Comment la poudre de fer pourrait transformer le stockage d’énergie ?

Comment la poudre de fer pourrait transformer le stockage d'énergie ?

La poudre de fer pourrait révolutionner le stockage d’énergie grâce à ses propriétés compactes, économiques, sûres, écologiques et sans émissions de CO2. Découvrez comment cette solution prometteuse pourrait contribuer à la transition énergétique dans l’industrie et les centrales électriques.

Le financeur scientifique NWO et les organisations partenaires ont décidé d’allouer 900 000 euros pour étudier le potentiel de la poudre de fer en tant que vecteur d’énergie à l’échelle industrielle. Le projet de recherche, nommé CIRCL (Closing the Iron Reduction-Combustion Loop), implique Metalot, RIFT, Shell et EIRES.

Niels Deen, professeur de mécanique des fluides multiphasiques et réactives au Département de génie mécanique, dirige la recherche.

Il se réjouit de cette subvention : «C’était la deuxième fois que nous demandions cette bourse, donc nous sommes impatients de commencer depuis plus d’un an», explique t-il.

De la rouille à la poudre de fer

La recherche se concentre spécifiquement sur la régénération de la poudre de fer brûlée, également appelée oxyde de fer. La combustion de la poudre de fer libère de l’énergie sous forme de chaleur, qui peut être utilisée, par exemple, pour chauffer des habitations de manière écologique et à grande échelle. Le produit résiduel issu de la combustion est l’oxyde de fer, qui peut être récupéré et converti en poudre de fer avec de l’hydrogène issu de l’électricité verte, pour être réutilisé. Cela crée un cycle durable, avec le fer comme vecteur d’énergie verte.

Niels Deen et ses collègues se concentrent sur l’étape de transformation de l’oxyde de fer en poudre de fer. Son équipe collabore avec la start-up RIFT, issue de l’Université de technologie d’Eindhoven, qui a construit une usine de production à Arnhem comprenant un four à lit fluidisé dans lequel est versé l’oxyde de fer.

Modèles informatiques pour optimiser le processus

Le professeur Deen explique : «Ce que nous voulons faire, c’est développer des modèles informatiques et voir si nous pouvons trouver le point optimal dans la régénération du fer brûlé. Par exemple, des températures élevées sont favorables car elles permettent de convertir davantage d’oxyde de fer, mais à des températures trop élevées, les particules deviennent collantes et commencent à s’agglomérer.»

Il poursuit : «Il y a une tension entre ces deux aspects. Nous allons également étudier la conception optimale d’un lit fluidisé. Haut et étroit, ou plutôt bas et large. C’est un projet passionnant, et je suis impatient de commencer avec l’équipe !»

En synthèse

La poudre de fer offre une solution prometteuse pour stocker l’énergie de manière compacte, économique, sûre, écologique et sans émissions de CO2. Cette combinaison en fait une option intéressante pour verdir l’industrie énergivore et, par exemple, les centrales à charbon et électriques. Le financement de 900 000 euros accordé par NWO et les organisations partenaires permettra de mener des recherches approfondies sur le potentiel de la poudre de fer en tant que vecteur d’énergie à l’échelle industrielle.

Pour une meilleure compréhension

1. Qu’est-ce que la poudre de fer et comment peut-elle stocker de l’énergie ?

La poudre de fer est une substance qui peut stocker de l’énergie de manière compacte, économique, sûre, écologique et sans émissions de CO2. La combustion de la poudre de fer libère de l’énergie sous forme de chaleur, qui peut être utilisée pour chauffer des habitations ou des installations industrielles de manière écologique et à grande échelle.

2. Comment la poudre de fer brûlée peut-elle être régénérée ?

La poudre de fer brûlée, également appelée oxyde de fer, peut être récupérée et convertie en poudre de fer avec de l’hydrogène issu de l’électricité verte. Cela crée un cycle durable, avec le fer comme vecteur d’énergie verte.

3. Quel est le montant du financement accordé pour la recherche sur la poudre de fer ?

Le financeur scientifique NWO et les organisations partenaires ont alloué 900 000 euros pour étudier le potentiel de la poudre de fer en tant que vecteur d’énergie à l’échelle industrielle.

4. Quelles sont les organisations impliquées dans le projet de recherche CIRCL ?

Le projet de recherche CIRCL (Closing the Iron Reduction-Combustion Loop) implique Metalot, RIFT, Shell et EIRES.

5. Quel est l’objectif principal de la recherche sur la poudre de fer ?

L’objectif principal de la recherche est de développer des modèles informatiques pour optimiser le processus de régénération de la poudre de fer brûlée et de trouver le point optimal pour convertir l’oxyde de fer en poudre de fer.

Légende illustration principale : La recherche sur la poudre de fer reçoit un financement de 900 000 euros pour le stockage de l’énergie verte

[ Rédaction ]

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