EADS-Astrium s’intéresse à l’énergie solaire orbitale

Astrium, le leader européen de l’industrie spatiale indique avoir développé des technologies capables d’acheminer l’énergie solaire vers la Terre.

A ce titre, la filiale d’EADS envisage de construire d’ici 2020, un démonstrateur de 20 à 50 kW en mesure de canaliser l’énergie solaire, la transmettre par rayon laser infrarouge à l’aide de miroirs spéciaux et la récupérer sur Terre.

En cas de succès, il serait alors envisageable de construire un réseau de stations orbitales capables de fournir de l’énergie permanente d’une puissance de plusieurs gigawatts.

Selon le PDG d’Astrium, François Auque "il sera possible d’alimenter en électricité solaire des bateaux, des zones isolées ou sinistrées, comme c’est le cas en ce moment en Haïti, mais aussi des avions ou des stations fixes au sol".

Par ailleurs, seule "l’énergie utile" serait acheminée vers la terre, car les quantités de chaleur produites lors de la conversion de l’énergie solaire en électricité, seront inévitablement dissipées dans le vide spatial. Lors de la phase de réception du faisceau, il apparaît que "le rendement énergétique mesuré sur des diodes, peut atteindre 80 %".

D’après le directeur technique d’Astrium, ce projet serait sans risque, car l’infrarouge d’une longueur d’ondes de 1,5 micron "est équivalente à celle du rayonnement solaire, soit 1 000 watts par mètre carré".

Les japonais ont lancé un projet équivalent qui utilise une transmission par micro-ondes, censée être moins sensible aux variations atmosphériques que le laser.

[ Credit image : Astrium ]

            

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michel123

nul n’est besoin d’être ingénieur ultraspécialisé pour savoir que lancer dans l’espace coute une somme d’énergie faramineuse pour des matériaux dont la durée de vie est de 30 ans dans le meilleur des cas( s’il n’est pas détruit pas un des débrits orbitaux qui pullulent dans l’espace). Comme si l’espace n’était pas assez encombré d’objets divers , il faut encore y envoyer à grand frais des panneaux qui n’ont rien d’éternel. Tout le monde sait que les lanceurs utilisent une grosse partie de matèriel à usage unique , que les panneaux solaires en fin de vie ne sont pas recyclables . ET pour finir , cerise sur le gâteau , ces faisceaux d’énergie envoyé vers la terre sur une zone limitée avec la puissance d’une centrale nucléaire (projet final) qui ira le règler , le réparer ? En cas de dérèglement du faisceau ( une météorite altérant les système de direction ou une simple panne électronique ) , imaginons ce qui se passerait si celui ci se mettait à balayer une zone habitée ? On appellerait  ça une arme de destruction massive (une arme imparable d’ailleurs ) Décidément la science à ce niveau de dangerosité potentielle ne doit pas être laissée entre les mains des scientifiques et des industriels . Peut être suis je mauvaise langue mais  derrière ce programme civil ne se cacherait il pas  un programme militaire ?

marcob12

On va envoyer l’an prochain un rover de près d’une tonne sur Mars (MSL). Quand nous serons capable d’y poser un rover de 20 000 tonnes, nous serons capables d’avoir un GW de centrale solaire en orbite géo. Le gouffre à franchir est à la même échelle. Bonne chance… Le sujet a déja été discuté ailleurs.

Edc

Ca ressemble à du recyclage des projets militaires de la guerre froide … En tout cas, au dela du déploiement, ça va faire chère la maintenance …. surtout qu’il paraît que l’espace est un dépotoire de débris … Et après on me dit que le géothermique coûte trop cher … faudrait de temps en temps penser à regarder sous nos pieds au au niveau des volcans, plutôt que de tout le temps fantasmer en regarder en haut …. (réflexes d’homme préhistorique recherchant les dieux …)

alternotre

Ca sent vraiment le projet militaire qui se cherche des subventions dans le civil. C’est vrai qu’un tel projet trouve sa totale signification s’il s’agit de “passer au grill” des navires pirates ou des Etats récalcitrants. Si l’on compte les économies en matière de mobilisation de troupes et matériels offensif, on peut comprendre l’intérêt d’avoir pour 20 ans une épée de damocles “absolue” au dessus de nos têtes.

Gilloustyle

D’après le directeur technique d’Astrium, ce projet serait sans risque, car l’infrarouge d’une longueur d’ondes de 1,5 micron “est équivalente à celle du rayonnement solaire, soit 1 000 watts par mètre carré”. J’ai pas compris la logique…? c’est la vulgarisation qui rends les propos aussi bancaux?

Tata

Si c’est equivalent a l’energie solaire, alors mettre des panneaux solaires sur Terre. ça marchera jamais, a part pour l’armee !. On peut pas produire plus d’energie que celle qui vient des panneaux solaires du satellite (loi de la physique universelle!). Prenons une surface de 100m2, meme si on introduit un facteur 2, autant mettre 200m2 de solaire sur Terre, et ça coutera bien evidemment moins cher ! Encore un projet à la con pour toucher  des subventions. Mais pour l’armée… tiens on dirait un James Bond !