EDF a annoncé mardi le lancement d’un fonds d’investissement pour les start-up de l’énergie spécialisées dans les technologies innovantes respectueuses de l’environnement : Electranova Capital.
EDF s’associe à Idinvest Partners, acteur du financement des PME, pour créer un fonds de capital risque baptisé Electranova Capital. Ce fonds, doté d’une capacité d’investissement minimum de 60 millions d’euros, a pour vocation de favoriser l’émergence de projets innovants dans de nouvelles technologies afin de relever le défi d’un modèle énergétique bas carbone, à la fois pour la production d’énergie et son utilisation.
L’ambition de ce fonds est de financer en France et en Europe, dans le secteur de l’énergie, de jeunes entreprises innovantes à fort potentiel de croissance via des prises de participation minoritaires.
EDF qui indique avoir défini le périmètre d’investissement du fonds, apportera également son expertise dans les technologies « cleantech ». "Le fonds sera géré avec une autonomie conforme aux pratiques de la profession" a indiqué EDF. Le Groupe participera à hauteur de 30 millions d’euros à Electranova Capital et Allianz, premier investisseur financier qui s’engage à hauteur de 10 ME.
Par ailleurs, des discussions approfondies sont en cours avec d’autres partenaires de renom souhaitant être associés à ce projet aux côtés d’EDF. C’est pourquoi, la recherche d’investisseurs se poursuivra pendant toute l’année 2012.
La création de ce fonds de capital risque s’inscrit donc dans le contexte d’un paysage énergétique mondial en pleine mutation, et caractérisé par de nombreuses innovations. Des questions nouvelles se posent, notamment sur l’essor des réseaux électriques intelligents, l’avènement des véhicules électriques, les développements de l’efficacité énergétique et des énergies renouvelables, ou le stockage de l’électricité.
Le lancement de ce fonds s’inscrit dans une politique d’ensemble du groupe EDF en matière d’innovation. Elle se traduit, à l’International, par des prises de participations stratégiques dans plusieurs fonds spécialisés dans les technologies respectueuses de l’environnement, notamment en Amérique du Nord (Chrysalix au Canada) et en Chine (Tsing Capital), permettant de bénéficier d’une vision globale des innovations Clean Technologies dans le monde.
« Déjà très présent dans les projets de développement des énergies renouvelables, du stockage, des réseaux intelligents de la mobilité électrique et de l’efficacité énergétique EDF R&D souhaite, grâce à Electranova Capital, compléter ses capacités d’innovation et contribuer à une dynamique industrielle dans les technologies respectueuses de l’environnement » a déclaré Bernard Salha, directeur de la R&D du groupe EDF.
« Par le financement de startups innovantes, le groupe EDF a pour ambition d’identifier des technologies et modèles d’affaire nouveaux afin d’améliorer la performance et de voir émerger de nouveaux produits et relais de croissance » a indiqué pour sa part Thomas Piquemal, Directeur Exécutif Groupe en charge des finances.
« bénéficier d’une vision globale des innovations. » ou comment se parer de vertu de capital risqueur pour faire de la veille technologique et choisir ou éliminer (par l’argent) ses partenaires ou futurs concurrents potentiels! bien joué, par contre il ne faudra pas que ce fond soit créé par le non paiement de sa facture photovoltaïque via edf Obligation d’Achat. (plusieurs dossiers avec des mois de retard de paiement!)
On dirait bien qu’ils cherchent à communiquer avant la nomination du Ministre en charge de l’Energie. Par ici la baisse du CO2, par ici le soutien (ouaf ouaf) aux petites entreprises. Franchement la ficelle est grosse, que dis-je ce n’est pas une ficelle c’est du cordage ! Pendant ce temps, les (vraies) petites entreprises meurent lentement mais sûrement…
Quelle honte. quels malfaisants ! après avoir fait crever tout ce que la france portait d’entreprises soucieuses de « faire autrement », voila que l’assassin revient sur les lieux du crimes …. vivement que proglio se fasse virer et que le nouveau président impulse une vraie politique énérgétique « vertueuse » à ce qui n’aurait jamais dû sortir du service public et que le gouvernement bling-bling a autorisé à se diversifier (hasardeusement) aux frais du contribualbles.
C’est sûr qu’il commence à y avoir une belle brochette de rapaces financiers à la tête d’EDF, une entreprise à 80% publique, la plupart passé par HEC comme un certain… François Hollande. 2 exemples: Proglio le pdg d’EDF, et Antoine Cahuzac, le DG d’EDF EN (et frère de Jérôme Cahuzac du PS, proche de Hollande). Hollande aura-t-il l’audace de faire le ménage et nous débarasser des dinanciers? Le changement c’est maintenant, non?
Le syndrome du Francais jamais content… La preuve en imagE….
Du prévaricateur… il serait bien temps et sous quelles conditions…
pleine confiance … et pourquoi vous avez de grandes dents ?
Parcequ’ils ne sont pas content de payer l’électricité la moins chère d’Europe, ils veulent encore moins! …
@ actro… Vous êtes décidemment indécrottable ! Après avoir plébiscité la société « capitaliste » dans un autre post, vous voudriez maintenant nous faire croire que nous avons l’électricité la moins chère d’Europe ???? Effectivement si comme « particulier », je regarde ma facture EDF je paye environ la moitié de mon voisin allemand (pays le plus semblable au notre) ; par contre j’en achète environ 40 % de plus car ma maison est mal isolée (cf. EDF à travers ses campagnes promotionnelles depuis 40 ans…). Si je suis un industriel, il y a autant de cas de figure que d’industriels car il y a chez les allemands ce qui nous manque en France : une (vraie !) concurrence. Résultat, l’électricité « industrielle » est quasiment au même prix… LE CHANGEMENT C’EST MAINTENANT ! après cela risque d’être trop tard pour nos enfants…. car le problème n’est pas de savoir si nous consommons trop d’électricité d’origine fissile (et ses dechets toxiques) ou fossiles (et ses dégagement de CO2), mais plutot pourquoi nous en dépensons autant ????? L’énergie la moins chère (et la moins polluante !), c’est bien sûr celle que l’on ne consomme pas….
Cela va devenir de ma faute si votre maison est mal isolée ? De ma faute aussi, si vous vous chauffez à l’élec? Arretez vous me faites rire là… La seule electricité à prix comparable en Europe est la Litunanie, dont le réseau est bien moins dévellopé que le notre. Connaissez vous juste le prix de l’entretien de toutes nos lignes HT??? Je ne crois pas… Arretez donc de vous plaindre quand vous pouvez profiter d’une électricité propre, et peu chére. Je vous vois venir : propre ??? « Mais à quel prix niveau sécurité », ce n’est pas le débat ici. Par ailleurs le ratio avec l’Allemagne n’est pas de 2… Prenez un peu de recul, arretez de cracher dés que vous voyez un nom comme celui d’EDF ou GDF. L’action faites par EDF, est digne d’un « merci » et non d’un « allez vous faire **** ». J’ai moi même il y a quelques années dévellopé ma start-up dans le secteur, et j’aurais aimé avoir un fond d’investissement comparable à celui d’EDF dans mes actionnaires. EDF permet ici de develloper une industrie INNOVANTE FRANCAISE dans l’énergie, et on en vient à lui cracher dessus. Sincérement redescendez… Le second débat que vous évoquez est l’éco-citoyenneté… EDF ne va pas promouvoir une idée qui ira contre son gagne-pain ? Ah moins que je ne comprenne pas l’économie… J’y pense, repensez au fait que l’énergie est la fondation de l’économie mondiale… PS : Je ne travaille pas chez EDF et n’aimerais y travailler en aucun cas.
@ actro Je ne sais pas si vous faites exprès ou si vous êtes réellement… « mal-comprenant ». Allez, je vous accorde le bénéfice du doute et considère que c’est par espièglerie naturelle que vous me taquinez aussi brutalement et en aucune manière votre incapacité à appréhender les problèmes les plus simples de notre société. 1. Oui le rapport de l’électricité est quasiment du simple au double entre la tarif du particulier en France et en Allemagne (selon le rapport de l’IFRI de novembre 2011, le tarif du kWh au second semestre 2010 était de 24,38 cts d’€ en Allemagne pour 12,89 en France). 2. Non, EDF n’est (malheureusement) pas une entreprise éco-citoyenne malgré son appartenance à près de 86 % au peuple français. Les technocrates qui l’ont dévoyée (avec la complaisance de politique de tous bords, je vous l’accorde) ont oublié depuis longtemps ce qu’est le « service public ». Et je ne parlerais pas de la gestion calamiteuse des investissements étrangers au préjudice de l’entretien du réseau ou du provisionnement du démantèlement des centrales et du traitement et du stockage des déchets… Il est temps de reprendre le contrôle de la bête…. PS : citer la Lituanie (65.00 km2 / 3,5 millions d’habitants / PIB inférieur à celui du département des Hauts de Seine…), pour argumenter… c’est un peu léger non ?
Rice nous serine encore : « je regarde ma facture EDF je paye environ la moitié de mon voisin allemand (pays le plus semblable au notre) ; par contre j’en achète environ 40 % de plus car ma maison est mal isolée (cf. EDF à travers ses campagnes promotionnelles depuis 40 ans…) » il essaye encore de nous faire croire que la politique du chauffage électrique a encouragé à la mauvaise isolation des logements. C’est un mensonge récurrent et une vache sacrée des antinucléaires. La démonstration en a déjà apporté plus d’une fois sur Enerzine. La promotion du chauffage électrique a tout au contraire incité à l’isolation puisque le kWh électrique a toujours été nettement plus cher que les kWh fioul ou gaz (facteur 3à 4) et c’est toujours le cas. EDF a bien promu ses kWh mais s’est trouvé en concurrence avec d’autre vendeurs de kWh moins cher et avec des dogmatiques qui n’hésitaient pas et n’hésitent toujours pas à favoriser les énergies fossiles pourvu que cela handicape le nucléaire. C’est la guerre des trois relatée par nos parlementaires : Allez je vous remets le passage intéressant : LA « GUERRE DES TROIS » Il est frappant de constater combien la réglementation thermique est un champ d’affrontement des filières énergétiques : EDF et l’électricité, d’un côté, GDF-Suez et le gaz de l’autre. Ces deux champions disposent d’aides de camp à visage découvert : « Promotelec » pour l’électricité, « Energie et Avenir » ou l’AFG (Association française du gaz) pour le gaz ; mais aussi d’auxiliaires qui se sont manifestés pour être auditionnés, tout en conservant leur étendard dans leur poche. Tous ces acteurs sont rôdés aux pratiques du lobbying, payent des cabinets spécialisés pour les assister, ont eu soin de placer à leur tête des dirigeants venus des arcanes du pouvoir, et connaissant bien les relais clefs et les arguments efficaces : cette situation est presque un cas d’école pour la théorie économique de la « recherche de rente », qui met en évidence l’intérêt objectif, pour les entreprises, dans certains cas, d’investir dans une action de communication visant à obtenir une situation réglementaire favorable, plutôt que de faire jouer uniquement leurs atouts sur le marché. En l’occurrence, la saisine de l’OPECST fournit en elle-même un indice du niveau atteint par l’intensité des pressions exercées. Les deux commissions des Affaires économiques du Parlement, celle du Sénat, à l’origine de l’amendement définissant la mission de l’OPECST, et celle de l’Assemblée nationale, qui a demandé une saisine anticipée, ont jugé plus sage de confier la réflexion sur la modulation de la réglementation thermique à un troisième organe parlementaireChaque acteur proteste de sa bonne foi en mettant en avant sa dimension multi-énergies ; chacun présente des tableaux de calcul réglementaire qui appuient sa thèse, pour ou contre telle ou telle forme de modulation, de manière imparable : il était vraiment indispensable de prendre le temps de resituer la question dans son contexte global, d’aller rencontrer des professionnels sur place, de visiter les principaux sites de référence à l’étranger, pour se constituer une opinion sereine au bénéfice de l’intérêt général. Néanmoins, il convient d’observer que ce jeu d’affrontement ne met pas face à face seulement deux camps, mais trois ; il s’agit bien en effet d’une « guerre des Trois », car certains courants écologistes s’introduisent dans le débat pour manifester indirectement leur hostilité à l’énergie nucléaire, en souhaitant que la nouvelle réglementation thermique bride la part de l’électricité dans la consommation énergétique des bâtiments, quitte à ce que l’espace ainsi libéré pour d’autres énergies soit approprié par le gaz, et non pas nécessairement par des énergies renouvelables. Le paradoxe d’une posture qui favorise ainsi une énergie qui est manifestement, en France, plus émettrice de gaz à effet de serre que l’électricité, est résolu en poussant la thèse du contenu marginal en carbone de l’électricité, thèse qui renvoie à un autre débat théologique, analysé ci-après. Tous les courants écologistes ne sont pas sur cette ligne, puisque les rapporteurs sont allés visiter, à Houilles, dans les Yvelines, le 7 juillet 2009, la « maison écologique » de M. Bruno Comby, qui a créé « l’Association des écologistes pour le nucléaire ». M. Bruno Comby a construit un bâtiment maximisant les économies d’énergie et les apports naturels, et utilisant un faible complément d’électricité pour la pompe à chaleur et l’échangeur double flux. Sa maison atteint ainsi une performance de 13kWh par mètre carré et par an, en deçà des exigences fixées pour les Passivhaus. Par rapport à une maison standard chauffée au gaz et conforme à la norme RT 2005, la consommation d’énergie est réduite d’un facteur 20 et les émissions de CO2 d’un facteur environ 200. Pour ce qui les concerne, les rapporteurs sont convaincus de la nécessité d’aller de l’avant, autant que faire se peut, dans les économies d’énergie et le recours aux énergies renouvelables, et souhaitent que le choix de l’utilisation des énergies classiques (électricité, gaz, voire fioul) soit piloté exclusivement par une logique d’optimisation de la solution en fonction de la situation particulière du bâtiment, notamment au regard de la disponibilité de l’accès aux circuits de distribution. Ainsi, en dépit de sa contribution indiscutable à l’effet de serre, le recours au gaz, en France, présente un véritable intérêt sous trois aspects : – d’abord, le réseau de distribution du gaz, qui couvre environ 75% de la population, soit 45 millions d’habitants, 11 millions de ménages, et moins de 10 000 communes, est le résultat d’un effort de plusieurs décennies après la création de Gaz de France en 1946 ; Gaz de France a en outre construit les deux terminaux méthaniers de Fos-sur-Mer et Montoir-de-Bretagne amenant le gaz naturel liquéfié (GNL) ; l’accès au gaz a été ainsi une conquête nationale, c’est un investissement historique de la collectivité qu’il serait dommage de ne pas utiliser pleinement aujourd’hui ; – ensuite, le gaz est une source d’énergie qui se stocke, procurant une sécurité d’approvisionnement, surtout pour l’hiver ; la France dispose ainsi d’une capacité de stockage souterrain équivalente à 28% de sa consommation annuelle, alors que celle de l’Allemagne ne représente que 22% et l’Italie 18% ; l’accès au GNL contribue également à la sécurité d’approvisionnement, et GDF-Suez en est le premier importateur en Europe avec une flotte de 15 méthaniers en exploitation, et 3 en construction ; – enfin, le réseau de transport et de distribution du gaz conservera son importance stratégique au-delà de la disparition inéluctable du gaz fossile,puisque celui-ci pourra être relayé par le biogaz, ou par un mélange comportant de l’hydrogène. Le biogaz, énergie renouvelable sans contribution à l’effet de serre, peut s’obtenir par méthanisation des déchets ou par gazéification de la biomasse. En Allemagne, depuis décembre 2006, des opérateurs alimentent le réseau de distribution en biogaz. En France, l’AFSSET a rendu, en octobre 2008, un avis favorable pour l’injection de biogaz dans le réseau de gaz naturel. GDF-Suez s’intéresse au gaz renouvelable, puisqu’il contribue notamment au projet Gaya de gazéification de la biomasse, qui vise à produire du « méthane vert ». Vos rapporteurs ont néanmoins été surpris de constater que l’argument de ce relais potentiel assuré par le biogaz, pourtant très convaincant pour toute personne consciente des contraintes de l’avenir, n’a pas été mis en avant par les responsables de GDF-Suez auditionnés. C’est peut-être le sentiment qu’il s’agit, en France, d’un dossier au trop long cours, qui incite à ne pas trop y mettre le nez. » Pendant ce temps là, au pays d’Eva Joly, il y a 80% de logements au chauffage électrique et nos écolos anti-chauffage électrique français n’en font pas tout un plat, pas plus que quand le Danemark veut renforcer les usages chaleur de l’électricité.
P’t être ben que l’exploitation gaz, fuel, charbon, bois, bref tout ce qui brûle est moins chère que l’électricité pour chauffer une maison (j’ai ni le temps ni l’envie de chercher parce que ce n’était absolument pas mon propos). Et vous le saviez bien en écrivant votre post. Vous savez en effet comme moi (et c’est là que vous devenez intellectuellement TRES malhonnête), qu’EDF a encouragé la constructions des maisons mal isolées en faisant la promotion du faible coût de l’investissement+exploitation d’un chauffage électrique : c’était NETTEMENT plus économique (apparemment) qu’un autre mode de chauffage. Affirmer le contraire est une escroquerie (mais cela ne sera pas la première que nous vous prenons la main dans le paquet…). Le monde change. Mais pas Vous. Pourtant, « le changement c’est maintenant ». Va falloir vous y faire mon vieux…
Le chauffage électrique (le mal absolu des antinucléaire) est plus cher au kWh que tout autre mode de chauffage, et ça tout le monde sait et je n’ai pas attendu Rice pour l’écrire. Cependant, le chauffage électrique a réussi à prendre de parts de marché en France (mais nettement moins que dans la Norvége d’Eva Joly). Comment a-t-il pu percer dans ce contexte extrèmement défavorable. La réponse est là : Et plus précisément là : Voilà un résumé de la problématique : B/ Le défi économique Il se posait à 2 niveaux : Celui de l’industriel (EDF) : l’électricité se stocke mal, c’est l’un de ses principaux inconvénients. Le réseau doit être équilibré. A tout instant, la production doit être égale à la demande. Le parc de production est dimensionné pour la demande maximale prévisible, ce que l’on appelle « la pointe »3. Le chauffage étant un usage saisonnier, le chauffage électrique risquait d’augmenter la pointe hivernale. Il fallait limiter cet effet. Celui de l’utilisateur : La question posée était, et est toujours aujourd’hui : « Comment assurer, dans des conditions économiques acceptables pour le client, un chauffage performant avec une énergie dont le coût unitaire (par kWh facturé au client) est notablement plus élevé que celui des autres énergies ? ». A l’échelle de la production nationale, la réponse fut un système de chauffage « décentralisé » pièce par pièce et non « centralisé » comme le sont les systèmes à énergie fossile (chaudière + distribution d’eau chaude). A celle de l’utilisateur, la réponse fut la construction d’un modèle économique du chauffage électrique permettant de ne pas dépasser le coût de fonctionnement d’un chauffage à énergie fossile (en particulier du chauffage au gaz quand celui-ci est devenu une énergie de chauffage majeure). Bien que le client utilisateur ne raisonne pas de cette façon4 et que la démarche soit transparente pour lui, obtenir un coût de fonctionnement plus faible impliquait un raisonnement en coût global basé sur 2 composantes : • le coût d’investissement en équipements, • le coût de fonctionnement, qui est lui-même fonction : o du nombre de kWh consommés, o du coût unitaire du kWh consommé. Si on compare un chauffage électrique « classique » (émetteurs à effet Joule et isolation thermique standard) et un chauffage à énergie fossile : • le coût unitaire du kWh électrique est plus élevé que celui des énergies fossiles, • le coût d’investissement est plus faible. Pour obtenir un coût de fonctionnement du chauffage électrique inférieur à celui d’un chauffage à énergie fossile, la seule solution était d’utiliser le différentiel de coût d’investissement pour financer des équipements destinés à limiter le volume de kWh consommés par le chauffage électrique. » Et plus loin : « Il repose sur 3 composantes : • un chauffage et une régulation décentralisés (pièce par pièce). La chaleur est créée là où il y a le besoin de chauffage. Le système est géré pièce par pièce pour limiter les puissances installées grâce au fonctionnement en cascade d’émetteurs de chaleur répartis dans les locaux (on chauffe « là où il faut et quand il faut »), • une isolation thermique du bâtiment performante, • une ventilation contrôlée car on a amélioré l’étanchéité du bâtiment, il faut donc être certain que la ventilation se fait correctement. » Voyez le mal absolu était honnête par force, si EDF voulait vendre ses kWh il fallait trouver des solutions pour en vendre moins ! L’une de ces solution était bein sûr l’isolation, en plus de la gestion décentralisée (ça plait aux écologistes). Voilà, il suffit de prendre le temps de lire. Comme Sicétaitsimple l’a rappelé plusieurs fois, d’autres pays réfléchissent sérieusement à accroître la production de chaleur via l’électricité. Au premier rang nous trouvons le très écologique Danemark qui doit trouver le moyen d’écouler ses kWh issus des nouvelles EnR. Le changement c’est maintenant il faut s’y faire. Ceci dit dit vous aurez noté l’étrange composition du gouvernement : l’écologiste Pascal Canfin est un spécialiste de la régulation financière (ancien d’Alternative Economique) et il travaillera sous la coupe de Laurent Fabius. Cécile Duflot l’urbaniste va s’occuper de l’isolation des logements ! Je lui conseille de s’attacher les services de Valérie Damidot pour rénover dare-dare plus d’un million de logement (et pas seulement ceux qui ont un chauffage électrique !). Nicole Bricq, spécialiste de la finance est nommée ministre de l’écologie. Finalement l’écologie va aussi être abordée sous l’angle financier, pour le meilleur et pour le pire.
Merci de la référence, dont je peux rappeler une occurence récente: ll y était notamment dit: « vision danoise?Est-ce que tout celà ne serait en fait que le résultat d’une certaine avance sur son temps? Il est savoureux de voir que le gouvernement Danois dans sa rodmap 2050 constate qu’il est certainement important de remplacer immédiatement les dispositifs de chauffage arrivant en fin de vie par de l’électricité! Extrait (p27): Electrification of heating and process installations Installations to heat buildings and for industrial processes have a long operational life; typically 25 years or more. Therefore it is advisable to start converting to electricity or heat pumps already now, as oil and gas furnaces and boilers have to be replaced. This will also contribute to meeting the 2020 targets.
pour Dan1: pas compliqué de comprendre que le tout électrique (chauffe eau + convecteurs) était le moins cher à installer avant la RT2005 ! Quand en plus, le discours EDF relayé par la droite est: nous avons l’électricité la moins chère d’Europe (ce qui est faux, au moins 6 pays sont moins chèrs cf Eurostat). Alors pourquoi s’embêter avec économies d’énergies et ENR? C »est le discours dominant, alors ne venez pas parler de « mensonge », vous avez tort sur ce point, c’est tout. LA RT2012, applicable dans logements neufs pour permis déposés à partir 1er janvier 2013, va mettre fin au tout électrique « facile ».
Je suis désolé, mais je ne passe pas mon temps à réécrire l’histoire. Je la cite et je montre document à l’appui que l’essor du chauffage électrique en France (aussi critiquable qu’il puisse être pour les locataires, dont j’ai fait parti), n’a pas pu se faire dans des logements mal isolés pour l’époque (donc bien avant les réglementations thermiques). J’ai montré pourquoi, c’était un enjeu majeur pour EDF de promouvoir l’isolation des logements, faute de quoi, il n’aurait jamais pu vendre ses kWk qui était beaucoup plus chers que le fioul et le gaz. Je vais citer un passage du document dont je viens de redonner le lien : « 30 ans de chauffage électrique : histoire d’une innovation mouvementée » « Les conditions techniques du confort électrique Pour fournir des conditions de confort satisfaisantes, les parois des locaux chauffés par convecteur doivent être bien isolées. Dans le cas contraire, les faces intérieures des murs sont trop froides et provoque un effet de « paroi froide » inconfortable. Ce phénomène existe pour tous les types de chauffage, mais il est plus pénalisant dans le cas du chauffage électrique car l’air chauffé par les convecteurs se refroidit à leur contact et ne parvient pas à réchauffer les locaux. Ainsi – et pour la première fois dans l’histoire du chauffage – il a fallu adapter le bâtiment à son chauffage en renforçant son isolation thermique. Cette contrainte a obligé à réfléchir le chauffage comme un « système énergétique » incluant le bâti et non uniquement les équipements de production et de distribution de chaleur. Ceci a donné naissance au concept de Chauffage Electrique Intégré, une appellation qui signifiait qu’il ne s’agissait pas seulement d’un système de chauffage, mais d’un concept de bâtiments destinés à être chauffés par de l’électricité. » Et ça c’était dans les années 70, lors de la chasse au GASPI. Maintenant, les RT profitent à tout le monde, y compris aux logements chauffés au fiuol ou au gaz. Il me semble d’ailleurs que la priorité pour l’isolation, c’est les logements anciens chauffés aux énergies fossiles. Pas besoin de passer sont temps à réviser l’histoire pour des raisons dogmatiques, le chauffage électrique à bel et bien encouragé l’isolation des logements à une époque où cela n’était aussi encadré que maintenant. Personnellement, je ne suis pas favorable au chauffage électrique à convecteur, mais pour des raisons qui n’ont rien à voir avec la lutte contre le nucléaire. Et puis 80% des Norvégiens ont le chauffage électrique et les écologistes n’en font pas tout un fromage comme en France. Faudra discuter des causes profondes de ce paradoxe avec Eva Joly.
Bon, reportez-vous au lien plutôt que d’essayer de décrypter la bouillie que j’ai envoyée ci-dessus…
Vu que le lien n’a pas l’air de fonctionner non plus, voici celui vers le document original ( la rodmap danoise pour 2050): On peut y lire p27: « Installation to heat buildings or for industrial processes have a long operationnal lifetime, typically 25 years or more. Therefore,it is advisable to start converting to electricity or heat pumps already now,as oil nad gas furnace and boiler have to be replaced. This will also contribute to meet the 2020 target »
La démocratie n’a pas encore touché le Gang des Grilles Pains : traiter de « révisionnistes » ceux qui affirment que la politique d’EDF des années 80 (il suffit de regarder les publicités de l’époque sur le site de l’INA !!!!), a incontestablement entraîné une sous-isolation de l’habitat et une sur-consommation de l’électicité, en est une nouvelle démonstration. Et de prendre régulièrement comme exemples de comparaison des politiques énergétiques, des pays de moins de 5 millions d’habitants -aujourd’hui la Norvège ; hier la Lituanie….-), confirme si besoin était la faiblesse des argumentations… Prenez l’Italie, L’Allemagne, l’Angleterre, l’Espagne et comparons ! N’oublions pas que le GGP est une officine « atomique » et que leurs très longs (vous avez dit « trop » longs ?) posts, n’ont pour unique objet sous des allures pseudos-documentées, que de nous enfumer sans jamais faire la démonstration de ce qu’il avancent (mais en affirmant qu’ils l’ont fait ; méthode Coué…). Et n’oublions pas qu’EDF vend des kWh, pas de l’isolation !!!!! cqfd.
A lieu d’avancer votre bal-bla habituel sans aucune argumentation à l’appui, vous feriez oeuvre utile en documentant vos affirmation gratuites. Qu’est-qui vous permet d’affirmer que les logements intégrant le chauffage électrique était moins bien isolé que les autres , Où sont vos chiffres et vos références ? Les miens et les miennes sont déjà sur Enerzine. Et j’affirme que dans les années 70, 80 et pire 90, EDF n’aurait jamais pu vendre du chauffage électrique (et pas seulement à convecteur) sans une bonne isolation qui permettait de réduire le différentiel de coût de fonctionnement très défavorable à l’électricité lorsqu’à partir de 1985, le fioul est redevenu durablement peu cher (jusqu’en 2000). Les logements chauffés à l’électricité étaient donc globalement mieux isolés que ceux qui étaient chauffés aux fossiles.
Depuis quelques années, EDF fait du business en pratiquant du conseil en travaux de rénovations. Elle propose des évaluations et derrière met en relation avec des artisans agréés, ou bien met directement en relation avec ces mêmes artisans si le client sait déjà ce qu’il veut faire (PAC, changement de portes et fenêtres, installation de PV, etc) :
Puisque le Danemark ( j’oublie la Novèrge qui est vraiment typée) n’est pas une comparaison recevable, OK. Comme vous dites: « Prenez l’Italie, l’Allemagne, l’Angleterre, l’Espagne et comparons ». Alors on compare quoi? – la consommation de fossiles? – les emissions de CO2? – la taux d’indépendance energétique? – le prix de l’électricité pour les particuliers et les industriels? Allez y, tirez le premier, mais des chiffres vérifiables SVP.
@ DAN : probablement que les membres du Gang des Grilles-Pains ont de gros moyens financiers mais dans la France « d’en bas », pendant des décennies, les maisons ont été sont construite d’un enduit de ciment extérieur teinté dans la masse, d’un rang de parpaings, d’une isolation minérale de 150 à 200 mm, d’un BA13 et… c’est tout !!!!!! Vous n’avez jamais vu une maison en construction au cours des 40 dernières années on dirait…………………. Vous vivez dans quel pays ? Je ne vous ferai pas l’affront de vous demander le prix d’un ticket de métro ou d’une baguette de pain, mais malgré vos grands airs et votre prose pseudo-scientifique, vous me semblez un peu farfelu dans certaines de vos réponses, et surtout complètement déconnecté du monde qui vous entoure. @ Bachoubouzouc : faut pas croire ce que vous lisez sur les prospectus d’EDF… Rappelez-vous un passé assez proche où ils vous vantainet même les bonnes affaires qu’ils allaient faire aux USA et en Angleterre (au frais du contribuables français d’ailleurs). Aujourd’hui c’est la mode du « greenwashing » et comme l’image d’EDF est pas mal ecorchée ces dernières années, ils pensent naïvement pouvoir se faire pardonner avec cette réclame. Mais plutôt que de faire de grands discours, faites plutot l’essai : demandez-leur un devis en « isolation »… Le temps qu’ils trouvent le service concerné je serai probalement à la retraite !!!!! 🙂 @ Sicétaitsimple : pour les comparaisons, vous faites comme vous le sentez, vos chiffres seront les notres, mais faites l’effort de comparer des pays comparables ! PS : pour le dernier indicateur (prix de l’électricité) je ne pense pas que cela soit possible, sauf à ce que vous connaissiez -enfin !- le prix de revient réel d’un kWh atomique… Vous savez celui qui inclue la R&D depuis 1946, le coût de la mise en sureté post-Fukushima, le coût de la prolongation de vie des vieux réacteurs, le coût du démantèlement des encore plus vieux réacteurs, le coût du traitement des déchets HA-VL, le coût du stockage pour 100.000 ans, et voire même peut-être un jour le coût réel du « risque » et de l’assurance qui va avec… Mais ça, c’est pas encore demain la veille !
Puisque vous ne voulez rien comparer vous laissant le choix du thême, c’est certainement que vous n’avez pas grand chose à dire….
« pendant des décennies, les maisons ont été sont construite d’un enduit de ciment extérieur teinté dans la masse, d’un rang de parpaings, d’une isolation minérale de 150 à 200 mm, d’un BA13 et… c’est tout !!!!!! Vous n’avez jamais vu une maison en construction au cours des 40 dernières années on dirait. » Euh ben si, j’en ai vu et habitées quelques unes de maisons de générations diverses avec des modes de chauffage variés. Si vous voulez, on peut parler isolation. Bien des maisons construites dans le début des années 70, n’avaient que très peu d’isolation (par exemple parpaing de 20 + lame d’air + brique platrière), ce qui qui fait une Rth totale par terrible avec en prime du simple vitrage. Pour celle qui ont été isolée après, je n’ai pas beaucoup souvenir d’isolation des murs avec 150 à 200 mm de laine de verre (ça fait un peu épais !). En revanche à partir des années 80, les maisons parpaing de 20 + 8 cm de polystyrène expansé + BA13 là oui j’en ai vu et j’en vois encore. La laine de verre en rouleau dans les combles, j’en ai vu aussi. J’ai pas vu beaucoup d’ITE non plus sauf en montagne, bien que ça commence avec du polystyrène en rénovation. Ceci dit, si, dès 1970, toutes les parois des maisons avaient été isolées avec 200 mm de laine de verre, c’aurait été Bizance. Vous allez peut être nous donner la Rth résultante pour un mur en parpaing de 20 + 1cm d’enduit + 200 mm de laine de verre = BA13 ?
J’ai un peu les mêmes souvenirs que vous, notamment de ne pas avoir vu des 200mm de laine de verre…. Euh, je vais paser pour un pitre, mais tant pis: c’est quoi ITE?
ITE signifie : Isolation Thermique par l’Extérieur. Et en rénovation c’est pas forcément très simple car Sicetaitsimple (pseudo bien trouvé pour l’énergie et pour le reste) beaucoup l’auraient déjà fait. M’enfin, j’attends avec impatience le grand plan d’isolation de Cécile Duflot l’urbaniste.
beaucoup de maisons sont mal isolées parce que les constructeurs de maisons individuelles étaient invités à mettre du chauffage électrique et une mini isolation pour pouvoir vendre leurs maisons a des gens qui avaient pas forcément les moyens. s’ils avaient mis une meilleure isolation comme les allemands l’obligent ou avec un chauffage autre qu’electrique parce que l electricité allemande est vendue au vrai prix, c est sur qu on en serait pas la. et venir dire maintenant que c est pas la faute d edf qui avait besoin de vendre l’electricite des ses centrales toutes neuves c est un peu gros et mensonger.
Avant de prétendre que EDF incitait les constructeurs à mettre une mini isolation, je vous encourage à lire attentivement ce document dont j’ai déjà donné le lien : EDF, par la force des choses, parce que le kWh était et reste nettement plus cher que le kWh fossile, a été obligé d’inciter à l’isolation à une époque où il n’existait pas encore de réglementation thermique. Evidemment, il y a eu des cas où le chauffage électrique a été monté dans des maisons insuffisamment isolées. Mais globalement, ce qui est écrit dans le document reste vrai. Prétendre le contraire est un gros mensonge. Lisez ce document et commentez le, ça changera des affirmations gratuites et non argumentées des dogmatiques.
. Nous savons tous que le Gang des Grille-Pains est fâché avec l’économie de marché depuis longtemps (1946, je crois), mais là….. vouloir nous faire croire qu’un commerçant (EDF) a intérêt à inciter ses clients (en gros tous les français) à moins acheter de ses produits (les kWh nucléaires)….. ?????!!!!!!!! Besoin de vacances, non ?
Notre troll de service n’apporte pas grand chose au débat sauf brailler et en plus il ne comprend pas tout. Il faut dire qu’il n’a pas le temps de lire les documents que je cite. Bien évidemment tout le monde aura compris qu’EDF n’agissait par pure philanthropie et que son intérêt était évidemment de vendre un maximum de kWh, sauf que… cela n’était n’était pas possible à nimporte quel prix, justement à cause du prix très bas des kWh concurrents : les fossiles. Le premier point mis en avant était le faible coût d’investissement, mais cela ne suffisait à consommation égale. Il fallait donc trouver un autre avantage dans la durée. Il s’agissait donc de réduire le besoin en kWh. La gestion décentralisée était une méthode, mais il y avait surtout l’isolation à une époque où beaucoup de maisons étaient chauffées sans isolation ou presque. Tout cela est parfaitement expliqué dans le document que j’ai cité deux fois : « 30 ans de chauffage électrique : histoire d’une innovation mouvementée » Mais les trolls ne savent pas lire et en plus ils comprennent tout de travers !
@ Dan Vous pouvez enlever votre faux-nez… on a bien compris que derrière l’écran on a à faire au le lobby électro-nucléaire… car personne ne peut croire à votre délire !!!! Vous voulez absolument nous faire croire -probablement parce que vous l’avez lu dans un document officiel d’EDF – que le banquier qui finançait une maison neuve, se souciait du prix des énergies fossiles ! Il n’en avait strictement rien à faire : il voulait un système de chauffage économique à l’investissement pour rester en dessous les 33 %. Point. Quant à votre dernier lien (soit disant un document de l’Institut de l’Entreprise -think tank bien connu pour ses positions humanistes … :)- ), vous auriez pu éviter un puéril « copier-coller » en nous donnnant directement le lien du service communication d’EDF. Quand à faire de la réclame, faites le intelligement, car là vous donnez vraiment le bâton pour vous faire battre : Exemple page 14 : « … EDF participe depuis longtemps à l’élaboration des versions successives de la Réglementation Thermique française qui fixe le niveau de qualité énergétique des logements … » C’est justement le problème !!!!! Et la pathétique tentative (avortée, ouf !) du député Ollier fin 2010 de faire amender la RT 2012 est malheureusement le triste exemple de 30 ans de lobbying. Exemple page 14 : »… EDF ne pouvait ni fabriquer ni vendre des appareils de chauffage électrique, ni les installer ou en assurer la maintenance. Une raison supplémentaire pour EDF de s’associer avec des partenaires pour assurer le développement du CEI ». Et vendre des kWh ! Vous ne lisez même pas les documents que vous citez ! Bref, il est grand temps de remettre les énergéticiens au pas ! et je vous invite à lire les propositions de FH : Le changement c’est maintenant !
Vous n’êtes pas très lucide car derrière l’écran il y a un, et un seul, citoyen qui empêche les antinucléaires de désinformer en rond à l’aide d’un outil révolutionnaire : un simple ordinateur connecté à internet. le changement c’est maintenant, il faut vous y faire, on ne désinforme plus comme avant ! Et si, je lis les documents que je cite et ce que vous reprenez n’est nullement contradictoire avec ce que j’ai écrit. Le fait que le chauffage électrique était très compétitif en coût d’investissement et avantageait le constructeur et le propriétaire est vrai (je l’ai déjà écrit plusieurs fois) mais pas suffisant pour le développer en masse. Il fallait en plus limiter le besoin en kWh car l’électricité était 3 à 5 fois plus chère que le fioul et le gaz réseau. Ensuite vous me parlez de la RT 2012, alors que vous parle des années 70 à 90. De toute façon, plus les réglementations thermiques se renforcent et plus le besoin en kWh s’amenuise, ce qui est plutôt favorable à l’électrique. En effet, comme je l’ai déjà écrit, on investira plus facilement dans un chauffage central à eau avec chaudière à fossile (fioul ou gaz) si le besoin est de 25 000 kWh par an plutôt que si le besoin est de 5 000 kWh. pourquoi iriez-vous investir 6 000 à 10 000 Euros dans une installation de chauffage complexe si votre facture de chauffage électrique ne dépasse 500 à 600 Euros. Enfin votre article date de novembre 2011 et le changement c’st maintenant à compter du 06 mai 2012. Vous aurez remarqué que les deux écologistes n’ont pas la main sur l’énergie et que François Hollande a d’autres priorités que de remettre les énergéticiens au pas. Continuez à rêver.
Dites donc, c’est plutôt cool comme mise au pas si je lis bien le document! On espère donc sincèrement que Cécile Dufflot va réussir à mettre en place un programme massif d’ITE ( j’apprends vite…) qui permettra de réduire les consommations énergétiques de l’habitat, Rappelons qu’en Février de cette année, mois plutôt froid, il a fallu importer en electricité (sur le mois) l’équivalent de 8h d’importations de gaz naturel sur le même mois….. C’est juste pour aider, au cas ou Cécile Dufflot aurait quelques problèmes à fixer des priorités.
Je suis d’accord avec nos pronukes : le projet Hollande en matière d’énergie est mesuré et réaliste. Il tranche nettement avec son prédecesseur qui était une caricature d’incompétence technique. Le chauffage electrique n’est pas si stupide , notamment en ville où tout le monde doit respirer (les urbains n’ont pas encore trouvé le moyen de s’en passer) Dés lors que l’EPR de Penly n’est pas construit , je me considère satisfait en tant qu’anti-nuke. La réforme de l’électricité en France durera plus longtemps que ce qui est annoncé. En partie parce que Mr Hollande a été optimiste sur la date de 2025, en partie à cause des transports qui vont en consommer de plus en plus sous forme d’ions de Lithium puis d’hydrogène. A terme, le pays qui est plutôt avantagé en termes de gisements, réservera le nucléaire aux activités où il est irremplaçable : spatial notamment. La technologie continuera donc à évoluer mais cessera d’être un acteur majeur sur l’electricité quotidienne des populations.
Rice est un grand démocrate, il veut remettre les énergéticiens au pas. ce langage martial illustre les contradictions des donneurs de leçon à propos de la démocratie : c’est ceux qui en parle le plus qui en veulent le moins. Et Rice ne m’a toujours pas donné la résistance thermique des 150 à 200 mm d’isolation minérale suite à son affirmation gratuite : « pendant des décennies, les maisons ont été sont construite d’un enduit de ciment extérieur teinté dans la masse, d’un rang de parpaings, d’une isolation minérale de 150 à 200 mm… » Si toutes les maisons, depuis les années 70, avaient bénéficié d’une enveloppe isolée de 150 à 200 mm d’un isolant de Lambda d’environ 0,04, nous ne serions pas en train de nous poser la question des passoires thermiques !(par exemple laine de verre). S’agissant des promesses de François Hollande je rappelle ceci : Donc 50 % de nucléaire dans le mix électrique, c’est 2025 ou 2032 selon les déclarations. Le changement par rapport aux promesses de campagne c’est maintenant.
Au moment ou j’écris, les allemands produisent en instantané 11,5 GW…. Ca évite combien de bombes atomiques ? Ca crée combien d’emplois ? Ca protége nos enfants pour combien de temps ?
Eh bien dites nous…..