Des plantes pour se purger de la pollution invisible

Au retour des premiers vols spatiaux et suite à de nombreuses analyses, la NASA a relevé un taux important de composés volatiles toxiques dans l’organisme de ses astronautes.

Essentiellement constitué de matières plastiques, de fibre de verre, de matériaux isolants, de retardateur de flammes, le "spacecraft" américain avait en effet progressivement empoisonné ses occupants. Il en est à peu près de même au sein de l’habitat.

Chaque objet manufacturé respire ou -plus précisément- expire, et ce, même plusieurs années après sa production. De manière invisible et imperceptible pour l’homme, les objets et les équipements émettent en continu les composants volatils des matèriaux qui les constituent. La table en bois expire le pentachlorophénol issu de ses fongicides, la peinture expire le trichloréthylène de ses liants (classé 2 dans les substances cancérigènes).

Du formaldéhyde (classé comme "cancérogène certain" par l’OMS) émane également des meubles plastiques, des colles, des matériaux isolants, des détergents ménagers…

Bel-Air est un "spacecraft" domestique. C’est un filtre vivant qui absorbe les effets indésirables de l’air vicié par la profusion des objets manufacturés. Il aspire l’air ambiant et en absorbe les composés toxiques. Bel-Air intègre des plantes sélectionnées pours leurs propriétés filtrantes. En effet, au milieu des années 80, la NASA a identifié plusieurs végétaux capables d’absorber ces gaz toxiques. Le gerbera, le philodendron, spathiphyllum, le photos ou le chlorophytum font partis de ces végétaux les plus efficients.

L’air qui transite par Bel-Air est ainsi successivement nettoyé par les feuilles de la plante puis par ses racines.

——- ci-dessus (extrait du site de Mathieu) ——-

Pour l’instant, ce n’est encore qu’un prototype, mais sa production devrait démarrer en 2009. Néanmoins, ce concept innovant sera visible au musée d’art moderne MoMA de New York en février 2008, dans le cadre de l’exposition Design and the Elastic Mind (Le design et l’esprit élastique).

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Angelie

En quoi est-ce qu’un appareil qui coûte 150 €, plein de plastique et engendrant des dépenses d’électricité est écolo quand une plante à 10-15 € fait le même boulot posée sur votre table??? Les plantes qui dépolluent sont connues. Le fait d’être dans une bulle ne procurera pas d’avantages notoires, si ce n’est la fabrication d’une énorme capsule qui nécessite de l’énergie en permanence… J’ai expliqué plus en détail la bêtise du concept ici: