Le gouvernement du Nouveau-Brunswinck, province de l’Est du Canada, a décidé de procéder à la rénovation de la centrale nucléaire de Pointe Lepreau, ainsi qu’à une étude de faisabilité en vue de la construction d’une seconde centrale sur le même site. Le réacteur CANDU-6 de Pointe Lepreau, fournit 635 MW depuis 1983. Sa rénovation devrait permettre de prolonger de 25 ans son exploitation, pour un coût évalué à 1,4 milliards de dollars (970 millions d’euros). Après étude de faisabilité, une seconde centrale devrait la rejoindre. Il s’agirait d’un réacteur de type CANDU ACR-1000 (MD) de Génération III de 1 085 MW, pour une durée de vie de 60 ans. Le réacteur, développé par Energie Atomique du Canada (EACL), pourrait être mis en service à l’horizon 2016.
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(src: EACL) |
Les informations sur les constructions de rĂ©acteurs, prolongations, projets (parfois peu crĂ©dibles) … donnent une image très partielle de la situation du nuclĂ©aire dans le monde. A voir : L’Ă©nergie nuclĂ©aire pour disposer d’une vision plus complète de l’Ă©nergie nuclĂ©aire, de son importance effective dans la production mondiale d’Ă©nergie ou simplement d’Ă©lectricitĂ©. Les problèmes ne manquent pas non plus pour le nuclĂ©aire, en particulier celui de l’approvisionnement en uranium dans les prochaines annĂ©es, une pĂ©nurie Ă©tant dĂ©jà « programmĂ©e » dans 5 Ă 10 ans.
La pĂ©nurie annoncĂ©es est au rythme actuel plutot que 50 ans. mais c’est sans compter sur une meilleure utilisation du combustible, en particulier en brulant le plutonium. la france dispose ainsi de 400 ans de rĂ©serve stratĂ©gique sous forme de plutonium. si comme on le pense le pĂ©trole se rarĂ©fie dans les 50 ans (avec de la motivation ca fera plutot 100 ans, mais on Ă©conomisera), on passera probablement a l’Ă©lectrique autant que possible (plus de trains, de chauffage electrique, d’auto electriques urbaines, moins d’avion et d’auto interurbaines), et toute la planete y passera (asie au moins). on peut s’attendre… Lire plus »
La France possède dĂ©jĂ dans ses entrepĂ´ts d’uranium appauvri de quoi alimenter pendant 5,000ans (cinq mille) un parc de surgĂ©nĂ©rateurs Ă©quivalent au parc PWR actuel. Les phosphates du Maroc Ă eux seuls contiennent 6 millions de tonnes d’U. 20,000t (400ans) dorment inexploitĂ©es Ă Cruas, Gironde. La pĂ©nurie tant souhaitĂ©e par les Ă©colos dogmatiques n’existe que pour une seule denrĂ©e: leur objectivitĂ©.
La production d’Ă©lectricitĂ© ne reprĂ©sente au niveau mondial qu’une petite fraction de l’approvisionnement Ă©nergĂ©tique : elle ne reprĂ©sente en effet que moins d’un cinquième de la consommation finale d’énergie dans le monde. Le reste de l’énergie utilisĂ©e concerne le chauffage (l’hĂ©rĂ©sie du chauffage Ă©lectrique Ă©tant bien malheureusement franco-française…), les processus industriels, et surtout les transports oĂą sont concentrĂ©s les usages du pĂ©trole. Cela signifie que le seul «marché» thĂ©oriquement disponible pour le nuclĂ©aire, c’est ce segment de l’électricitĂ©, soit 16 % de la consommation finale d’énergie. Dans cette part limitĂ©e de l’électricitĂ©, le nuclĂ©aire ne reprĂ©sente qu’environ 15,6 % de… Lire plus »
Les bavardages sur les rĂ©serves d’uranium ici ou lĂ ne changent pas grand chose Ă la rĂ©alitĂ© : la production restera limitĂ©e et il n’y a pas de raison que l’uranium ne suive pas le mĂŞme sort que le pĂ©trole avec le pic du pĂ©trole. Un jour pas si lointain, on aura aussi le pic de l’uranium. Les phosphates n’y changeront rien, ce sera dĂ©jĂ pas mal si on rĂ©cupère un quart des 3 Ă 4000 tonnes qu’il est en pratique possible de rĂ©cupĂ©rer chaque annĂ©e. Quant au plutonium, il faudrait un peu s’informer avant d’avancer n’importe quels chiffres. Et… Lire plus »