Des cellules solaires légères, efficaces, flexibles et faciles à produire

Convertir les rayons du soleil en électricité n’est pas compliqué, mais le faire de manière efficace à grande échelle constitue certainement l’une des raisons pour lesquelles les gens restent encore reliés au réseau électrique et non à un réseau national de cellules solaires.

Une équipe de chercheurs de l’Université de l’Illinois (Urbana-Champaign) et de l’Université Centrale de Floride (Orlando) a peut être trouvé un moyen de plus pour exploiter le potentiel des cellules solaires. L’équipe a en effet conçu un procédé pour créer de grandes feuilles nanotexturées, faites de micro-cellules en silicium, ayant la capacité de fabriquer plus facilement en série des cellules solaires légères, plus efficaces et flexibles.

L’équipe a utilisé un piège à lumière basé sur une technique de nano-impression où un timbre polymère gaufre mécaniquement le modèle (nano-échelle) à la cellule solaire sans que cela implique d’étapes complexes de lithographie. "Cette approche nous a conduit à réaliser des recherches dans la conception idéale en vue d’une fabrication de masse", a précisé le professeur adjoint Debashis Chanda à l’UCF, chercheur principal de l’étude.

 Des cellules solaires légères, efficaces, flexibles et faciles à produire

"Dans le passé, les scientifiques ont élaboré des conceptions montrant des taux d’absorption plus important de la lumière du soleil, mais celles-ci avaient des lacunes pour convertir efficacement la lumière solaire en énergie électrique" a précisé Debashis Chanda. Cette étude démontre que le procédé piégeant la lumière offre une efficacité électrique plus élevée dans un module flexible et léger.

 Des cellules solaires légères, efficaces, flexibles et faciles à produire

L’équipe estime que cette technologie pourrait un jour conduire à des maisons solaires alimentées par des cellules fiables et capables de fournir de l’énergie stockée pendant des heures sans interruption.

* Les conclusions de l’étude font l’objet de la couverture de novembre dans la revue ‘Advanced Energy Materials’

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b api

Depuis la découverte de l’effet photovoltaïque par Antoine Becquerel en 1839, ce sont les allemands, les chinois et les américains qui sont les champions de la recherche, du développement et surtout de la production industrielle à bas coût. Ah oui. Ne pas confondre Antoine et Henri Becquerel, son petit fils qui a été prix Nobel en 1903 avec Marie et Pierre Curie. C’est ce dernier qui a laissé son nom pour l’unité physique de la radioactivité. Dans la famille Becquerel, on allie photovoltaïque et nucléaire. Où sont les nouveaux Becquerels dans le renouvelable ? Dans le nucléaire, on sait que c’est Areva qui mène la danse.

Velka

Ce n’est plus la peine de se faire d’illusions, le nucléaire est trop en phase avec l’état d’esprit « élitiste » et conservateur de nos dirigeants, pour accepter le changement. Ce qui les conduit à tenter de bloquer toute autre évolution technologique, aussi rationnelle ou rentable soit elle. En energies renouvelables, on sera donc les derniers de la classe. Mais comme l’évolution est inéluctable, ce n’est que partie remise. On aura seulement perdu une décennie. Le temps de réaliser cette démonstration par l’absurde.

Iuoho

J’ai pas compris c’est un piège à lumière pour une meilleure absorption et u rendement plus élevé ? ou çà stocke l’électricité quelque part, que vient faire le ” permet de fournir de l’énergie stockée”

jpdebangui

Je vis dams un pays dans lequel le chauffage est inutile. D’autre part, comme en Europe, avec une bonne isolation thermique il n’y a pas besoin non plus de climatisation. Dans ce conditions, et pour une vie normale tenant compte des 12 h de nuit chaque jour de l’année, le besoin électrique est de l’ordre de 15 kWh/jour. Ici, par d’EDF pour acheter le surplus du jour et être livré la nuit. Aussi, entre l’énergie théorique reçue du panneaux photovoltaïque, et l’utilisation, après avec chargé une batterie… Nous avons une perte minimale de 35%. Dans ces conditions, les meilleurs panneaux du moment donnent 420 Wh/m² pendant la saison de pluies, et 677 Wh/m² pendant la saison sèche. Il faut donc entre 35 et 40 m² de panneaux pour être sûr de disposer d’électricité quelque soit la saison. Ces m², il faut les importer, ainsi que les accessoires électriques (chargeur/convertisseur/régulateur et batteries). Dans les conditions actuelles, avec le prix de revient de l’installation à Bangui, il faut plus de 15 ans de consommation de gasoil pour amortir l’écart de prix entre les deux installations (panneaux solaires – groupe léectrogène). Dans ces conditions, et avec l’instabilité latente des pays d’Afrique, comment voulez-vous que le solaire photovoltaïque se développe ?

Tech

vous oubliez plusieurs paramètres: pour n’en citer que quelques unes: pourquoi se bat-on quelquefois dans les régions voisines :…… le pétrole! dont le prix ne va certainement pas baisser et le bruit et la pollution des groupes électrogènes coût sanitaire? 15 ans c’est lourd au départ, mais peu sur une durée de vie! vous aurez peut être du changer de groupe en 15 ans (d’onduleur également!)

jmdesp

C’est intéressant car j’ai beaucoup entendu l’inverse, comme quoi c’était exactement le scénario où le PV est directement rentable sans hésitation vu le prix actuels des panneaux chinois. Peut-être qu’en évitant de surdimensionner les panneaux, et en conservant le groupe électrogène c’est plus intéressant ? Sauf qu’à priori les panneaux ne sont pas ce qu’il y a des plus cher dans le système. Est-ce que vous seriez près à donner un peu plus d’info sur le prix en gros du système PV au m2, et des accessoires ?

Dan1

Pour jpdebangui. On parlait déjà de l’essor du photovoltaïque en Afrique en 2009 : Bon, je crois que depuis ça n’a pas avancé énormément. Et on comprend aisément, qu’en ce moment à Bangui, ce n’est pas le photovoltaïque le principal sujet de préoccupation, malgré le coût et les nuisances des groupes électrogènes.