Le polystyrène végétal, un produit de substitution

Les résines obtenues à partir de plantes comme le maïs, le riz, la canne à sucre, le soja et le ricin sont à la base de produits qui pourraient remplacer à terme le polystyrène dérivé du pétrole.

La Biomousse développée par l’entreprise Kehl de São Carlos (Etat de São Paulo) fait l’objet de nombreuses applications : plateaux pour la commercialisation de fruits et légumes, emballage pour produits électroniques, tapis absorbant pour produits chimiques… Plusieurs lignes de produits sont déjà sur le marché et d’autres seront lancées d’ici la fin du premier semestre.

Le principal avantage de ce biomatériel est son temps de décomposition : enfoui dans le sol en présence d’oxygène ce délai s’élève à deux ans, sans oxygène à trois ans. Dans un environnement favorable, décharges, le temps de dégradation peut se réduire à 6 mois. La biomousse est produite à partir des résines végétales (initialement du ricin, aujourd’hui du soja ou du maïs) et de dérivés de pétrole (jusqu’à 50% de la composition). Le mélange est traité par différentes voies chimiques et transformé en matière première à l’origine de ce matériaux biodégradable.

Les recherches ayant abouti à la création de cette matière ont commencé dans les laboratoires de la Kehl en 1992 et se sont poursuivies à l’Université d’Etat de Campinas. Une partie des développements ont été faits à l’Université Fédérale de São Carlos et à l’Université de São Paulo. Actuellement, un accord avec l’Unicamp permet de tester les produits en phase de développement.

 
BE Brésil numéro 94 (2/03/2007) – CenDoTeC / Ambassade de France au Brésil / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/41516.htm

   

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