KLM : 1er vol passagers fonctionnant au biocarburant

La compagnie aérienne néerlandaise KLM Royal Airlines à procédé lundi à son premier vol passagers alimenté par du biokérosène.

Avec seulement une quarantaine de personnes à son bord, le Boeing 747 a survolé le sol néerlandais pendant une heure et demi. L’un des réacteurs était alimenté à hauteur de 50% par du biocarburant extrait d’une plante appelée cameline et produit par une société de biotechnologies de Seattle aux Etats-Unis. Les trois autres réacteurs fonctionnaient normalement grâce à du kérosène standard.

La production de ce biokérosène a suivi selon KLM des contrôles stricts à différents niveaux : financiers, technologiques et écologiques. "La chaîne alimentaire ne doit pas être compromise, et la production du biokérosène ne doit pas être associée avec la déforestation ou la consommation excessive d’eau", a affirmé le PDG de KLM dans un communiqué.

Il a également indiqué que "l’utilisation du biocarburant devrait permettre de réduire les émissions de dioxyde de carbone de l’ordre de 80%".

Par contre, KLM n’a pas précisé la date à laquelle, elle comptait opérer des vols commerciaux avec ce type de carburant.

En décembre 2008, Air New Zealand avait également fait fonctionner en vol – sans passagers – l’un de ses 4 moteurs RB211 de Rolls-Royce, avec du biocarburant dérivé du jatropha.

            

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Tassin

“La chaîne alimentaire ne doit pas être compromise, et la production du biokérosène ne doit pas être associée avec la déforestation ou la consommation excessive d’eau” Si on n’utilise pas de surfaces agricoles et qu’on ne déforeste pas, on les fait pousser ou les milliers d’Ha nécessaires à un seul plein? L’aéronautique est condamnée à utiliser du pétrole, ce qui augmentera son cout. Point.

Pastilleverte

il en restera toujours quelque chose. Oui la cameline est une plante. peut être pousse t elle dans des régions semi arides ou sur des terres en jachère ? Quid encore des biocarburants à base d’algues (pas encore testés par KLM) ? l’aviation représente (rapport du GIEC) entre 2 à 3 % des émissions de CO2 et moins de 2% des GES (ceux inscrits dans le protocole de Kyoto), dépend pour le moment à 99,999999% du pétrole, pourquoi reprocher aux compagnies aériennes d’engager des actions pour faire baisser ce faible taux ? Le prix du pétrole augmentera fatalement sur le long terme, en espérant entre temps que des biocarburants réellement développement durable (à base d’algues ???) verront leur prix de revient suivre une courbe inverse. Bon si ça se réalise, ça pose un petit problème : quel “bouc émissaire” trouver dans le rôle du mauvais élève (- de 2% des GES, c’est un scandale comme aurait dit le regretté Georges Marchais). j’an propose tout de suite un : la production d’électricité (pas chez nous, mon bon Monsieur…, exception nucléaire oblige !)

traction0

Eh oui, vous avez entièrement raison, ces moyens de transports consomment énormément, pas moyen de se passer de pétrole et une chose que nous avons tendance à oublier, les transports terrestres, fluviaux et marins qui eux aussi sont de très gros consommateurs de pétrole, et pour eux pas de solutions propres et pas pour demain non plus !!

christian

On peut faire voler un avions avec une source d’énergie basée au sol.

tibeau

On dit que l’aviation représente 2 à 3 % des émissions de CO2, mais je serais curieux de savoir quelle est leur % en quantité de marchandise transportée ? L’avion est il réellement plus polluant q’un transport routier par exemple ?

traction0

Hello, j’ai mieux, en vol circulaire fixé à un câble électrique au sol avec prise de courant incorporée ! 😉 Suffit de bien calculer la longueur du câle !!!

Pastilleverte

L’interêt de l’avion est d’une part dans le transport de passagers plus que de marchandises, d’autre part sur les longues distances; L’efficacité énergétique d’un avion est largement supérieure à celle de n’importe quel navire passagers, à partir d’une certaine distance Tout le frêt qu’il peut transporter dans les soutes en plus des bagages bénéficie encore d’une bonne efficacité énergétique. Pour les avions cargo c’est une question de rapidité, voire d’urgence, et/ou de marchandises à haute valeur ajoutée. il est bien évident que pour des volumes/tonnages importants de marchandises en  long courrier, l’efficacité énergétique des navires est largement supérieure à celle des avions; Un avion émet du CO2 et de la vapeur d’eau, ainsi que des oxydes d’azotes, qui, sont de vrais cochonneries, surtout dans et autour des aéroports; Le transport routier émet du CO2 des NOx et éventullement des particules, ces 2 derniers très nocifs pour la santé; L’avion a le bon goût de n’encombrer “que les aéroports quand il est au sol, les camions encombrent les routes et sont potentiellement dangereux pour les autres usagers de la route Et les deux sont utiles à la communauté, avec leurs qualités et leurs défauts; le train a le bon goût d’utiliser soit du gazole, soit de l’électricité, qui, est au niveau mondial la première source d’émissions de CO2. Comme l’avion il “s’enferme” dans des gares ou sur des rails, ce qui représente quelques “murs” sur des milliers de km. La construction des LGV génère des millions de tonnes de CO2 (béton, aciers etc…), mais c’est pour la bonne cause, à long terme (terme de CO2, bien entendu).

traction0

Bonjour, Hélas, je ne puis vraiment pas être d’accord avec vous, si l’avion est devenu “indispensable” c’est parceque nous avons créé des besoins inutiles, j’ai encore connu, il y a 50 ans l’époque ou nous vivions de rien ou pas grand chose, nous étions heureux avec ce que nous possédions et une chose importante, nous mangions sain, bien sûr pas de fraises le 25 décembre, mais d’autres choses locales, tout aussi succulentes, point de vacances à des miliers de km et surtout pratiquement pas de cancers et pas de chomage !! Alors oui, si vous voulez suivre les développements modernes qui nous tuent à petit feu, libre à vous mais, rappelez-vous que chaque chose a une fin et nous arrivons à la fin de notre civilisation de gaspillage alors, au lieu de mégoter sur des queues de cerises, commençons à réduire nos consommations inutiles et essayons de vivre, vivre enfin sans toutes les contraintes que le monde moderne nous impose, pour le plus grand profit d’une minorité, nous n’en serons que mieux !

Marjolaine

A l’heure où le transport aérien diminue (crise économique oblige), les citoyens se recentrent sur d’autres types de voyages : moins loin mais non moins vide de sens. A quoi ça sert de zaper d’un pays à l’autre sans avoir les clefs pour le comprendre. Aller se faire dorer la pillule au soleil, polluer l’environnement des autres sans se mêler à la population c’est complètement naz. Désormais des petites communes remettent la traction animale au goût du jour (transport des scolaires, des déchets, travaux communaux), l’utilisation d’une plante alimentaire comme la cameline pour le transport aérien apparait honteux. Que dit Copenhague sur le sujet ?