Le véhicule électrique Leaf de Nissan devrait être commercialisé en Europe dans une fourchette de prix compris entre 27.500 et 32.800 euros, un montant comprenant à la fois le bonus écologique et le coût de la batterie.
La future berline – 5 portes – de Nissan qui affiche une autonomie de 160 kilomètres sera lancée à partir de 2011, dans quatre pays européens que sont le Royaume-Uni, les Pays-Bas, l’Irlande et le Portugal. A ce titre, une pré-réservation débuterait à partir de cet été.
Les tarifs indiqués, "à peu près similaires à ceux d’un véhicule diesel ou hybride présentant un équipement comparable" selon le communiqué de Nissan, s’entendent après déduction des aides publiques à l’achat de voitures plus propres. "Nissan a décidé de débuter le lancement dans ces pays en raison des aides publiques substantielles pour les voitures électriques et le développement en cours des infrastructures de recharge", ajoute le constructeur.
Il faudra attendre la fin 2011 pour voir la Leaf disponible dans tous les grands pays d’Europe occidentale. En France, la Leaf bénéficiera du bonus écologique de 5.000 euros qui entre dans le champ des véhicules émettant moins de 60 grammes de CO2.
L’objectif de production annoncé par le nippon est de 200.000 unités par an.
Poisson d’avril ? Non, mais très drôle quand même !
trop cher pour moi ! ça a la taille d’une golf, mais en beaucoup plus cher… plus le cout pour remplacer les batteries dans quelques années (d’ailleurs aucune info sur leur durée de vie) avec 10000e de moins et des batteries en location ca serait déjà plus intéressant
160 km pour le prix et les prestations d’un diesel… Y « yoyote » notre « Carlito ».
je viens de me préserver en annulant ma pré-réservation… Et avant que le ciel me tombe sur la tête,j’essaye de garder les pieds sur terre.
ça marchera jamais, c’est trop cher même si après on fera des économies en carburant, qu’est-ce que vous pensez de la voiture à air comprimé ? en attendant mieux, je garde ma citadine essence que j’utilise quand j’en ai vraiment besoin…
C’est horriblement cher, mais il faut bien amorcer la pompe pour que peu à peu les prix baissent. Il y aura a mon avis des clients ( certes fortunés, ou passionés, ou soucieux de leur image) et après ça demarrera peut-être, surement même.Si pour une fois les constructeurs francais (et l’allié Nissan) sont dans le train, ce qui me semble être le cas, pourquoi pas?
Si on achetait une berline à moteur thermique avec une réserve de carburants pour faire 100 000 km le coût serait également élevé. Là les coûts majeurs sont en amonts (donc se voient) mais après l’achat le coût du carburant est assez marginal et donc il semble que le coût d’utilisation soit sensiblement équivalent (au cours actuel du brut). Nissan va vers une capacité à court terme de 500 000 batteries/an et les prix vont baisser. 130 000 réservations déjà sur le seul marché US et aucun doute sur le fait que le véhicule se vendra. On sait que Nissan anticipe une reprise de la batterie (à quel coût ?) pour une deuxième vie de celle-ci en stockage fixe. Ils ont sur le papier pas mal d’atouts dans leur jeu.
Mais pourquoi on s’obstine à mettre la voiture électrique en avant ?? Produire toutes ces batteries va produire une terrible tension sur le marché des batteries + impact des nouvelles capacités d’extraction de Lithium, Plomb, Nickel + la nocivité de ces matériaux. Et la VOITURE A AIR COMPRIME, pourquoi ne bénéficie-t-elle pas du même batage médiatique ?? Je suis récemment tombé sur le site d’un producteur qui a homologué un de ses modèles Allez voir, ces véhicules sont aussi performants que les électriques et largement moins chers : de 3500 à 13000 € hors primes. Vous trouverez une analyse comparative dans leur rubrique . Ce n’est pas une étude indépendante mais elle est sacrément détaillée.
Heureusement que nos entreprises ne sont pas dirigées par les lecteurs d’Enerzine. Et heureusement que certaines entreprises comme Renault accèptent de prendre de gros risques en investissant des milliards dans des innovations audacieuses et dont le succès n’est pas garanti. (forcément, puisque c’est nouveau). Quand Colomb a décidé de rallier l’Inde par l’Ouest, il ne savait pas si ca allait marcher… Cette voiture va se vendre. Vous verrez. J’en veux pour preuve qu’une société californienne fabrique des voitures électriques à $50.000 pièce, sans les options, et qu’elles partent comme des petits pains.
Quand Colomb à traversé, il savait que son navire pouvait le faire et qu’il ne risquait pas de faire « boum » en se prenant une baleine. Mon humble avis : – Libéraliser le recours aux énergies alternatives… Je vous rappelle que la France fais partie de ces nations qui interdisent le recours aux huiles végétales pures. Attendu qu’elles peuvent se générer à partir de phytoplancton, on a du mal à percevoir quel intérêt supérieur pourrait justifier qu’une telle politique perdure. – Promouvoir les groupes hybrides et particulièrement ceux, qui, basés sur la technologie diesel / Elsbett, peuvent brûler des huiles végétales pures à 100 %. – Pousser à ce que les capacités électriques des véhicules hybrides permettent des autonomies « 0 CO2 » de plus en plus importantes. Pour l’instant, une hybride, c’est 5 km en full électric, avec un upgrade, on va jusqu’à 15… Cela permet de soutenir les recherches fortes sur les batteries sans pour autant plomber ni le consommateur, ni le secteur automobile. – Pousser à une sobriété énergétique de la société française, promouvoir le télétravail et l’éclatement des grands centres urbains au profit de villes à taille humaine, où circuler à vélo ne devient pas une pratique suicidaire. A terme : – Développement de batteries plus efficaces permettant un passage industriel en douceur vers des véhicules 100% électriques vraiment efficients. – Développment des convertisseurs énergétiques efficaces pouvant stocker l’énergie solaire sous une forme liquide, stockable et transportable ..; J’ai nommé l’huile végétale pure issue des phytoplanctons. – Dévelopement d’un secteur énergétique fort ancré dans l’économie française… Cf : Amélioration de notre balance commerciale, restauration d’une économie du sens… Si on veut sortir de la panade économique et humaine dans laquelle nous sommes plongés… ce ne sont pas les idées qui manquent. j’ai fait bref, mais voilà
« Someone who comes late to the issue is more susceptible to happy talk (Wes Jackson). Dit autrement il suffit d’étudier un peu le problème pour comprendre l’essor à venir du véhicule électrique et l’absence de véhicule à air comprimé (je parle d’une berline commerciale, pas d’une voiturette sur catalogue).
« En France, la Leaf bénéficiera du bonus écologique de 5.000 euros » Si ça c’est pas un scandale!! Subvention directe du contribuable vers les constructeurs. Honteux. Ca ne fait réagir personne?
Ce qui me semble déplorable est plutôt que la prime soit versée aux acheteurs de véhicules à moteurs thermiques sans aucune mobilité en mode électrique. Pour les véhicules électriques, le but est de favoriser leur lancement alors qu’ils sont encore fort chers (la démarche est d’ailleurs mondiale, tout le monde le faisant peu ou prou). Après tout l’électricité nous l’avons et le pétrole nous ne l’avons pas. Quant au lithium nous en sommes dépendants au départ, mais le recyclage promis à 98% nous affranchira en partie (à terme) de cette dépendance (surtout si la densité énergétique augmente sensiblement, ce qui entrainera des besoins en lithium réduits (à autonomie équivalente)). La prime est pour l’électromobilité, pas pour la propriété d’une batterie de propulsion automobile au lithium…