Fessenheim autorisée à poursuivre l’exploitation de son réacteur no 2

Alors que l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) a autorisé la poursuite de l’exploitation du réacteur n°2 de la centrale nucléaire de Fessenheim au-delà de son 3ème examen décennal, EDF a indiqué qu’il conduira les travaux demandées dans les délais impartis.

Cet avis favorable d’exploitation fait suite à la visite décennale qui s’est déroulée d’avril 2011 à mars 2012.

La visite décennale consiste en un « check-up » complet des installations, toutes les dix années d’exploitation, mené sous le contrôle de l’ASN, et se traduit par un renforcement du niveau de sûreté des installations aux standards les plus récents. Cet arrêt, exceptionnel par l’ampleur des contrôles (tant sur la conformité que sur la sûreté) et des travaux réalisés, permet de vérifier les composants essentiels à la sûreté des installations : la cuve du réacteur, le bâtiment réacteur et le circuit primaire.

EDF confirme que l’ensemble des travaux prescrits seront réalisés dans les délais fixés par l’ASN. Certains de ces travaux seront réalisés à l’occasion de l’arrêt programmé du réacteur n°2 fixé en juillet 2013.

En juillet 2011, l’ASN a donné un avis favorable de prolongation de fonctionnement pour le réacteur n°1 de la centrale. Cette autorisation était également soumise à des prescriptions techniques impliquant des travaux qu’EDF met actuellement en oeuvre.

Le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Fessenheim est le quatrième réacteur du parc nucléaire français à faire l’objet d’un réexamen de sûreté trente ans après sa mise en service (après Tricastin 1, Fessenheim 1 et Bugey 2). Il avait été arrêté pour sa troisième visite décennale, du 16 mars 2011 au 7 mars 2012, au cours de laquelle l’ASN a notamment réalisé 12 inspections et supervisé l’épreuve hydraulique de requalification du circuit primaire principal.

Au-delà, l’ASN rappelle que le retour d’expérience approfondi de l’accident de Fukushima Daiichi pourra prendre une dizaine d’années et pourra éventuellement la conduire à modifier ou compléter les premières prescriptions qu’elle a édictées.

Photo : Inspecteurs de l’ASN contrôlant le 11 décembre 2012 l’avancement du chantier « appoint ultime »

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richelieu

qui est passé à deux doigts d’une catastrophe majeur et pour le coup nous n’aurions pas eu la chance des japonais l’intégralité des retombées seraient passé sur la France. on maintien une centrale dangereuse en activité (en bordure du Grand Canal d’Alsace qui de toute manière ne cèdera pas même en cas de tremblement de terre majeur; alors pourquoi se protéger des risques d’inondations…) petit rappel l’estimation à 2700 milliard € la broutille.

dede29

de dire n’importe quoi sur Blayais en 99 . Cf

Dan1

Et les Suisses, ils ferment quand Beznau ? Beznau I : Arrêt en 2019 (à 48 km de Bâle) Beznau II et Mühleberg : Arrêt en 2022 (à 48 km et 67 km de Bâle) Gösgen : Arrêt en 2029 (à 34 km de Bâle) Leibstadt : Arrêt en 2034 (à 45 km de Bâle)

Pastilleverte

et études-qui-font-peur, 2 ingrédients qui tiennent lieu de vérité scientifique.

richelieu

Je prends le temps de répondre Si on prends le temps de lire le rapport que vous avez posté, le jour de la tempête le coefficient de marée était de 77 soit un marnage de 3.50m (royan) avec un coefficient de 118 (proche des limites maximum) on arrive à un marnage de 5.20 soit pratiquement un mètre de moins du maximum possible ! La digue a donc débordé avec un niveau d’eau inférieur pratiquement d’un mètre au maximum théorique. Je maintien que les techniciens d’EDF on joué avec le feu, (et que l’on est passé à bien peu d’une catastrophe) pour le coût d’une catastrophe majeur le chiffre de 2700 milliard € à été avance il y a quelques mois, certaine estimation allaient même jusque à 5800 milliard il y a quelques années. la broutille était à prendre avec des guillemets à mettre en comparaisons avec le coût d’une digue de quelques mètres

Nicias

… par notre Président de Fessenheim pourrait couter jusqu’à 8 milliards d’€ à EdF qui pourrait présenter la facture à l’Etat, actionnaire très majoritaire d’EdF aux côtés de petits porteurs.