En 2005, la consommation totale d’énergie des communes est estimée à 32 milliards de kWh, soit 4,4 millions de tep (tonnes équivalent pétrole), cela représente un budget global de 2,2 milliards d’euros TTC (3,8 % du budget moyen total de fonctionnement).
Dans les villes de 10 000 à 50 000 habitants, la consommation moyenne d’énergie par habitant est de 606 kWh/hab soit 1,5 fois supérieure à celle d’une commune de moins de 2 000 habitants (412 kWh/hab). Le bon niveau d’équipements (sportifs, culturels…) des villes moyennes, qui constituent un pôle d’attraction important pour les autres communes des territoires voisins, peut expliquer cet écart de consommation avec les petites villes. Des bâtiments publics gourmands en énergie. Parmi ceux-ci les écoles représentent à elles seules 35 % des consommations. Le gaz naturel et l’électricité sont les principales énergies consommées dans les bâtiments : le gaz naturel occupe la première place avec 53 % de l’énergie totale des bâtiment devant l’électricité (30%). L’utilisation des énergies renouvelables reste marginale. Cependant de plus en plus de communes, notamment celles de plus de 20 000 habitants, déclarent utiliser (ou avoir des projets en cours) le bois énergie, le solaire thermique, le photovoltaïque ou la géothermie. Des budgets énergie qui explosent ! Exprimée en consommation unitaire (rapportée à la population française), la progression est beaucoup plus limitée. Ainsi, avec 1,2 % d’augmentation entre 2000 et 2005, la consommation par habitant a progressé beaucoup moins vite que la consommation totale d’énergie (509 kWh/hab en 2005 contre 503 en 2000) notamment en raison de l’augmentation de la population. Evolution des consommations par postes Bien que le nombre de points lumineux ait légèrement augmenté, la consommation de l’éclairage public reste stable, grâce une adaptation des puissances souscrites et une amélioration des équipements. De même, une meilleure gestion des flottes, une adaptation des véhicules aux besoins et une modification des comportements ont permis la diminution des consommations de carburant bien que le parc de véhicules reste stable. Enfin, pour les bâtiments communaux, le type d’énergie utilisée a évolué également depuis 1990. Le fioul domestique qui représentait alors 33 % de la consommation d’énergie n’en représente plus que 12 % en 2005. Le report s’effectue au profit du gaz naturel (+15 points) et de l’électricité (+9 points). |
(src : ADEME) |