en présence de Yves-Louis Darricarrère, Directeur général des activités Amont, membre du Comité exécutif de Total, Thierry Le Hénaff, Président directeur général d’Arkema, Jacques Seguin, Président de Sobegi, David Habib, député-maire de Mourenx, Président de la Communauté de Communes de Lacq et de nombreux élus et acteurs du territoire.

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