Le puits de carbone une réalité concrète et durable

Le 9e Comité scientifique consultatif du Puits de carbone forestier 1 s’est réuni à Paris le 20 novembre dernier sous l’égide de l’Office National des Forêts (ONF) en Amazonie et de la firme française Peugeot 2.

Formé d’une dizaine de chercheurs bénévoles appartenant à des institutions brésiliennes et françaises variées, ce comité a pour vocation principale de veiller à la continuité et à la pertinence des activités du projet par rapport à ses engagements de départ, et à sa solidité scientifique.

Dix ans après, le projet constitue un succès majeur avec plus de 2 millions d’arbres de 50 essences locales différentes plantés, dans le cadre d’un programme scientifique pluridisciplinaire de haut niveau, qui fédère, à la Fazenda São Nicolau, lieu d’implantation du projet dans le Mato Grosso, les efforts d’équipes brésiliennes et françaises.

Le puits de carbone démontre qu’il est possible de réaliser des projets de reforestation dans le monde, en s’assurant qu’ils prennent en compte une préoccupation de préservation de la biodiversité, par le choix des essences plantées et une dimension sociale, par le respect et l’implication des populations et des acteurs socioéconomiques locaux.

L’Office National des Forêts, gestionnaire de plus de 11 millions d’hectares de forêts publiques en métropole et dans les départements d’Outre-Mer, milite depuis déjà plusieurs années pour que soient davantage reconnus le rôle et la contribution que peuvent apporter les forêts à la lutte contre le réchauffement climatique.

1 : Parmi ses membres compte Alain Riedacker, membre du GIEC, qui a rappelé à cette occasion le rôle primordial de l’étude des conditions de stockage du CO2 atmosphérique par les forêts, pour pouvoir évaluer le phénomène du changement climatique.

2 : En 1998, Peugeot décide d’entreprendre une vaste action de mécénat scientifique et écologique en finançant intégralement un projet innovant de reforestation à but de séquestration de carbone, d’une durée de 40 ans, en Amazonie et de s’appuyer sur l’Office National des Forêts pour le mettre en œuvre.

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