Des odeurs de pétrole et de gaz au large du Portugal

Bien que de nombreuses prospections de pétrole aient été effectuées au cours des dernières années au Portugal, de nombreux investisseurs étrangers estiment que les bassins sédimentaires portugais restent sous exploités.

Le bassin Lusitanien, avec une densité de sondages de l’ordre de 2,4 pour 1.000 km2, en est un bon exemple. Les résultats des prospections ont souvent été encourageants et il n’y a pas de doute quant à la présence de tous les éléments nécessaires à une potentielle accumulation d’hydrocarbures.

Néanmoins, il n’existe pas de production au Portugal. En 2005, un appel d’offres public a attribué au consortium formé de Repsol (Espagne) et de RWE (Allemagne) les droits de prospection, de recherche, de développement et de production de pétrole aux larges des côtes de l’Algarve, en conditions "deep-offshore". Les principaux bassins sédimentaires portugais (Porto, Lusitanien et Algarve) continuent ainsi de susciter l’intérêt d’investisseurs étrangers, à l’image des deux nouveaux projets dont la presse portugaise s’est fait l’échos en avril dernier.

Un groupe d’investisseurs norvégiens de capital risque a récemment constitué une entreprise de droit portugais, PortOil. Une proposition pour la prospection et l’exploitation de pétrole à 50 km aux larges des côtes de l’Alentejo a été présentée au Ministère de l’Economie. PortOil semble déterminé à négocier directement l’obtention d’une licence avec le Gouvernement de José Socrates. En effet, l’entreprise a critiqué la rigidité de l’administration portugaise dans l’appel d’offres public, lancé en 2002, dont les résultats ont été connus seulement fin 2005. L’objectif de PortOil est l’exploitation de pétrole et de gaz en conditions "deep-offshore".

Dans le même temps, l’entreprise brésilienne Petrobras a fait savoir qu’elle avait signé un partenariat scientifique avec les Universités de Lisbonne et de Coimbra, à fin d’étudier le bassin sédimentaire Lusitanien. Financée par Petrobras sur une période de deux ans, la prospection englobe 17 scientifiques portugais et brésiliens et commencera prochainement par une université d’été consacrée à ce sujet.

(src : BE – Ambassade de France)

         

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