HydroQuest lance la commercialisation de sa gamme d’hydroliennes fluviales

A l’occasion de la convention internationale des énergies marines renouvelables, – Thetis EMR – qui se tient à Nantes les 20 et 21 mai 2015, HydroQuest a annoncé le lancement de la commercialisation de sa gamme d’hydroliennes fluviales, HydroQuest River.

HydroQuest a implanté à Orléan une hydrolienne fluviale qui sera la première à être connectée au réseau électrique français dans les prochaines semaines. La société entend désormais développer sa présence en France et à l’international, notamment sur le continent africain, en Amérique Latine, en Asie, en Italie, au Brésil ou encore en Russie.

L’hydrolien, qu’il soit fluvial, marin ou estuarien, possède un potentiel énorme. En effet, le marché fluvial mondial représente à lui seul plus de 3.000 MW, soit près de 15 milliards d’euros de chiffre d’affaires direct.

"Un très grand nombre de fleuves, de rivières et d’estuaires dans le monde peuvent être équipés d’hydroliennes qui interviennent en complémentarité des autres sources d’énergie. C’est notamment le cas en France. Ainsi, nous appelons de nos vœux la mise en place prochainement par l’ADEME d’un Appel à Manifestation d’Intérêt sur les fermes hydroliennes fluviales, comme promis par Ségolène Royal, Ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, il y a quelques mois. Cette initiative permettrait de dynamiser la filière industrielle française autour de ces technologies à fort potentiel énergétique et environnemental" a déclaré Jean-François Simon, président d’HydroQuest.

Baptisée HydroQuest River, la gamme d’hydrolienne fluviale lancée par HydroQuest utilise l’énergie cinétique des cours d’eau. Ainsi, la production d’énergie se fait de manière régulière et prédictible. Complètement modulable, l’hydrolienne est adaptable à tout profil de rivière offrant un minimum de 2 mètres de tirant d’eau.

• 2 modèles fabriqués en France : HydroQuest River 1.40 et HydroQuest River 2.80, respectivement à un ou deux étages, avec une puissance nominale électrique de 40 kW ou 80 kW
• Double axe vertical et flux transverse
• Très bonne résistance aux débris du fait de sa grille de protection
• Mise en œuvre et maintenance facilitées par la fixation à une barge flottante ancrée par des câbles immergés et par des colonnes de turbines relevables
• Impact environnemental négligeable, notamment sur la faune, car faible vitesse de rotation des turbines

HydroQuest lance la commercialisation de sa gamme d'hydroliennes fluviales

Les hydroliennes fluviales d’HydroQuest ont été testées en conditions réelles :

• dans la rivière Oyapock en Guyane : exploitée par EDF, une hydrolienne fluviale est en fonctionnement depuis 2 ans dans les conditions extrêmes de l’écosystème amazonien

• dans la Loire à Orléans : le modèle HydroQuest River 1.40 a été implanté dans le fleuve depuis 6 mois et a permis de valider la robustesse de la machine et d’optimiser ses performances en milieu naturel. Ce sera la première hydrolienne à être connectée au réseau électrique français dans les prochaines semaines.

"Forts des succès rencontrés avec nos hydroliennes fluviales implantées à Orléans et en Guyane, nous lançons aujourd’hui la commercialisation de notre gamme. Cela s’inscrit dans notre stratégie de contribuer à répondre aux besoins énergétiques croissants à la fois des pays industrialisés et des pays émergents, en déployant nos machines sur des sites en France, mais aussi en Italie, au Brésil, en Russie, en Amérique Latine, en Asie ou encore sur le continent africain" a conclu Jean-François Simon.

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Pastilleverte

je sors ma calculette. le potentiel de l’énergie solaire directe ou indirecte (éolien) est proprement énorme, plusieurs années par jour. La réalisation de la captation d’une partie même minime de ce “potentiel”, ça c’est une autre histoire !

Stephsea

Le gros mot des ENRs! Absolument d’accord avec cette remarque. Quand je lis ce mot portentiel, je me dis que l’auberge est labyrinthe (dont on ne sort pas). Rares sont les expérimentateurs et promotteuirs qui pûblient les courbent réelles de production, et c’est bien dommage. Continué à parler d’énergie potentielle, c’est un peu juger de la qualité d’une voiture au plus grand n ombre écrit sur son compteur. A 10ans, je me rappelle que c’est la première chose que je ragardais à l’intérieur d’une voiture, son compteur : “elle va à 200!”. Quelle vitesse fabuleuse – et même pas exactement potentielle en l’occurence. Juger d’un hydrolienne à la capacité max de son alternateur revient exactement au même. C’est infantile, ridicule, immature, mensonger, commercial et finalement peu crédible. Quand les ENRs vont elles grandir et exposer clairement leur production – qui est peut être décevante pour certains mais simplement réaliste pour d’autres? Un autre mensonge qu’il faudrait arrêter une fois pour toute : l’énergie pas chère. L’énergie est chère et difficile à transformer en électricité.

Herve

Perso, l’énergie me coute pas cher (

Herve

Pour revenir au sujet de l’article, ce qui coince, c’est qu’il aura une trés mauvaise capacité à exploiter un potentiel hydraulique d’un site: La ou une centrale conventionelle exploite disons, entre 40 et 70% du potentiel, ce truc la fera certainement 10X moins… L’ennui c’est que la ressource étant limitée, c’est donc du gaspillage! Le concept reste donc interessant, mais uniquement dans les situations ou une centrale traditionnelle (Retenue + turbine) n’est pas viable sur le plan économique. Ce qui est désepérant, c’est qu’on a une bande d’abrutis qui détruisent actuellement des barrages existants et en // on va subventionner des trucs comme ça pour mettre “à la place”. Quant on s’y prends comme ça, oui, l’énergie est chère…. mais à qui la faute?

Sicetaitsimple

Je suis d’accord techniquement avec vous, mais construire une chute n’est pas possible partout. Ca n’a pas vraiment de sens en Europe, si j’ai bien compris la cible de ces hydroliennes ce sont des endroits isolés (electriquement), près des fleuves où généralement se concentre la population, pour fournir un ruban de base plus ou moins variable selon le débit, sans grand travaux d’infrastructures plus ou moins impossibles techniquement ou financièrement. Je ne sais pas combien ça coute, certainement cher, mais l’alternative de base c’est du groupe electrogène diesel ravitaillé en fuel à prix d’or compte tenu des conditions d’accès. Bref, il y a peut-être une niche , mais bien entendu ce n’est pas demain que ça va être une solution interessante dans de grands réseaux interconnectés!

Stephsea

Cher Hervé vos calculs sont largement tronqués, et donc tout simplement faux, archi faux. C’est dommage de traiter ce sujet avec autant de désinvolture, et d’égocentrisme. Moulin : Investissement immobilier Investissement dans le raccordement, gestion de puissance Cout du crédit et/ou de l’immobilisation des fonds Investissement dans la mécanique, turbine, portes, préparation du lit, canal, Entretien du bâtiment, du site dans son ensemble, de la rivière, des portes, des turbines, de l’électronique Impôts sur le foncier Démarches administratives et corolaires, maitrise d’oeuvre, gestion de projet Impact du barrage sur l’environnement Réseau, ETC! Bois: Achat tronconneuse, renouvellement, remorque de transport, autres outils Temps de renouvellement du bois, Immobilisation des terrains forestiers, entretien, chemins d’accès… Impôts fonciers Local de stockage Logistique, manutention(SSSSS), Instalation du système de brulage (cheminée, insert, conduit), entretien, Polution aux particules fines (cout incalculable mais cout quand même) Temps de travail ETC! Et pas la peine de compter l’essence de la tronconneuse ou de la voiture ou du tracteur qui est une partie infime du cout réelle de l’énergie bois. A combien estimez vous votre cout horaire de travail ou celui d’un autre citoyen qui vous rend ces services – à chiffrer en centaines d’heures par an à consacrer à votre énergie “pas chère”? Donc votre énergie hydraulique ou organique est extrêmement chère, et même tellement élitiste et exclusive que son accès au plus grand nombre est totalement exclue. Donc encore, arrêtez de prétendre avoir à diposition une énergie “pas chère”. Vous profitez d’une situation privilégiée et plus ou moins illégitime, et surtout non durable puisque non généralisable. Vous exploitez en fait une énergie extrêmement chère, mais n’en assumez pas tous les couts dont la plupart son redistribués silencieusement sur tous vos concitoyens, sur l’ensemble de votre environnement, y compris lointain. Votre prélèvement est non comptabilisé pour sa plus grande part, mais cela ne veut pas dire qu’il n’est pas pas comptabilisable, ou qu’il ne coute rien à personne. Il ne vous coute rien à vous (presque), mais coute à tous, en résumé. C’est exactement avec ce genre d’approximations un peu oiseuses et immatures qu’on tue la transition énergétique. L’énergie pure (celle du soleil en fait) est peut être abondante et gratuite, mais son exploitation est une suite sans fin de couts. Quand cette addition est faite, elle nous révèle le vrai cout de l’énergie, quelque soit sa source, quelque soit les méthodes de transformation et d’exploitation, y compris le fossile et le nucléaire. Notons au passage que le nucléaire qui exploite une énergie atomique, la seule qui ne soit pas issue de l’énergie solaire, est peut être justement la plus couteuse à terme, et la moins durable, paradoxalement. C’est comme pour nous rappeller que l’on exploite pas les atomes eux mêmes sans à un moment donner en payer la vraie facture, facture qui est autrement plus lourde collectivement et durablement que la “simple” exploitation des rayons solaires (ou de leurs effets). PS : La comparaison des énergies selon leur source (solaire ou atomique) peut même nous amener sur une sorte de métaphysisque du cout de l’énergie. Peut on se subsitituer au Soleil pour produire notre énergie primaire? La manipulation de l’atome nous est elle accessible sans nous exposer à des effets secondaires inacceptables?

Herve

@ Stephsea Mon moulin n’est il est vrai pas un exemple car construit pour l’essentiel avec des matériaux de récupération et quasimment aucuns des frais annexes que vous citez (déja proprietaire du foncier, pas beaucoup d’impots supplementaires vis a vis d’une non exploitation…). Cependant beaucoup de moulins qui payent tout sont tout de même viables au cout du nucléaire ~0.04€/kwh. J’en connais plusieurs. Seuls les trés petits ne sont pas trés rentables à moins qu’on ne mette les mains dans le cambouis. Le fait que tout le monde ne peut pas en avoir n’est pas une raison valable pour interdire à ceux qui ont la possibilité d’en utiliser de le faire. Votre prose sur le bois est éloquant! Oui les arbres pourssent chez moi. Et c’est pas ma faute! Je ne savais pas que leur temps de pousse doit être rémunéré. A qui? Comment? Peut être voulez vous annexer toutes les forêts pour y implanter dieu seul sait quoi qui ferait concurrence aux arbres? Le petrole tout comme l’atome est autant gratuit que l’énergie solaire. Le cout, c’est uniquement le travail mis en oeuvre pour le faire fonctionner, de la mine au transfo… et c’est aussi fonction de son utilisabilité bien entendu (offre demande). Les éventueles couts cachés du nucléaire resent a démonter. Il suffit de s’interesser un peu au sujet pour voir que ce n’est pas si simple, si on fait un match fossiles uranium ENR, on risque d’être surpris sur le degrés de pollution et le cout engendré par certaines ENR, sachant que ça doit toujours être étudié pris dans un mix. Analyser une energie seule n’a pas vraiement de sens, à moins qu’elle couvre la totalité du besoin. ça m’amuse un peu de voir l’acharnement de certains à vouloir faire augmenter le prix dés energies pour rendre viable leur petit buisness engagé dans certaines énergie effectivement difficilement rentables… Et malheureusement ils y parviennent!

Herve

@ 6cts Oui et non, l’article evoque une exploitation en France. Moi ça ne me gène pas tant que cela se fait sur des sites ou une exploitation efficace est irréalisable. Sinon, c’est du gachis de ressources.

Sicetaitsimple

“Quand cette addition est faite, elle nous révèle le vrai cout de l’énergie, quelque soit sa source, quelque soit les méthodes de transformation et d’exploitation, y compris le fossile et le nucléaire. ” Langue de bois premier cru classé….Mais la masturbation, même intellectuelle, est une vraie source de satisfaction personnelle, donc on ne va pas blamer Stephsea…..qui va bien sûr nous parler des vrais couts, chiffrés. Hervé est on l’a bien compris avec sa tronconneuse un profiteur de la ressource mondiale…. J’ose espérer que la modération d’Enerzine va faire quelque chose pour enfin mettre fin à ce prosétylisme tres facheus….