Consultation publique pour la ligne Cotentin-Maine

La construction de l’EPR de Flamanville nécessite un renforcement du réseau de transport d’électricité, auquel le projet de ligne très haute tension Cotentin-Maine doit répondre. Dans ce contexte, une enquête publique se déroulera du 2 juin au 3 juillet 2009.

Sans renforcement du réseau de transport d’électricité, l’accroissement de la production du Nord Cotentin qu’implique la mise en service de l’EPR, exposerait à des risques sérieux de coupure d’électricité étendue, prévient le gestionnaire de réseau RTE.

Face à ces risques, la construction d’une ligne aérienne à 400 000 volts en direction du sud apparait, aux yeux de RTE, comme la solution la plus adaptée au regard des enjeux techniques, économiques et environnementaux.

Le projet consiste en la création d’une ligne électrique à 400 000 volts, d’environ 163 km de long, raccordée au réseau de transport par un poste électrique à chacune de ses extrémités :

Le premier sur les communes de Raids et Saint-Sébastien-de-Raids (Manche), localisé au plus près de l’endroit où se séparent les deux lignes à 400 000 volts actuelles (l’une en direction de Rennes, l’autre de Rouen) auxquelles il sera raccordé.

Le second sur la commune de Beaulieu-sur-Oudon (Mayenne), où il sera raccordé à la ligne existante qui relie les postes de Domloup (à l’est de Rennes) et des Quintes (à côté du Mans).

Le projet Cotentin Maine a fait l’objet d’un débat public en 2005-2006 puis d’une procédure de concertation sous l’égide du préfet de la Manche, préfet coordonnateur, qui ont permis de dialoguer avec le public et les acteurs concernés, et de déterminer progressivement le tracé de moindre impact.

L’étude d’impact est consultable sur le site de RTE.

Dans le cadre de l’enquête publique, tout citoyen pourra déposer ses obervations écrites dans les mairies concernées, ou auprès de la commission d’enquête de la Manche.

16 communes sont concernées par le projet, et 500 à 600 familles habitent à moins de 300 mètres de la future ligne.

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Guydegif(91)

Il faut acheminer ces nouveaux MWs générés sans faire exploser les réseaux ! Il faut donc de nouvelles lignes, vers Rennes, Rouen, et ailleurs….MAIS, afin de limiter les nuisances aux riverains, pourquoi ne pas envisager des lignes THT en HVDC 400 000 volts, voire 600 000 volts -pour réduire les courants donc les pertes ohmiques-, à faire passer en MER le long des côtes, au fond de l’eau !  Pose avec des navires-câbliers comme pour les communications, côté fournisseurs des gens comme ABB savent faire, ….au global certainement pas plus cher qu’avec les pylones, travaux d’infrastructure et d’installation, stations intermédaires et transfos, nuisances de voisinage, nuisances au paysage, etc… Mérite réflexion, à mon avis ! A+ Salutations Guydegif(91)

Guydegif(91)

Pourquoi pas cette solution beaucoup moins contraignante que des tranchées à terre…?? Pas de prise de postion? A+ Salutations Guydegif(91)

Nature

Excellente proposition,encore faudra-t-il vaincre les routines des techniciens ancrés dans leurs pratiques.

tibeau

Je suis d’habitude toujours d’accord avec vos commentaires, mais ici je trouve que vous allez vite en besogne… Comparer les prix de liaisons HVDC et THT est assez difficile, même si on peut se dire que la pose des cables est du même ordre de cout, il reste les stations de conversion continu alternatif qui sont loin d’être données ! Il y a aussi le problème de la puissance ! Car ABB  puisque vous le citez ne sait pas faire de HVDC pour la puissance d’un EPR.. Enfin les cables en mer posent autant voire plus de problème que sur terre, du fait de la pose qui n’est pas si aisée que vous semblez le dire … Dernier point, l’avantage du HVDC par rapport à des lignes alternative est que vous pouvez enterrer les lignes quelles que soit leur longueur. Pour les riverains cela dégage le paysage mais pour la nature est ce vraiment mieux… la question est ouverte !