La France possède un potentiel inexploité dans la production de biocarburants avancés à partir de déchets ménagers et industriels et de résidus agricoles et forestiers ; La pleine exploitation de ces ressources permettrait de créer jusqu’à 42 000 emplois permanents.
Néanmoins, ces créations d’emplois ne verront le jour que si l’Union européenne fixe des objectifs ambitieux pour promouvoir les carburants à faible teneur en carbone, doublés de clauses de durabilité. Ces chiffres sont le résultat d’une nouvelle étude publiée aujourd’hui par le Conseil International pour le Transport Durable (ICCT).
Ces créations d’emplois concernent :
• Un potentiel de 106 000 emplois temporaires pour la construction de 177 bio-raffineries
• Un potentiel de 34 000 emplois permanents dans la collecte des résidus agricoles et forestiers
• Un potentiel de 8 000 emplois permanents pour l’exploitation des bio-raffineries
Ces résultats sont fondés sur les données de l’office européen de statistiques (EUROSTAT) et sur les contributions d’une large coalition composée d’investisseurs industriels et d’ONG environnementales.
Le Conseil International pour le Transport Durable conclue qu’à l’échelle européenne, si tous les déchets domestiques, industriels, agricoles et forestiers étaient convertis en biocarburants, plus de 37 millions de tonnes de pétrole ou 270 millions de barils par an pourraient ne pas être importés d’ici à 2030, contribuant à diminuer d’avantage la pression sur les prix. Remis dans son contexte, le potentiel techniquement exploitable reviendrait à fournir 16% de la demande européenne en carburants automobiles en 2030. Plusieurs centaines de milliers d’emplois directs pourraient ainsi être créés en Europe.
"Même en prenant en compte les émissions indirectes, les carburants alternatifs à partir de déchets et de résidus permettent d’importantes réductions de gaz à effet de serre", a déclaré Chris Malins, directeur des études du Conseil International pour le Transport Durable. "Les ressources sont là et les technologies existent, le vrai défi pour l’Europe est de mettre en place un cadre juridique favorable à l’investissement"
Bien sûr que les énergies renouvelables et les économies d’énergie peuvent créer des milliers d’emplois rapidement. Mais ce n’est pas le but ! Le but c’est de gaver les lobbies de l’énergie (AREVA, EDF Suez, Total, j’en passe et des pires…). D’accord pour du renouvelables, du moment que ce sont eux qui posent les compteurs et qui facturent ! Plutôt rafistoler des centrales nucléaires mortifères que d’accorder la moindre chance à des solutions qui changeraient le déséquilibre des pouvoirs dans notre société. Misère…
Faire du bio carburant implique donc de continuer à brûler de l’énergie. Brûler de l’énergie ne fera pas baisser le réchauffement climatique puisqu’en brûlant nous fabriquant toutes sortes de polluants qui agissent sur notre atmosphère . Et la récupération de ces déchets à grande échelle serait déjà une source de consommation d’énergie notamment dans les transports liés. Si dans le même temps nous ne pouvons pas nous priver du pétrole, son prix augmentera puisque les moyens nécessaires pour l’extraire, le traiter,le transporter ne changeront pas !Nous consommerons donc moins pour le même prix ? Cette solution ne serait bonne que si l’on trouvait un moyen de se passer de cet achat pour faire fonctionner nos automobiles et nos avions puisque ce sont eux qui consomment la majorité des besoins.
Les chiffres sont pourtant clairs : 16% de pétrole ne seront pas extraits (ou extraits plus tard) en créant les bioraffineries soit 8 millions de tonnes par an si je calcule bien.. Et non, le destin de l’homme n’est pas forcément de vivre dans un tonneau et Diogène (qui appréciait cet habitat car il pouvait faire rouler le tonneau pour se déplacer) préfèrerait peut-être rouler en Ford Transit ou Peugeot Partner s’il vivait à notre époque. Il y aura toujours des gens qui aimeraient retourner aux temps anciens, et que la perspective de mourir d’une carie dentaire n’ émeut pas (inconscience?) Pourtant les hommes devront aussi se hisser dans de lourds vaisseaux spatiaux lorsque la terre sera bombardée par des centaines de comètes dans 300 000 et 1.6 millions d’années (étoiles qui vont s’approcher du soleil) Je pense que les survivants coincés dans leurs vaisseaux regretteront amèrement le bon vieux temps et se repasseront Easy Rider en boucle (ou Le Grand Bleu) avec une nostalgie compréhensible C’est comme ça, si l’espèce humaine peut se sauver de l’extinction qui a terminé le règne des dinausores , elle le fera. Je ne pense pas qu’il y ait beaucoup d’ésotérisme dans ces prévisions , ni dans le fait d’aller s’enfermer dans des boites de conserve géantes pour sauver notre espèce. Ni très moral, ni très souhaitable, pourtant ils le feront « quand même ». Pour l’instant , roulons sur notre planète sans la détruire, ce sera un bon début
les mots importants sont « durable » (quoique cela veuille dire) et « économique » (mal barré avec un baril autour de 60$. 8000 emplois permnants rien que dans les bioraffineries ? Je suppose que c’est dans l’ensemble de l’Europe ? 16% de production si 100% des déchets agro forestiers et industriels (enfin ceux qui sont utilisables pour), c’est bien de donner des objectifs ambitieus, mais un peu de réalisme ne fera pas de mal ! Allez, 20% d’iceux à l’horizon 2030 (« seulement » dans 15 ans !) et on crierait « victoire »… pour un peu plus de 3% de la conso de carburants… faut-il vraiment avoir besoin de créer (à tout prix ?) des emplois, sous prétexte qu’ils sont prétendument « verts » « soutenbles » ou « durables », choisissez votre élément de langage…
Oui au progrès choisit en conscience ! Confucius à raison de dire que « L’expérience c’est une petite lumière que l’on tire…..dans son dos. Car nous avons vu ce qu’était capable de faire un certain premier ministre très jeune et très diplômé, pour ne pas se laisser berner par de vagues descriptions technologiques d’ entreprises qui tentent d’exploiter des filons (gaz de schiste et autres) dont elles sont les seules à croire et qui laisseront à la charge de la société, après avoir engrangé les bénéfices ,le soin de financer les dégâts irréversibles qu’ils auront provoqués. Si l’on suit les idées de certains, ce n’est pas dans 300 000 ou 1.6 millions d’années que nous aurons la nostalgie du Grand bleu mais juste demain ou après demain.
@ climax 1891 Développer le fret ferroviaire offre un potentiel d’économie ? Mais de qui se moque t-on ? Entre les pannes ,les grèves, les horaires de travail,les distinations non déservies donc des frais de transport à nouveau des problèmes d’horaires en plus, c’est vraiment rèver que de faire de telles affirmations !
Le fret ferroviaire et fluvial sont des moyens notables d’économiser les énergies; Par exemple, la Compagnie Parisienne de Chauffage Urbain approvisionne ses centrales soit par train pour le charbon soit par barges (avant on disait des péniches) pour le fuel. Mais si j’en crois M Verdarie, il leur préfère un beau ballet de camions bien ronflants. Oui le fret ferroviaire n’est pas adapté à toutes les marchandises, et d’autre part, la SNCF abandonne les lignes jugées non rentables. Mais le lobby des transporteurs routiers est puissant pour empêcher toute évolution notamment en France. Par exemple, les ferro-trains qui pouvaient partir d’Anvers ou de Luxembourg pour décharger les camions à Irun ou Port-Bou n’ont jamais été soutenus, et , contrairement aux énergies dites renouvelables (du moins les énergies aléatoires), n’ont pas bénéficié d’obligation d’achat. Enfin il est curieux que ceux qui réclament une garantie et une permanence de fonctionnement pour des trains se satisfassent de l’aléarité des énergies qu’ils mettent en avant.