Enerzine se propose de reprendre et de relayer des informations sur le gaz et l’huile de schiste publiées par le ministère de l’Ecologie et du Développement durable, dans l’objectif de mieux faire connaître à nos lecteurs, les enjeux et les problématiques liés à ces hydrocarbures non conventionnelles.
Quels sont les risques pour l’environnement de l’exploitation des gaz de schiste ?
L’exploitation des gaz de schiste a deux conséquences potentiellement majeures pour l’environnement.
La première est mondiale, la consommation de gaz participant à l’effet de serre et donc aux changements climatiques. L’effet varie suivant l’énergie à laquelle elle se substitue.
La seconde conséquence est locale avec notamment des risques de pollution des nappes souterraines par manque d’étanchéité des forages (le risque étant aggravé pour le gaz qui est par nature éruptif par rapport aux huiles plus denses) et de pollution des sols (en cas de fuite des canalisations).
La consommation d’eau est élevée (15 000 à 20 000 m3 par puits).
L’implantation des machines à forer et des installations connexes peut émettre du bruit et avoir un impact important sur les paysages.
SOMMAIRE :
Qu’est-ce que le gaz et l’huile de schiste ?
Combien de permis de recherches ont été accordés en France pour le gaz de schiste ?
Pourquoi rechercher des ressources en gaz de schiste ?
Quels sont les risques pour l’environnement de l’exploitation des gaz de schiste ?
Qu’est ce qu’un permis de recherches ?
Une mission pour mieux comprendre les gaz de schistes
Quelle est l’avancée des travaux d’explorations planifiés par les industriels ?
Quelle procédure est mise en place pour les permis de recherches ?
Quelle est la procédure pour entamer les travaux d’exploration (forages) ?
Les ressources en gaz de schiste seront-t-elles exploitées en France ?
Quelle est la procédure en cas de demande de permis d’exploitation ?
A LIRE ET DIFFUSER
Merci pour le lien et vous avez raison , LIRE ET DIFFUSER ! Ceci dit il y aura toujours des gens pour penser que en France ce sera différent, une bonne réglementation (sur le papier tout est possible), des contrôles réguliers (qui va les faire ? avec quels controleurs? qui paye ?) ,que notre avenir energétique en dépend et qu’il ne faut pas fermer la porte, la recherche peux progresser ….Au vu de ce rapport nous devrions tous penser d’une seule façon « dans le doute s’abstenir ! » , rien ne vaut certains bons vieux dictons, et il n’est pas question de revenir à l’age de pierre ou à la bougie, mais d’avoir une vision différente de notre avenir énergétique.
Voilà 15 ans que l’entreprise dans laquelle je travaille fait faire des forages d’exploration en France. la gêne (bruit, visuelle) est très limitée ; ça n’est pas un argument valable pour les refuser. On peut quand même supporter du bruit pendant quelques mois sans en faire tout un fromage ! Quand au reste (concernant uniquement les effets en surface au niveau de la plate-forme de forage): dégradation de l’environnement, polution, … C’est absolument négligeable. Si la plate-forme a été faite dans les normes, avec un bourbier étanche et des bâches de rétention au bons endroits, complétés par une évacuation vers les centres de retraitements ad-hoc, il n’y a pas de pollution. Après son fonctionnement, ont peut remettre en place la terre végétale et remettre en culture au point de la rendre indiscernable quelques mois après son emplacement. j’ai des exemples. Maintenant, arrêtons les délires sur la frac hydraulique et les horribles produits cancérigènes qu’on introduit. c’est aussi vierux que l’industrie pétrolière dans les bassins parisien et aquitain, sans qu’il y ait eu de pollution calamiteuse, hors percement de pipe line.
j’ai précisé : « en ce qui concerne la pollution due aux installations en surface ». Pour le reste, il y a a un certain nombre de précautions à prendre pour qu’il n’y ait pas de pollution des nappes. Il s’agit de tuber et de cimenter le trou au droit de celles-ci , et de vérifier par des diagraphies que le travail a été bien fait. En France, la loi dispose qu’ion ne doit pas mettre en communication (via un forage) lers différents niveaux aquifères entre eux. je ne sais pas ce qu’il en est aux USA. Ceci étant dit, vous ne pourrez pas empêcher des bandits de saloper un travail.
et il y en a des sites en France en attente d’exploration/exploitation !