La CRE enquête sur la hausse des prix de l’électricité

La CRE (Commission de Régulation de l’Energie) a indiqué hier dans communiqué vouloir mener une investigation sur le prix de l’électricité, dans le cadre de sa mission de surveillance des marchés de gros.

Le lundi 19 octobre, le prix de l’électricité sur le marché spot français (Powernext) a atteint en séance une moyenne "de 612.77 €/MWh sur le produit Base" et de "1146.61 €/MWh sur le produit pointe".

Entre 8h et 12h, des prix horaires de 3000 €/MWh ont été observés. Et ces pics horaires dépassent les niveaux atteints de ceux d’octobre et de novembre 2007, dont le maximum était de 2500 €/MWh le 12 novembre 2007. La CRE va mener une investigation sur les facteurs ayant pu provoquer ces niveaux de prix.

Cette investigation portera notamment sur l’analyse des fondamentaux du système électrique français, des données de production, des échanges aux frontières ainsi que sur les transactions effectuées par les acteurs et les modalités opératoires d’intervention sur la Bourse française de l’électricité.

Les conclusions préliminaires de cette investigation seront selon la CRE "rapidement rendues publiques".


Le prix spot, Quezaco ?

Les prix spot sont donc des prix négociés la veille pour livraison le lendemain. Ils reflètent l’équilibre offre-demande à court terme, avant l’ajustement (réalisé par RTE en temps réel).

Ces prix de court terme sont soumis à une forte volatilité, en raison de la non-stockabilité de l’électricité (un excès de demande à un moment donné ne peut être compensé par un excès d’offre quelques heures auparavant) et le potentiel d’une grande variabilité des facteurs influençant l’équilibre offre-demande, comme les conditions climatiques (froid faisant augmenter la consommation, absence de vent induisant une chute de la production éolienne en Allemagne…) ou d’événements prévus ou non sur le parc électrique (centrale tombant en panne, capacité d’interconnexion réduite…).

(src : CRE)

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Giro

Les causes sont simplement la spéculation, comme pour le pétrole et pour beaucoup de choses d’ailleurs. Il suffirait d’interdire cette stupide bourse à l’électricité et de recommencer comme avant  et les prix rediminueront! N’oublions pas que ces toujours le consommateur final qui paye donc vous et moi…

Tijou

Autres causes qui sont nouvellement connues en France et auquelles on a échappé de peu récemment grace au  gouvernement actuel : Les désirs pervers de certains pseudos-écolos antinucléaires(Verts,socialos,Hulots et compagnie)qui voulaient taxer plus l’électricité,à laquelle ils reprochent d’être en trop grande partie d’origine nucléaire.

Tijou

“Gérard Mestrallet pdg de Gdf Suez qu’on peut difficilement qualifier de nucléophobe…”   Non,lui(s’il a fait ça)c’est juste un de ces ânes très bien payés grace au fameux procédé du “pantouflage” qui a lieu si courament entre gens de “l’élite politico-technocratique” qui passent  d’une grande entreprise à une autre bien que de secteurs très differents(énergie,automobile,banque ,assurance,etc…)tout ça pour mieux tenir un pays.Et évidement il arrive qu’une de ces “huiles” dérapent de temps en temps pour dire une anerie.Sa demande idiote n’est pas à sa place au poste ou il est :A moins qu’il ne l’ait demandé que pour la part gaz-pétrole-charbon de l’électricité et non pour la part nucléaire. 

renewable

Pourquoi ne pas taxer le nucléaire si cela peut permettre de consacrer davantages de fonds pour isoler les épaves thermiques, sur-équipée en chauffages électriques? N’importe quel particulier préfère (moi le premier) payer plus cher mon électricité si on m’aide à isoler mieux mon logement et donc à économiser en baissant ma consommation. Pas besoin, cher Tijou, d’insulter la moitié des français, ou alors soyez clair et appellez à voter UMP

Ex du p.s

Ce qui fait voter ump même des ex du ps exaspérés ,ce sont les malfaisantes et contre nature alliances verts-socialistes.Tant que le PS sera incapable de comprendre ça ,il ne reviendra plus au pouvoir.Au cas où vous,renewable, seriez du ps,essayez de comprendre ça,sinon tant pis pour vous et votre parti.Aprés tout,vous êtes libre de rester borné et de perdre les élections,c’est pas interdit.

Dje

Pour info, Gerard Mestrallet a parlé de taxation sur la production de pointe qui en effet n’est pas assurée par les centrales nucléaires mais par des centrales charbon/gaz.

christian

Mestrallet défend seulement sa boîte Suez vis-à-vis de son concurrent EdF. Si on taxe l’électricité en général plutôt que les émissions de CO2, cela les remets à égalité. Chelya, vous êtes un observateur avisé, ceci ne vous a pas échappé j’imagine. J’ajoute (et j’aimerai bien savoir ce qu’en pense Renewable) que taxer massivement l’électricité, c’est taxer les éoliennes et le PV, et donc brider leur développement subventionné par ailleurs ! Où est la cohérence ? En fait, tout dépend de l’objectif écologique poursuivi, et de l’échéance. Est-ce réduire la consommation d’énergie en général, d’électricité en particulier ? Ou réduire les émissions de CO2 ? Bien sûr, le bon sens dit que les deux vont dans la même direction. Sur le long terme (disons un siècle), c’est vrai.  Mais sur le court terme, et compte tenu de nos ressources financières, humaines, technologiques, qui sont limités, à court terme, les deux sont contradictoires. Si l’objectif est de limiter l’émission de gaz à effet de serre -même à titre de simple précaution !- il faut taxer le carbone et rien d’autre, et subventionner les économies là où elles permettent de réduire l’usage d’hydrocarbures. PS : Nicolas Hulot n’est pas anti-nucléaire. Il fait partie des écologistes -de plus en plus nombreux, politiques ou “historiques”, Cohn-Bendidt, Lovelock etc.- qui considèrent que vu les circonstances on peut s’en servir pour le siècle qui vient… Après c’est une autre histoire.

Tijou

Très bien,merci,j’avais évoqué cette hypothèse à la fin de mon commentaire de Hier 15:55:29 .Il ne vous reste plus qu’à le signaler à Chelya . 

Guydegif(91)

”…Si l’objectif est de limiter l’émission de gaz à effet de serre -même à titre de simple précaution !- il faut taxer le carbone et rien d’autre, et subventionner les économies là où elles permettent de réduire l’usage d’hydrocarbures.” Donc, ce n’est pas l’électricité au sens large qu’il faut taxer, mais celle qui sort des Centrales polluantes…on sait mesurer leur part et contribution…c’est chez nous celle de ”pointe”…. Ceci permettra d’encourager l’électricité ”propre” au sens primaire du terme càd sans GES et pollution directe…. Et comme soulignait très justement Christian dans son PS: ”… vu les circonstances on peut s’en servir (le NUC) pour le siècle qui vient…” en attendant qu’il y ait la relève EnR vraiment propre en quantité requise et suffisante, tout en réduisant la demande et les beoins des pays dits développés, avec ces considérations le NUC_contrôlé est un moindre mal….à garder à l’oeil certes ! A+ Salutations Guydegif(91)

Dan1

Le débat sur la taxation de l’électricité est très révélateur des intérêts partisans et des enjeux financiers. Presque tout le monde, sous prétexte d’écologie, va défendre une taxation carbone (ça c’est pour la com du 20 heures). En réalité, au départ il faut parler de contribution climat-énergie, ce qui est légèrement différent et moins restrictif : En final on se retrouve avec une taxe effectivement basée sur les énergies fossiles carbonées : pétrole (essence, fioul, gazole), charbon, gaz, GPL et elle ne s’applique pas à l’électricité, ce qui est logique vu le but recherché et parce l’électricité produite  à partir des énergies carbonées fait déjà l’objet de contraintes dans le cadre européen. La France a donc adopté une démarche en parfaite cohérence avec le but affiché : réduire les émissions de gaz à effets de serre. De fait elle ne s’interdit pas d’opérer des transferts d’usage du pétrole vers l’électricité si celle-ci reste peu carbonée. Rappelons qu’en France l’électricité représente moins 6 % des émissions de gaz à effet de serre soit aux environs de 32 millions de CO2 par an pour 550 TWh produits. La France fait donc d’abord du NégaTEP. Et dans cette approche EDF est renforcée Seulement, il en va tout autrement à l’étranger et plus particulièrement en Allemagne où la production d’électricité est à 60 % très carbonée. L’application immédiate et vigoureuse d’une taxe carbone aurait pour effet d’enchérir “vigoureusement” le prix du kWh. Les champions des EnR sont donc à la traîne pour l’instauration d’une taxe carbone (en 2012 ?). Les danois carbonés à 80 % pour l’électricité ont été plus courageux. D’autre part, se greffe là-dessus divers mouvements qui luttent contre la consommation d’énergie (carbonée ou pas) et les antinucléaires qui voit une excellente occasion de lutter contre le système de production français. Nous arrivons donc à NégaWATT. Scénario orienté vers l’éradication du nucléaire en 2040 avec réduction à partir de 2010 (l’année prochaine !). Négawatt n’hésite pas à afficher une forte croissance de la production d’électricité au gaz 164 TWh en 2030 (et beaucoup plus si les économies promises ne sont pas au rendez vous). Ce scénario, qui ne fera pas baisser le CO2 de la production électrique, peut naturellement obtenir le soutien inconditionnel d’un Mestrallet PDG de GDF-SUEZ !! Lequel est bien épaulé par l’AFGAZ qui continue à colporter, contre toute évidence démontrable, que le contenu en CO2 du chauffage électrique est aujourd’hui de 600 g/kWh.    NégaTEP contre Négawatt ou l’inverse ?

chelya

L’Allemagne a une taxe carbone (incorporée aux écotaxes) depuis 1999… Et le fait que l’électricité utilisent des énergies fossiles ne changent pas grand chose puisque les besoins en énergie finale des pays développés sont à 50 % du thermique à 30 % du transport et seulement à 20 % de l’électricité… Quant à la position de Gérard Mestrallet, elle est quand même assez limpide… Le système des quotas du marché carbone de l’UE n’est pas pris en compte dans le prix de l’électricité domestique à cause des tarifs régulés. A partir du moment où on fait une taxe “carbone” on doit donc nécessairement corriger ce signal puisque tout le monde doit être égaux devant la loi… La seule façon de procéder c’est donc soit en taxant les consommations qui obligent à faire de l’électricité carbonée ce qui est techniquement impossible puisque celà n’a aucune réalités physiques… Soit en dérégulant le prix de l’électricité pour le marché domestique… Ce qui est exactement ce qui va suivre le vote d’une taxe carbone qui n’inclut pas l’électricité… Ca s’appelle faire échec et mat… La seule façon de sauver le tarif régulé de l’électricité domestique (qui je le rappelle est parfaitement tolérée par les lois européennes) c’est de transformer la taxe carbone en écotaxe sur l’énergie…

J.doe

Vous ne faites que de l’agit-prop anti-nuc,et votre discours tordu typique ‘SDN ‘ ne vaut rien et ne trompe personne.C’est vous,qui êtes  échec et mat… Et votre haine pathologique du nucléaire,vous rend incapable de vous en rendre compte .

Perrin-h

Le scénario Négawatt  orienté vers l’éradication du nucléaire en 2040 avec réduction à partir de 2010 (l’année prochaine !). Négawatt n’hésite pas à afficher une forte croissance de la production d’électricité au gaz 164 TWh en 2030 (et beaucoup plus si les économies promises ne sont pas au rendez vous). Ce scénario, qui ne fera pas baisser le CO2 de la production électrique car il provoquera malgré les dénégations malhonnêtes de ses partisans une augmentation de la consommation de gaz naturel,et donc de CO2,n’est qu’une tromperie lamentable de plus  des antinucléaires aigris et prêts à tout et n’importe quoi pour s’en prendre au nucléaire.C’est à ces gens de très mauvaise foi que sera fait échec et mat…

chelya

Je ne connais pas du tout en détail le scénario négawatt mais si je regarde leur synthèse A la page 11 je vois qu’on passe de 500 TWh de gaz consommé à 250 TWh… Soit une baisse de 50%, vous ne seriez pas pris en flagrant délit de désinformation ?

Dan1

Afin d’y voir clair, chiffres à l’appui, je vous recommande la lecture de l’étude de l’ADEME (télécharger le N°20 : fiscalité comparée de l’énergie et du CO2 en Europe et en France). On voit, qu’en France, globalement l’énergie est peu taxée, mais que les carburants le sont copieusement (pas besoin de taxe carbone, la TIPP est là depuis longtemps pour payer les externalités négatives). En revanche, vous admirerez une aberration : très paradoxalement, la fiscalité actuelle fait que le plus polluant est le moins taxé : le charbon. Mais il y a pire, en Allemagne cette quasi absence de taxe est doublée d’un système de subventions à la production de plusieurs milliards d’Euros par an. On se demande vraiment comment les citoyens peuvent gober tout ça sans sourciller. Donc taxons le carbone là où il est y compris dans les centrales électriques. Pour la France, il y aura 32 millions de tonnes de CO2/an à taxer dont la moitié pour EDF et pour l’Allemagne ça fera simplement un peu plus de 10 fois plus.

Dan1

Nous avons commencer à parler de Négawatt il y a quelques temps, par exemple en avril 2008 : En plus du scénario Négawatt 2006, je vous suggère de télécharger la version 2003 : Entre les deux versions, il y a quelques évolutions intéressantes pour l’électricité. En 2003, on prévoyait d’éradiquer le nucléaire en 2030, mais à cette échéance on avait 240 TWh de gaz. En 2006, on ne prévoit plus que 164 TWh de gaz, mais… on éradique le nucléaire en 2040 ! Quoiqu’il en soit, ce scénario est beaucoup trop dépendant des économies d’énergies et n’offre pas de marge de manoeuvre. Si jamais les économies ne sont pas au rendez vous : ça va gazer ! on pourra très bien doubler la consommation de gaz (pour ressembler à l’Italie d’aujourd’hui !), sans faire de folie. D’autre part, on s’interdit d’aller très loin dans les transferts d’énergie par exemple dans les transports, on bride l’électrification des véhicules, si elle devient massivement possible. D’autre part, dans Négawatt, on observe que les plus gros gains sont obtenus dans les dernières années du scénario (entre 2040 et 2050, dans le cas du gaz par exemple).         

Dan1

Sur les 10 prochaines années, la France n’est pas obligée de basculer dans Négawatt, nous aurons un peu plus de 600 TWh électriques à partir de ce que nous avons aujourd’hui et si nous nous débrouillons bien ils émettrons encore moins de CO2 (nous passerons de 32 Mt CO2 à moins de 25). Pour passer les pointes, nous pourrons travailler sur le lissage. Voir le bilan prévisionnel de l’équilibre offre-demande version 2009 (page 106 et suivante) :   Le nucléaire s’éteint faute de rentabilité économique ? il suffit de le dire pour y croire ! taxons déjà le charbon à sa juste valeur (regardons la Suède), après on verra ce qui rentable économiquement. 3000 Euros le MWh c’est le prix instantané en pointe dans un système de marché et ça ne représente pas le coût moyen du MWh. Il n’y a pas que le marché et ses pics d’humeur dans la vie !

Dan1

Et voilà que subrepticement, on nous ressort l’histoire des 600 g de CO2 par kWh français. Affaire bien connue et longuement débattue sur Enerzine. Certain la vende pour le kWh d’aujourd’hui et d’autre pour demain pour tout kWh supplémentaire (ce qui est conforme à la méthode marginale développée par l’ADEME-RTE dans la note du 08 octobre 2007). Or dans cette approche si on arrive à un contenu marginal en développement de 380 g de CO2 en 2020 (560 g en 2010), c’est notamment en faisant l’hypothèse que en faisant des économies d’électricité en France (27,2 TWh) on va pouvoir exporter plus d’électricité nucléaire chez nos voisins (7,6 TWh) qui vont se substituer à des centrales très polluantes. En tout, on aura économiser 4,2 millions de tonnes de CO2 chez nos voisins qui n’auront pas su baisser le contenu global en CO2 de leur électricité. Dit autrement, on en conclue que si on ne fait pas ces économies en France, les 27,2 TWh en question auront l’haleine chargée à hauteur de 380 g/kWh notamment à cause des exportations manquantes (vive l’export).     C’est à dire que l’on traite le problème à l’envers. On incite les français à économiser de l’électricité non carbonée pour pouvoir la distribuer à ceux qui n’aurons pas fait l’effort de réduire les émissions. C’est très hypocrite comme approche, il serait plus simple d’encourager la production nucléaire ! Oui, on doit poser la question de la taxation de l’électricité, surtout quand on voit à quoi aboutirait une taxation uniforme aveugle au kWh frappant indistinctement tous les moyens de production qu’ils émettent ou pas du CO2. Ce qu’il faut réduire c’est les émissions des centrales à charbon et pour cela il faut les taxer plus.

Dan1

Si on en revient à disserter sur la problématique du contenu en CO2 du kWh exposé par la note ADEME-RTE, ce n’est pas à cause du fait que nous ayons des voisins imbéciles (ce que je ne pense pas et ne dit pas), mais à cause du fait que le contenu en CO2 est très politisé et quel que soit son niveau, cela vire toujours au désavantage de la France et du nucléaire, qui non content de financer directement et indirectement les EnR (ce qui peut se comprendre) doit dans le même temps être rendu coupable de tous les problèmes. Pendant les péroraisons diverses et variées qui accompagnent le nucléaire, le charbon s’en sort tranquillement ! A lire la note ADEME-RTE, on se sentirait coupable de ne pas faire assez d’économies pour faire baisser le CO2 du kWh européen. Assez d’autoflagellation orientée et nommons ce qui pose problème en Europe en matière de CO2, les données sont parfaitement connues, maintenant il faut agir et s’agissant du CO2 électrogène européen, ce n’est pas les économies d’électricité en France qui résoudront le problème, étant entendu que celles-ci permettraient aux allemands de consommer plus d’électricité nucléaire qu’ils abhorrent (quelques uns en tous cas). page 20, nous voyons qu’en 2006, l’UE 27 émettait 1,461 milliards de tonnes pour produire de l’électricité et de la chaleur. les quatre premiers pays sont :  – l’Allemagne (345 millions de tonnes),  – le Royaume Uni (207 Mt),  – la Pologne (168 Mt),  – l’Italie (148 Mt) Les quatre premiers font déjà 60 % du total. Alors ouvront les yeux et parlons des problèmes de CO2 là où ils se trouvent au lieu de culpabiliser ceux qui en émettent le moins. De la rente nucléaire : Parlons en car elle existe déjà et les français en bénéficient. Encore faut-il préalablement reconnaître que si la rente existe c’est bien parce que le nucléaire en masse est particulièrement compétitif et le sera plus encore au fur et à mesure que les installations seront remboursées et que l’llongement de la durée de vie sera effective (les américains parlent maintenant de 80 ans, voir article du Monde). Pour se convaincre de la réalité de cette rente, il suffit de lire les bilans et factures énergétiques publiés pr la DGEC. Bon an mal an, la France exporte de l’électricté et cela lui rapporte des milliards. Même en 2008, où le volume exporté a chuté, le montant a augmenté de 1 milliard d’Euros (de 1,8 à 2,8) entre 2007 et 2008. Quand on vend 2,8 milliards d’Euros d’électricité à l’étranger grâce au nucléaire, cela veut dire que le nucléaire peut se financer (1 EPR tous les deux ans). Il peut aussi financer les EnR et éventuellement éponger un peu la dette de la France via les dividendes réclamés par l’Etat. Et en plus, le kWh n’est pas cher pour le consommateur. En passant, la rente nucléaire finance déjà les EnR en France via la CSPE et les tarifs d’achat (3,4 milliards d’Euros prévus en 2009) dont EDF supporte une part liée au calcul du coût évité au prix du marché !).     Donc pas besoin de taxer l’électricité en plus pour obtenir une rente. Au passage, en France, l’électricité est déjà très largement taxée, il suffit de voir le montage fiscal au dos d’une facture : on paye presque autant de taxe que d’électricité produite ! Pour la taxe carbone, il suffit de taxer les moyens de production polluant, c’est clair et lisible, pour EDF, c’est environ 20 millions de tonnes de CO2 qui sont concernés. Maintenant sur la façon de bénéficier de cette rente : on peut privatiser EDF, mettre en concurrence… Attention toutefois, si l’Etat vend, il profite de la manne tout de suite, mais après c’est le privé qui gagne. S’il reste propriétaire, il gagne tous les ans et peut être pendant très longtemps (le nucléaire léguerait une rente à nos enfants en plus déchets !) et en plus il peut contenir l’envolée des prix et la spéculation sur l’énergie (voir ENRON).                      

Dan1

Vous  mélangez les notions pour éviter de parler du sujet que j’évoquais clairement : le CO2 de la production électrique. Pour parler de la production électrique je prends le tableau page 21 et pas celui page 15.    Le classement des quatre premiers avait pour but de monter que 4 sur 27 dépassait les 50 %. Dans ce classement la France n’est pas 5ième, mais 7ième car devant il y a encore l’Espagne, la République Tchèque et les Pays Bas. Le classement ne casse rien du tout si vous savez lire et rester dans le sujet. Il est encore heureux que la Pologne et l’Allemagne aient soulagé l’atmosphère vu le niveau d’où il partent. La production électrique en France (san chaleur) avec, ses environ 30 millions de tonnes de CO2 possède une très faible marge de réduction et mathématiquement quand on émettra zéro tonnes de CO2, la marge de réduction sera nulle ! l’électricité française c’est 5,9 % des émissions de GES pas plus. Conformément à votre Logo vous devriez vous devriez allez un peu plus au charbon si vous ne voulez pas que l’on pense que c’est de “l’affichage pipeau”. Votre combat devrez être Belchatow pas Flamanville !    

alain843

je ne connaissais ce procédé que dans peu de domaine dont celui qui permet de séparer l’or… mdr ou lol c’est bien ça l’expression des pur-pros ?

Dan1

Pour la com aussi ça marche ! (communication)

Dan1

Pour Chelya : Vous dites : “Ce qui importe c’est la quantité de gaz à effet de serre émis…le nucléaire est un acteur marginal…” Je comprends que le nucléaire est une acteur très marginal dans les émissions globales de CO2. Là on enfonce les portes ouvertes, c’est une complète évidence  que malgré tout certains se sont employés à contester (voir “étude Benjamin Sovacool et Stormsmith) : Donc si le nucléaire est marginal en CO2, il faut attaquer résolument le reste en partant au combat en scandant “Kohlekraft nein danke”. Le plus curieux c’est la conclusion : je lutte contre le charbon, fioul, gaz et j’en profite pour éradiquer en même temps le nucléaire… puisqu’il ne produit pas de CO2 et ne sert donc à rien pour réduire les émissions. Oui, mais il faut quand même continuer à vivre. Prenons le cas des allemands, si on réussit le pari on leur supprime 500 TWh soit 80 % de l’électricité ! En plus des EnR, il faudra produire des TNW en masse. TNW = des TéraNégaWatts (même quand il n’y a pas de Watt il faut le mettre au pluriel).

chelya

Je n’ai pas explicité parce qu’il s’agit bien évidemment d’une évidence mais si vous le voulez je peux l’écrire en plus de mots. Le nucléaire est un acteur marginal dans l’effort de baisse des émissions de gaz à effet de serre car il ne permet que de faire de l’électricité, qu’il ne peut le faire que dans les pays riches et qu’il ne peut pas se développer avant 2025-2030, le temps qu’on puisse d’abord construire les mines d’uranium et les usines d’enrichissement et qu’on puisse construire les centrales nucléaires… L’urgence c’est les 10 ans qui viennent donc le nucléaire est totalement hors course… Quant aux émissions du cycle nucléaire, vous ne pouvez pas affirmer qu’il ne dégage d’émissions de gaz à effet de serre, déjà ce serait faux puisque rien que l’usine de la Hague se fait livrer tous les jours son quota de fioul lourd et deuxièmement il ne vous ait pas possible de prouver d’une quelconque manière qu’il dégage peu de gaz à effet de serre puisqu’ils n’existent aucune norme internationale sur le contrôle des émissions du cycle nucléaire (mine et enrichissement) contrairement à ce qui existe pour les énergies fossiles.

Dan1

Manifestez donc autant d’énergie contre les émetteurs de CO2 et on commencera à croire à votre combat “kohlekraft nein danke”. Pour l’instant vous n’êtes qu’un banal antinucléaire qui cherche à démontrer l’indémontrable. Le nucléaire ne peut réduire les émissions de CO2 parce qu’il n’émet pas donc ilfaut l’éradiquer car il ne sert à rien. Ben oui évidemment il n’y a qu’à fermer les centrales à charbon-lignite qui elles sont très utiles pour les objectifs de Kyoto… surtout quand elles disparaissent. Commençons Par Jänschwalde, centrales allemandes exploitée par le Suédois Vattenfall et dans le collimateur de Greenpeace. Vous avez un potentiel de réduction 25 millions de tonnes de CO2 (plus 2 ou 3 bricoles) par an. C’est donc une centrale beaucoup plus utile qu’une centrale nucléaire car vous avez raison, si vous fermez Gravelines, il ne se passe rien pour Kyoto.    Encore une occasion de vous exprimez sur les Kohlekraft.