Feu vert pour un parc éolien offshore aux Etats-Unis

L’administration Obama a approuvé le 28 avril dernier, la mise en exploitation à l’horizon de 2012 de la première ferme éolienne offshore aux États-Unis située au large des côtes du Massachusetts.

Le projet "Cape Wind power" qui comprendra 130 turbines éoliennes pourrait occuper une zone de 40 km2 au large de Nantucket Sound et générer suffisamment d’électricité pour alimenter plus de 200.000 foyers dans le Massachusetts.

Le parc éolien en mer permettra une réduction annuelle des émissions de gaz à effet de serre équivalant au retrait de 175.000 voitures sur les routes.

"Ces décisions avant-gardistes sont nécessaires pour que les États-Unis puissent bénéficier de nombreux avantages environnementaux et économiques de l’énergie éolienne offshore. L’industrie éolienne offshore américaine s’appuiera sur les succès et les leçons tirées des 20 années d’expérience de l’Europe pour fournir une énergie propre, sans pollution, le long des côtes et dans les Grands Lacs", a déclaré Denise Bode, directeur général de l’American Wind Energy Association (AWEA).

Toutefois, l’AWEA avertit que l’industrie américaine a maintenant besoin d’une législation complète avec l’établissement d’une norme nationale d’énergie renouvelable en vue de créer un marché à long terme pour les industriels du secteur de l’éolien onshore et offshore.

En dépit de cette décision positive, l’avenir du projet "Cape Wind power" reste encore flou. En effet, depuis 2001, le projet a rencontré une forte opposition et les opposants ont déjà annoncé des actions en justice.

L’AWEA a annoncé par ailleurs que l’industrie éolienne américaine avait installé 539 mégawatts (MW) d’éolien terrestre au premier trimestre 2010, un chiffre au plus bas depuis le premier trimestre 2007.

À la fin de 2009, un total de 830 éoliennes offshores ont été installées et connectées au réseau dans les eaux européennes, ce qui porte la capacité totale installée en mer à 2.063 MW. Ces 39 exploitations offshores sont réparties dans neuf pays européens. En termes de puissance, ces centrales vont de 2 MW (Lely, Pays-Bas, construite en 1994) à 209 MW (Horns Rev 2, Danemark, construite en 2009).

Les principaux marchés offshore en Europe restent le Royaume-Uni (883 MW) et le Danemark (646 MW), suivie par les Pays-Bas (247 MW), la Suède (164 MW), l’Allemagne (42 MW), la Belgique (30 MW) et l’Irlande ( 25 MW).

Articles connexes

1 Commentaire
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Flo

“Le parc éolien en mer permettra une réduction annuelle des émissions de gaz à effet de serre équivalant au retrait de 175.000 voitures sur les routes.” Comme toujours ca ne veut rien dire… Une économie de GES sur la base d’une substitution ? Si oui laquelle ? Sur l’énergie la plus chère du marché (gaz naturel?)? Sur la base de la comparaison avec une centrale à taux d’émission de GES moyen aux US?… En comptabilisant l’énergie grise sur le durée de vie TOTALE ? … On a enfin trouvé une nouvelle monnaie mondiale : les GES