IT : la demande énergétique grimpera de 10% à l’horizon 2025

Selon un rapport publié récemment par l’organisme Italien de raffinage de pétrole Unione Petrolifera (UP), la demande totale d’énergie en Italie est susceptible d’augmenter de 177,5 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) en 2011, puis à 186,6 millions de tep en 2015 et enfin à 195,5 millions de tep en 2025.

Ces chiffres sont corrélés avec le ralentissement économique italien, (cf. approbation du plan d’austérité du gouvernement), qui pèsera sur la demande d’énergie à court terme.

La livraison de gaz naturel devrait augmenter de 81 milliards de mètres cubes (mmc) en 2011, puis à 96,7 milliards de mètres cubes en 2025, principalement tirée par la demande. Le combustible gaz devient ainsi la principale source d’énergie capable de couvrir la demande nationale en 2014, avec une part susceptible d’augmenter de 37,4% en 2011 à 40,5% en 2025.

Car elle est fonction des besoins de fabrication des produits raffinés, la livraison de pétrole devrait toutefois chuter à 73 millions de tonnes environ en 2011, puis à 70,7 tonnes en 2025. La part du pétrole dans la demande totale d’énergie devrait diminuer de 40% en 2011, puis à 37,8% en 2015 et enfin à 34,3% en 2025. La part des combustibles solides devrait rester stable à 8%.

En ce qui concerne les énergies renouvelables, elles pourraient augmenter de 10% en 2011 avant d’atteindre 14,4% de la demande énergétique du pays en 2020-2025.

La demande d’électricité devrait atteindre 423 TWh en 2025 et 336 TWh en 2011, avant de retrouver le niveau d’avant crise en 2012, comme annoncé par Unione Petrolifera.

La demande d’essence pourrait atteindre 8 millions de tonnes en 2025, contre 9,5 millions de tonnes en 2011. La demande de diesel pour les véhicules routiers devrait se modifier légèrement par rapport au niveau actuel, puis passer à 25,7 millions de tonnes en 2025, tandis que la part des véhicules diesel augmenterait de 38% en 2010, pour arriver à 43,5% du total.

Enfin, les émissions de dioxyde de carbone sont revues à la hausse, passant de 396 millions de tonnes en 2010 à 409 millions de tonnes en 2015, et gardant ce niveau jusqu’en 2020, avant de chuter à 407 millions de tonnes en 2025, en raison de la mise en oeuvre des programmes d’efficacité énergétique, ainsi que de l’utilisation plus importante des énergies renouvelables.

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le titre est trompeur : on croit que le sujet traité est l’IT = Information Technology = datacenters, informatique, etc. domaine dans lequel la consomation de l’energie est en enjeu de plus en plus important (cf google est ses parcs eoliens)…

Lionel_fr

J’ai fait la même confusion. Je suppose que les lettres IT signifient “Italie” ici. Comme les technologies de l’information sont parmi les plus actives sur le front énergétiques, elles sont un interlocuteur au moins aussi sérieux qu’un pays. Non seulement elle consomment énormément mais elles représentent une partie importante de la solution. De la bureautique qui permet des documents synthétiques, aux bases de données qui produisent le reporting auquel tout le monde se réfère, les systèmes embarqués, le smart grid qui repose entièrement sur l’information Les IT sont bien plus la solution que le problème dans les faits… Quant à l’Italie elle fait de son mieux..