La Bretagne sécurise son approvisionnement électrique

Eric Besson, Ministre de l’Énergie, mais aussi Jean-Yves Le Drian, Président du Conseil régional de Bretagne, ainsi que Dominique Maillard, Président du Directoire de RTE ont inauguré lundi, le poste de transformation électrique de Calan dans le Morbihan.

En effet, afin de sécuriser – électriquement parlant – le sud de la Bretagne, notamment lors des pointes de consommation, un nouveau poste de transformation électrique (400.000 / 225.000 volts), a été mis en service, fin novembre 2010, à calan.

Face au risque de coupures de grande ampleur, le gestionnaire du Réseau de Transport d’Electricité (RTE) a décidé fin 2004 de créer, au nord de Lorient, un poste de transformation 400/225 000 volts, qui permet de rééquilibrer les transits entre le réseau à 225 000 volts et le réseau à 400 000 volts. La construction de ce poste intervient dans le contexte global de la fragilité d’alimentation électrique de la Bretagne, et notamment du sud de la Bretagne, où le réseau à 225 000 est saturé depuis plusieurs années.

La Bretagne sécurise son approvisionnement électrique

Le poste de transformation 400 000 / 225 000 volts est situé à proximité immédiate de la ligne à 400 000 volts existante, reliant Cordemais (Nantes) et La Martyre (Brest). Le RTE précise dans un communiqué que "le raccordement à cette ligne à très haute tension est limité à l’aménagement de quatre pylônes, aux abords Est et Ouest du poste, sans création de nouvelle ligne à 400 000 volts". Par ailleurs, une liaison souterraine à 225 000 volts, d’environ 7 km, raccorde le nouveau poste de Calan au poste existant de Poteau-Rouge, à Caudan.

La Bretagne sécurise son approvisionnement électrique


Le chantier aura durée 18 mois pour un budget de 27 millions d’euros.

La Bretagne ne produit que 8 % de l’électricité qu’elle consomme. La production reste donc très insuffisante. Elle ne repose en effet que sur trois sites principaux : la centrale de Cordemais avec ses deux groupes au charbon et ses deux groupes au fioul pour une puissance totale de plus de 2 500 MW, les turbines à combustion de Brennilis et Dirinon (480 MW) pour une production “de pointe”, et l’usine marémotrice de la Rance (240 MW), dont la production dépend des horaires des marées. Il faut ajouter à cela une production éolienne installée de 560 MW, avec un taux de productibilité d’environ 25%, lié au caractère de dépendance vis-à-vis du vent.

L’approvisionnement de la Bretagne repose donc, notamment lors des pointes de consommation, sur des sites particulièrement éloignés : Chinon (37), Flamanville (50), Civaux (86), etc.

Cet éloignement sollicite de façon importante le réseau de transport d’électricité qui peut alors rapidement atteindre ses limites de fonctionnement, en hiver aux périodes de fortes consommations. En effet, associés à un pic de consommation et à l’indisponibilité d’un site de production ou d’un élément du réseau, ces problèmes de « tenue de tension » et de risques corrélés d’écroulement pourraient entraîner des coupures généralisées avec un “effet domino” sur plusieurs départements.

Dans le cadre du pacte électrique breton, RTE s’engage également à mettre en place un « filet de sécurité » en Bretagne, permettant d’acheminer l’électricité des sites de production éloignés du Val de Loire et de Cordemais.

Ce filet de sécurité prévoit d’une part la création d’une liaison souterraine à 225 000 volts, reliant Lorient au sud à Saint-Brieuc au nord, sur une distance d’environ 90 km. Et d’autre part la mise en place de transformateurs déphaseurs, appareils qui permettent de réguler les transits d’énergie, ainsi que de nouveaux moyens de compensation (pour la tenue de la tension) dans les postes électriques existants.

Cette solution innovante permettra également d’accueillir la future production éolienne terrestre du Centre Bretagne et de répondre aux évolutions de consommation de cette zone. D’un montant global d’environ 250 millions d’euros, le filet de sécurité Bretagne devrait être mis en service à horizon 2017. 

[ Credit illustrations : RTE ]

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Bidagre

Un point essentiel de cet article : les centrales nucléaires des régions voisines sont sollicités pour les pointes. C’est donc que les centrales thermiques Bretonnes servent à la base. Le chauffage électrique a donc un meilleur bilan CO2 en Bretagne qu’ailleurs ? Et bien sur, Cordemais est en Bretagne 🙂 Etonnante Bretagne

Lord_predator

mais 8% de la production est assuré en Bretagne, Il y a donc forcément du nucléaire dans la consommation continue. De se glorifier que les centrales thermique (a charbon notamment) servent à la base n’est pas spécialement justifier, mais de dire par corrolélaire que le bilan CO² du chauffage électrique serait donc meilleurs en Bretagne qu’ailleurs, c’est un non sens dont je ne vois pas l’explication. Cordialement,

Arn

il faut remercier Vivrelec et Promotelec filiale d’EDF qui continue d’inciter les consommateurs à équiper leur logement au tout electrique. et de l’autre côté incite à réduire sa consommation electrique lors de pointe avec le plan ecowatt. faudrait savoir !

Jaco

CGT mines énergie Bretagne Nantes, le 17/01/2011 Aujourd’hui a lieu la mise en service officielle du poste 400/225 kV de CALAN, en présence notamment de M. BESSON, Ministre de l’industrie et de Dominique MAILLARD, Président de RTE. Depuis son raccordement récent au réseau, au mois de novembre 2010, cet ouvrage a déjà démontré toute son importance. Le Pacte électrique Breton est porté par un affichage qui se veut volontariste et ambitieux pour remédier au déficit « électrique » d’aujourd’hui, aussi bien du point de vue réseaux que production et faire face aux enjeux de demain (croissance de la population et donc des besoins sur la façade ouest). Pour la CGT il faut viser le long terme, programmer les investissements afin de créer une dynamique. La grande région Ouest (Bretagne et Pays de la Loire) doit à cette occasion devenir le « grand laboratoire VERT », débouchant sur une économie, une industrialisation labellisée « Développement Durable » (économiquement viable, respectueuse de l’environnement et du SOCIAL, donc des EMPLOIS de proximité et des compétences régionales). Mais il ne faut pas oublier le court terme, l’urgence…Vu l’état initial, cela nécessite des emplois, tout de suite, dans les Industries Electriques et Gazières, à EDF et au sein de RTE, pour agir et réagir rapidement, étudier le futur…Ces emplois à créer aujourd’hui servant de fait la croissance de demain et les besoins du long terme. Depuis la dénationalisation des entreprises EDF et GDF, les disfonctionnements autour de la gestion du réseau électrique n’ont cessé de s’accumuler notamment en Bretagne. La CGT le dit depuis longtemps, la Bretagne fera la démonstration avant toute autre région de ce que générera la privatisation d’un secteur essentiel comme l’électricité. Chacun notera que l’interventionnisme tardif du gouvernement est la démonstration de l’incapacité du marché à réguler seul la problématique du service public de l’électricité. Depuis l’éclatement d’EDF qui portait par mandatement la mission de service public, personne hormis l’état (qui a laissé faire la main magique du marché) n’a la responsabilité du fonctionnement. Il manque toujours un Plan Prévisionnel des Investissements Electriques régionalisée où certes le marché y perdrait de son âme, mais où l’efficacité serait au rendez-vous. Le Pacte Breton a-t-il les moyens de ses ambitions ? Le gouvernement va-t-il être garant de la réussite et ne pas se défausser une nouvelle fois sur les élus ? Les élus vont-ils prendre la mesure de l’urgence ? La CGT est sur ce dossier depuis plus de vingt ans aujourd’hui. A l’époque nous alertions sur les décisions à prendre. Aujourd’hui, nous subissons les non-décisions d’il y a 10 ans. Pourtant, nous ne jouerons pas à trouver une réponse à la seule question qui en motive certains dans ce dossier ; « quand le réseau déclenchera, ce sera de la faute à qui ? ». La CGT se préoccupe exclusivement de la réalité d’un service public de l’électricité en Bretagne digne de ce nom. La CGT suivra de très près les débats de mise en œuvre. A ce titre, nous avons quelques remarques ; Quadruplé la production électrique en Bretagne est pour le moins ambitieux avec un projet à Brest qui est le même que celui en échec à Ploufragan. La « diaspora » des moyens de production décentralisés va nécessiter le déploiement d’un réseau électrique en conséquence, sera-t-il accepté ? Ces moyens de productions seront-ils acceptés ? Qui paiera la note ? Le filet de sécurité RTE s’appuie sur une ligne 400 000 volts (de Cordemais à Brest) qui connaît quelques faiblesses techniques notamment sur les isolateurs. Les équipes de maintenances locales ont pour certaines quittées la région et dépendent aujourd’hui de Nantes. Le poste de Calan connait d’importants problèmes de drainage. C’est gênant avec l’électricité… Les agents du RTE auront-ils les moyens financiers et en effectif de proximité pour travailler ? La ligne Nord/Sud en 220 000 Volts va permettre de limiter de façon relative l’effet péninsule électrique au Finistère en améliorant le bouclage du réseau. La région Nord et Sud Bretagne assureront ainsi un meilleur soutien réciproque. Les 3600 Méga watt Bretons prévus en 2020 oublient facilement les déclassements prévus à ce jour de 1 400 MW à Cordemais et 320 MW à Brennilis et Dirinnon près de Brest. Quasiment la moitié des objectifs… Chacun sait que nous avons des soucis pour évacuer l’électricité de la centrale à Montoir de Bretagne… Les câbles chauffent un peu… Il existait un projet de centrale hydraulique de type STEP (principe de recharger la retenue d’eau d’un barrage pendant la nuit) au dessus du barrage de Guerlédan (Pontivy) qui était lié à la construction de la centrale nucléaire de Plogoff. Pourquoi ne pas réactiver ce projet qui permettrait, dans les grandes lignes, de rendre disponible 600 MW pendant 2 h ou 200 MW pendant 6 h. La nouvelle structure 220 000 volts devant passer à proximité de Guerlédan, cette option peut être considérée ; les terrains nécessaires appartiennent à EDF. Quand allons-nous arrêter de brûler du gaz pour faire de l’électricité qui alimente des radiateurs électriques qui génèrent les pointes de consommation ? Une politique volontariste de placement de chauffage au gaz, et le gaz brulera directement pour le chauffage ! Le problème des pointes électriques se résorbera de fait et perdra de son urgence. Chacun mesure que beaucoup de solution d’énergies alternatives peuvent exister grâce à une fiscalité incitative. Au moment où le gouvernement part à la chasse de ce qu’il appelle des niches fiscales, qui peut raisonnablement se projeter à dix ans ? La problématique des soutiens au photovoltaïque est démonstratif des changements de caps des priorités gouvernementales. Les engagements de financement de la région revient pour l’usager à payer deux fois l’électricité ; une fois par la facture et une fois par l’impôt. Il ne s’agit pas de doublement du coût, mais c’est en France un précédent d’importance. S’il y a désengagement de l’état sur l’aide à l’implantation des énergies alternatives, La région sera-t-elle tentée de compenser ? La Bretagne n’est pas la Californie, mais prudence, c’est une machine à s’endetter redoutable qui a déjà ruiné cet état qui était le plus riche des USA. La gestion par les smarts grids (réseaux intelligents) liée à la domotique est une bonne idée. Les chauffes eau électriques peuvent être associés au fonctionnement de l’éolien. Lors des pointes de consommations ont peut couper pendant 2 heures le chauffage sans couper la TV ou l’éclairage. Mais qui va payer ? Y aura-t-il des tarifs adaptés ? Ces nouveaux outils permettent de savoir ce qui fonctionne chez les particuliers (grille pain, cafetière, etc et en instantané), quel contrôle de la CNIL pour échapper à la tentation d’exploitation commerciale ou de big Brothers ? N’y a-t-il pas à légiférer, Messieurs les politiques? La politique Eco-Watt porte une philosophie de protection environnementale qu’il serait intéressant de développer sur l’ensemble du territoire national auprès de l’ensemble de la population, notamment étudiante. Il est toujours cocasse pour un syndicaliste de voir une entreprise demander à ses clients de ne pas consommer ce quelle vend… à moins que nous ne soyons en train d’expliquer aux Bretons comment se passer d’électricité ? Est-ce engageant pour les entreprises de savoir que l’on manque d’électricité ? Pourtant, ne pourrions nous pas développer un label de production verte en Bretagne si ce plan réussi ? Après l’échec de Copenhague en 2008, n’est ce pas une alternative intéressante ? A plus long terme, dans une dizaine d’années peut-être verrons-nous se constituer un réseau sous-marin qui pourrait boucler la Bretagne en reliant les installations offshores e
t en générant de nouvelles liaisons internationales avec l’Angleterre. Même si nous travaillons toujours 15-20 ans en avant, nous n’en sommes pas encore là et l’urgence sonne à la porte. Au-delà d’un peu d’encre sur le papier, il est grand temps de faire du Méga Watt. Aujourd’hui, si ce plan échoue, ce sera la désindustrialisation qui sera à l’ordre du jour en Bretagne. Si nous ne dépassons pas la gesticulation, il restera à organiser Un Pardon en costume local et prier que l’Ankoù ne s’en mêle pas. Pardon : pèlerinage Breton Ankoù : personnification de la mort en Bretagne

Nature

Un jour ,peut-être nous pourrons compter sur l’énergie de la mer. La Bretagne sera alors largement auto-suffisante. encore faudrait-il le vouloir.

Guydegif(91)

Au-delà de ce qui a été dit ci-dessus et en reprenant l’un ou l’autre point ou ID: 1) Centrale de Cordemais avec ses deux groupes au charbon –> si on coupe/mélange ce charbon avec 20% de biomasse végétale énergétique (igniscum, miscanthus, sorghoo, BRR_bois_rotation_rapide,…) on réduit d’autant les GES liés au charbon! 2)…(cordemais) et ses deux groupes au fioul pour une puissance totale de plus de 2 500 MW –> si on remplace ou coupe/mélange ce fioul (lourd?) avec 20% de HVP (Huile Végétale Pure, type colza, tournesol, huile_vidange_recyclée, huile_friture_recyclée,…) on réduit d’autant les GES liés au fioul ! 3) Au lieu de faire une saignée de 90 kms à 225 000 volts à travers les terres de Lorient à StBrieuc (intrusion perturbante, génie civil laborieux, coûts, on rate 1 aspect du maillage,..) pourquoi ne pas faire une ligne HVDC.par la mer le long des côtes de Lorient à St Brieuc HVDC à 400 000 voire 600 000 volts en courant continu pour réduire les pertes ohmiques. Cette ligne HVDC pourrait aussi faire le maillage entre les fermes d’éoliennes flottantes offshore réparties autour de l’isthme armoricain à distance ad hoc (3 à 5 kms) constituant 1 ligne brisée entre Lorient et St Brieuc, en prévoyant les postes de connexions ad hoc en niveau de voltage… 4) STEP (principe de recharger la retenue d’eau d’un barrage pendant la nuit) au dessus du barrage de Guerlédan (Pontivy) qui permettrait, dans les grandes lignes, de rendre disponible 600 MW pendant 2 h ou 200 MW pendant 6 h… 5) Autres pistes EnR à creuser: PV sur grandes toitures de hangards ou autres bâtiments ou centrales PV au sol bien orientées sur terrains impropres à la culture (massifs granitiques…) 6) Autres pistes EnR à creuser: EMR !! EnR de la mer en exploitant courants dûs aux marées exploitant le même phénomène de marnage d’amplitude colossale jusqu’à 13m comme UMM de la Rance 40 ans après!!!! et exploitation de la houle et effet ”piston”associé !! Du pain sur la planche! ASAP !! A+ Salutations Guydegif(91)

Guydegif(91)

Au-delà de ce qui a été dit ci-dessus et en reprenant l’un ou l’autre point ou ID: 1) Centrale de Cordemais avec ses deux groupes au charbon –> si on coupe/mélange ce charbon avec 20% de biomasse végétale énergétique (igniscum, miscanthus, sorghoo, BRR_bois_rotation_rapide,…) on réduit d’autant les GES liés au charbon! 2)…(cordemais) et ses deux groupes au fioul pour une puissance totale de plus de 2 500 MW –> si on remplace ou coupe/mélange ce fioul (lourd?) avec 20% de HVP (Huile Végétale Pure, type colza, tournesol, huile_vidange_recyclée, huile_friture_recyclée,…) on réduit d’autant les GES liés au fioul ! 3) Au lieu de faire une saignée de 90 kms à 225 000 volts à travers les terres de Lorient à StBrieuc (intrusion perturbante, génie civil laborieux, coûts, on rate 1 aspect du maillage,..) pourquoi ne pas faire une ligne HVDC.par la mer le long des côtes de Lorient à St Brieuc HVDC à 400 000 voire 600 000 volts en courant continu pour réduire les pertes ohmiques. Cette ligne HVDC pourrait aussi faire le maillage entre les fermes d’éoliennes flottantes offshore réparties autour de l’isthme armoricain à distance ad hoc (3 à 5 kms) constituant 1 ligne brisée entre Lorient et St Brieuc, en prévoyant les postes de connexions ad hoc en niveau de voltage… 4) STEP (principe de recharger la retenue d’eau d’un barrage pendant la nuit) au dessus du barrage de Guerlédan (Pontivy) qui permettrait, dans les grandes lignes, de rendre disponible 600 MW pendant 2 h ou 200 MW pendant 6 h… 5) Autres pistes EnR à creuser: PV sur grandes toitures de hangards ou autres bâtiments ou centrales PV au sol bien orientées sur terrains impropres à la culture (massifs granitiques…) 6) Autres pistes EnR à creuser: EMR !! EnR de la mer en exploitant courants dûs aux marées exploitant le même phénomène de marnage d’amplitude colossale jusqu’à 13m comme UMM de la Rance 40 ans après!!!! et exploitation de la houle et effet ”piston”associé !! Du pain sur la planche! ASAP !! A+ Salutations Guydegif(91)

Dan1

Voir page 12. Attention, 30 ans après, on reparle de la centrale électrique de Plogoff et ça a l’air sérieux. D’autant que ce projet apparaît nettement plus raisonnable que l’ancien. Enfin un projet à taille humaine qui pourrait alimenter 1 300 foyers. Comme le dit l’article : “44 000 panneaux solaires pour gommer le nucléaire” !! C’est d’autant plus habile que l’électricité sera revendue à très prix à… EDF ! Là, le maire y va tout de même un peu fort car selon mes calculs “coin de table”, la centrale nucléaire de plogoff aurait pu produire au moins 12 TWh (la moitié de la consommation de la Bretagne). Bon avec les 14 hectares de panneaux PV et ses 4,4 MW, la centrale Plogoff-2 produira 4,4 GWh avec un gros pic en été. Si le maire veut gommer le nucléaire, il peut faire construire 2 730 centrales du type Plogoff-2 en Bretagne sur 38 000 hectares (380 km2). A ce moment là, la Bretagne aura 12 GW de PV qui alimenteront un bonne partie de la France… en juillet à midi… s’il n’y a pas de nuages !

Sicetaitsimple

J’adore la position de la CGT mines energie Bretagne..C’est vraiment le catalogue de la Redoute, tout le monde peut y trouver un truc qui lui plait, même des sex toys….Un petit oubli quand même, le biogaz…Mais l’éolien est quand même cité, même si on sent que ça arrache un peu la bouche… On y apprend également que les dysfonctionnements n’ont cessé de s’accumuler depuis la “dénationalisation” ( pourtant le 12/01/87, la Bretagne et plus que ça étaient dans le noir alors qu’EDF n’était pas encore “dénationalisée”, et qu’ellle est toujours publique à 85% et RTE à 100%) et qu’en fait créer des emplois à EDF et RTE résoudrait en partie le problème…Si on les met au bon endroit à pédaler sur de vélos, peut-être… Mais bon…

Pastilleverte

Un transformateur, et hop ! plus de problème d’alimentation électrique. Que ne nous l’avions pas découvert plus tôt ? Ah, les énergies “marines”… potentiellement autosuffisance assurée, et bien plus si affinités, surtout en Bretagne. Petit problème, question rendement “à l’hectare occupé”, ça se bat en duel ave cl’éolien ou le PV. Combien de milliers de mini/micro centrales “marines” (houle, marée, vagues) nécessaires, et combien de centrales thermiques en back-up ? En plus ça rappellera le bon temps du mur de l’Atlantique, tout ce béton en bord de mer indispensable à la construction de ces “centrales”. (plus facile à nettoyer que le sable, les rochers et les algues en cas de marée noire)

Sicetaitsimple

Pensez vous qu’il faille envoyer ce post de la CGT Mines Energie à Montreuil? Il y a du noyautage et de la dissidence dans l’air, non?