La zone portuaire d’Amsterdam produira du bio-ethanol

Harvest Biofuels, filiale de Futura Petroleum Ltd, construira une usine de bio-éthanol dans la zone portuaire d’Amsterdam. La production commencera en 2007. L’entreprise anglaise utilisera presque quatre tonnes de grains par an pour produire 110.000 tonnes d’éthanol et 120.000 tonnes d’aliments de bétail. La transformation des grains en combustible se fait en deux phases : tout d’abord, un processus d’hydrolyse libère les sucres à chaîne complexe présents dans le matériel végétal, ensuite les micro-organismes transforment les sucres en éthanol. En principe, chaque organisme végétal est approprié pour ce processus, la saule et le Miscanthus sont, par exemple, utilisés en Grande-Bretagne et la betterave au Brésil. Il est maintenant reconnu que tous les sucres peuvent être fermentés.

L’ajout de bio-éthanol à l’essence favorise l’évaporation du mélange. L’usage de bio-éthanol réduit considérablement l’émission de CO2 : si un litre de bio-éthanol remplace un litre d’essence, l’émission des gaz à effet de serre est réduite de 50 à 70%. De plus, il n’est pas nécessaire d’adapter le moteur du véhicule pour utiliser un mélange essence/bio-éthanol.

L’Europe souhaite atteindre un pourcentage de 5% en bio-combustible. Aux Etats-Unis, le pourcentage est de 10%, bien qu’un mélange de 85% (E85) soit aussi disponible. Selon Harvest Biofuels, le bio-éthanol pourrait fournir 1,3 milliard de tonnes d’équivalent pétrole, ce qui correspond à 37% de la consommation mondiale de pétrole en 1998. L’usage d’éthanol comme carburant de voiture n’est pas nouveau : pendant les années 1920, les T-Fords d’Henry Ford roulaient déjà au mélange de ces deux combustibles.

(src – BE : Ambassade de France)

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