Hier, les Echos et le Figaro révélaient une forte augmentation du budget consacré au premier réacteur EPR français, à Flamanville. Une information confirmée aujourd’hui par EDF.
L’EPR de Flamanville coûtera 20% de plus que ce que prévoyait EDF, soit 4 milliards d’euros, contre 3,3 milliards prévus initialement.
Selon EDF, "cette actualisation prend en compte la hausse des prix et les effets liés à certaines indexations contractuelles en raison de l’augmentation des matières premières et l’impact d’évolutions techniques et réglementaires"
Répercutée sur le prix de l’électricité, cette hausse éleverait le prix du MWh à 54 euros, contre 46MWh prévus.
Pour EDF, cette nouvelle ne remet pas en cause la viabilité économique de l’EPR : "L’EPR est durablement compétitif par rapport aux autres moyens de production dont les coûts complets ont augmenté plus fortement", avance le groupe dans un communiqué.
Selon les chiffres avancés par l’électricien, le MWh produit par une centrale à cycle combiné gaz est actuellement de 68 euros, de 70 euros pour une centrale charbon. Ceci, en prenant en compte les "hypothèses les plus basses sur le coût des matières premières et du CO2."
EDF confirme toutefois que la centrale de Flamanville sera mise en service en 2012.
Le premier chantier EPR, en Finlande, accuse quant à lui 2 ans de retard, et a vu son budget augmenter d’1,5 milliards d’euros, à 4,5 milliards.
Par ailleurs, EDF rappelle qu’une centrale EPR sera construite en Chine (Taishan 1), pour une mise en service en 2013, ainsi qu’aux Etats-Unis (Calvert Cliffs 3) pour 2016, et au Royaume-Uni pour une mise en route envisagée pour la fin 2017.
allez encore un p’tit effort et on arrivera bientot à 60 euros / MWh… ce qui reste encore très bon marché dans la société du facteur 4, celle où nous consommerons 4 fois moins d’énergie… or pour en consommer moins, y a pas 36000 solutions comme chacun sait… 60 euros/ MWh ca fait tjrs 2 fois moins cher qu’un litre d’essence à 1,20E et pourtant il s’agit ici d’électricité, une énergie susceptible d’être bien mieux valorisée que le litre d’essence qui doit d’abord être transformé en chaleur avant de fournir de l’énergie mécanique…avant d’arriver au coût de l’éelctricité solaire, y a… Lire plus »
L’EPR de Flamanville et celui de Finlande étant les deux premiers, il était aussi prévisible que le budget soit dépassé. Pour monter quatre murs et un toit de base déjà on dépasse alors pour une centrale nucléaire! Cela restera de toute façon rentable effectivement.
Publié dans Nature…Le nucléaire: 66g à 288g de CO2 par KWh produit suivant les scénarios (démantèlement, stockage, extraction, construction, gestion et surtout évolution de la demande jusque en 2050)Pour les autres sources de production, les valeurs sont davantage connues:Le gaz: entre 400 et 800g de co2/kwhLe solaire: entre 25 et 439g de co2/kwhLe charbon: environ 800g de co2/kwhLe fioul: environ 1100g de co2/kwhL’hydraulique: 13g de co2/kwh La biomasse: entre 14 et 35g de co2/kwhL’éolien: 10g de co2/kwh (sous sa limite des 25% du mix en France, scénario RTE, pour éviter un couplage au delà de l’hydraulique et donc le recours… Lire plus »
Pouvez vous nous confirmer que le rapport du « groupe de recherche d’Oxford » a bien été publié dans le magazine Nature et quand ?Avez vous un lien vers ce rapport afin que l’on trouve les arguments sur le contenu en CO2 du nucléaire qui varierait de 66 à 288 g ?
avec des connaissances de base en énergie et un peu de bon sens, on voit mal en effet comment produire de l’électricité plus efficacement, plus proprement et plus durablement qu’en transformant directement la force motrice du vent ou de l’eau en électricité…d’ou l’excellent bilan connu depuis lgtps pour l’éolien et l’hydraulique… qd on plus on y ajoute le démantelement et le recyclage en fin de vie, l’écart se creuse encore en faveur de l’éolien… cc : vivement que l’on sache stocker l’électricité en grde quantité!Pour le nucléaire, un rapide calcul de coin de table confirme en effet qu’on est loin… Lire plus »
Non je ne vois pas comment on peut retenir 66 g de CO2 par kWh nucléaire sans avoir le moindre éléments de calcul !Il ne suffit pas d’affirmer, il faut démontrer.Où se trouve ces études. Donnez les liens directs comme je le fais chaque fois.Je vous redonne d’ailleurs deux liens : Etude du CEAhttp://www.cea.fr/var/cea/storage/static/fr/energie/dossier_loi1991/DATAS/axe1/references/pdf/CEA-05b.pdf Etude l’université de Louvain :;
Sur les risques de pénurie en uranium : Tous géologues sérieux ne peuvent ignorer que l’uranium est un des constituants fondamentaux de la terre et que, contrairement aux combustibles fossiles, il y en a partout dans la croûte terrestre, certes à des concentrations variées mais même l’eau des océans en contient des quantités non négligeables. D’ailleurs, un laboratoire japonais a étudié récemment les conditions pratiques de récupération de l’uranium des océans, concluant que cela coûterait environ dix fois plus cher que l’extraction minière actuelle. Cela ne ferait même pas doubler le coût du kWh nucléaire. Sans aller jusque là, la mise… Lire plus »
Non , Future ressource nucléaire en plus , sauf si abandon obscurantiste stupidede la recherche et dévellopement sur la reconversion des déchets nucléaires en ressources multiples . Entre autres pistes pour les PF (Produits de Fission) :Grosses piles Béta -Voltaiques , et plus tard Gamma Voltaiques , de Trés LonguesDurées pour d ‘ inombrables applications futures ( sauf si l ‘ absurde lobby de l ‘ abandon bloque tout ) . Pour les populations non peureuses qui ne se laisseront pas escroquées mentalement par les lobbys obscurantistes à la » Greenpeace « qui se complaisent dans la propagande apocolyptique ,alors ce seront là de formidables ressources qu ‘ il… Lire plus »
A NkQue d’agressivité dès que l’on touche à la merveille immaculée qu’est le nucléaire…Critiquer le nucléaire ne signifie pas que l’on soit pour l’abandon de toute recherche, bien au contraire!Enfin je ne souhaite pas rentrer dans votre polémique mais s’ils sont si intéressants (à long terme, 50ans, 1 siècle?) et peu dangereux, suivons votre logique jusqu’au bout et stockons les sous l’Elysée, c’est l’endroit le plus sécurisé de France, ils ne risqueront rien la-bas.Ne pas repartir pour 50ans de nucléaire en relançant complètement le programme nucléaire actuel me semble toujours indispensable, utilisons ENR, économies d’énergie au maximum et le reste… Lire plus »
Une dernière chose sur ces organisations « obscurantistes et malfaisantes », sans elles, qui se préaucuperait du trafic de bois illégal? De la chasse aux éspèces menacées?Qui aurait permis à la filière nucléaire de faire son énorme effort de transparence?Pour rappel, à l’époque, aucune concertation n’était possible sur l’implantation d’une centrale nucléaire…Rappelons tout de même qu’on souhaitait en implanter une dans le site remarquable de la pointe du Raz, alors même qu’il existe bcp d’autres sites moins sensibles en Bretagne…Par contre, il faut reconnaitre que les méthodes utilisées et le discours ultra catastrophiste de ce genre d’organisation ne sont pas toujours de… Lire plus »
Dans un Bon Mix futur Nucléaire – EnR , Le Nucléaire et les Enr fourniront les ressources d ‘ extractions , transport , traitement . Avec les productions d ‘ électricité , d hydrogène , et même s ‘ il le faut de carburants synthétiquesproduits en convertissant co2 et hydrogene en carburants ( en utilisant les énergies Nucléaires et renouvellables ). Evidement , pendant la période de transition énergétique , à la fois technologique et économique ; du co2 sera inévitablementproduit par l ‘ usage de combustibles fossiles . Mais aprés cette transition de 30 , 40 ,ou 50 ans . Plus jamais besoin d ‘ énergie fossile… Lire plus »
à Renewable : A propos du laboratoire japonais qui a étudié récemment les conditions pratiques de récupération de l’uranium des océans, concluant que cela coûterait environ dix fois plus cher que l’extraction minière actuelle et que Cela ne ferait même pas doubler le coût du kWh nucléaire. Il fallait comprendre que l ‘ uranium était extrait de L ‘ eau de mer . Même s ‘il doit y en avoir dans le sol et sous sol marin à exploiter . Dans le cas du laboratoire Japonais , c ‘ était sur l ‘ eau de mer que portait le cout écomomique de la technique .
La transparence , c ‘ est trés bien lorsque l ‘ on ne la manipule pas pourFaire renoncer à des technologies qui bien que difficiles et délicates , sonthautement prometteuses pour l ‘ avenir technologique , économique et scientifiques de l ‘ Humanité .
J’aimerai toujours savoir où est cette fameuse étude qui donne le contenu en CO2 du kWh nucléaire, car même avec de bonnes lunettes, je ne la vois toujours pas. SVP, faites un effort de transparence au moins aussi conséquent que le CEA !
Merci pour vos références, voici les miennes, assez directes. Voici le lien vers « l’étude parue » dans la revue Nature le 24 septembre 2008 : Bien évidemment, il ne s’agit pas d’une étude mais d’un article de 2 pages qui fait référence à une étude de Benjamin Sovacool, lequel était déjà cité dans l’article de la Croix et évidemment sur d’autres sites dont les antinucléaires. Pour trouver cette étude, il faut aller à la fin de l’article de Nature au renvoi N°2 pour trouver la revue qui l’a publié : effectivement Elsevier, voici le lien direct : Et cette étude fait référence… à… Lire plus »
Non je ne « travaille » pas ces études depuis des lustres, je les ai téléchargées hier soir.Vous auriez pu, en revanche m’indiquer immédiatement qu’il s’agissait de Benjamin Sovacool. En revanche j’avais déjà les études du CEA et de l’université de Louvain depuis quelques mois.Je précise que l’article de Nature n’est pas une étude, mais un article qui présente des points de vue divergents dont celui de Benjamin Sovacool, ni plus ni moins.L’étude du CEA est une véritable étude très argumentée, elle doit donc être prise en compte et éventuellement contestée, si on l’écarte d’emblée, ce n’est plus de la science.Spéculer sur… Lire plus »
L’étude stormsmith est-elle sérieuse? L’écart colossal avec l’étude du CEA pose cette question (et la encore l’abscence de la thématique post production des déchets dans l’étude du CEA ne suffit pas à expliquer cet écart).Le CEA minimise-t-il à ce point l’augmentation de la difficulté à extraire l’uranium ou est-ce anormal d’envisager l’hypothèse d’une plus grande difficulté d’extraction?D’autre part l’étude stormsmith estime entre 23 et 16g de co2/kwh produit la construction d’une centrale, et que cela représente 38% du cout co2 total de la filière (hors gestion/stockage).Le CEA parvient à des conclusions très différentes sur la construction, comment est-il possible d’arriver… Lire plus »
Concernant l’extraction du combustible, l’écart est dû à l’hypothèse même du contenu en fonction de la teneur. Dans les tableaux D6 et D7 pages 26 et 27, on voit que si on extrait l’uranium d’une mine à teneur 0,5 % (5 kg d’uranium pour une tonne de minerai), l’étude affecte 0,84 g de CO2/kWh et ça augmente très vite, jusqu’à 67 g pour une teneur de 0,013 %. Avec cette hypothèse, si on fait fonctionner ses réacteurs avec de l’uranium canadien, l’impact CO2 devient négligeable : 0,04 g/kWh, en revanche, s’il vient de Namibie ou d’Australie, il passe les 10 g/kWh.… Lire plus »
et particulièrement à toi Renewable. Je trouve ta contribution à ce mini débat trés utile et intelligente. Au sujet du nucléaire, je te donne un argument supplémentaire que je tiens de Pierre Radane, ancien président de l’ADEME. Au delà des problèmes de focalisation des moyens de recherche et des enjeux de responsabilité vis à vis des générations futures, un des problèmes de l’utilisation de l’énergie nucléaire est que cela nécessite le transfert du pouvoir des élus et des citoyens au profit des scientifiques et ingénieurs. Quand bien même ceux ci ont raison sur le fond (ou auraient, ou pouraient avoir raison une fois qu’ils auraient trouvé ce qu’ils annoncent… Lire plus »
C’est intéressant d’avoir peur d’abandonner la démocratie aux techniciens (scientifiques et ingénieurs) et de ne pas avoir peur d’abandonner la démocratie à certains qui sont parfois ou souvent pris en flagrant délit de mensonge ! Si je cite et « recite » les sources, c’est pour que le lecteur d’Enerzine (pas seulement le contradicteur) puisse trouver d’autres sources que celles citées en premier lieu et puisse les comparer. A propos, personne ne m’a répondu sur l’étude l’université de Louvain… dont je redonne le lien :
L’étude de Storm et Smith procède de la méthode suivante: la production de CO2 par kWh est décomposée en différentes étapes, mais pour chacune de ces étapes , on retient systématiquement le cas le plus défavorable. Exemple, pour l’enrichissement, on utilise les données correspondant à l’usine américaine de diffusion gazeuse la moins performante, et qui utilise comme source d’électricité une centrale à charbon peu performante. Alors que l’introduction de la centrifugation divise par 50 l’énergie nécessaire et qu’en France cette méthode ne produira que très peu de CO2 puisque l’électricité sera nucléaire. D’autre part la valeur maximale de 288 g de CO2 par kWh… Lire plus »
Ce n’est pas la performance d’un type d’électricité qu’il faut considérer, mais celle du mix électrique. L’éolien et le solaire PV, du fait de leur intermittence, doivent obligatoirement être utilisés avec une source d’électricité complémentaire. S’il s’agit d’hydroélectricité, très bien. Mais le plus souvent, il s’agira de gaz. Un mix à 20 % d’éolien et 80 % de gaz produit dans les conditions les plus favorables 350 g de CO2 par kWh. J’ajouterai que s’il n’y a plus de gaz, et c’est pour bientôt, ce système s’effondre
@Dan1 Spéculer sur la courbe de contenu en CO2 du kWh nucléaire en fonction de la teneur en uranium du minerais est probablement intéressant mais reste de la spéculation.Pour l’instant, on exploite des mines qui ont des teneurs assez fortes et on doit être très loin des 66 g et a fortiori des 288 g, si tant est que l’on y parvienne un jour. @bmd D’autre part la valeur maximale de 288 g de CO2 par kWh ne correspond pas à une situation actuelle, mais à une situation théorique où les minerais seraient de très faible teneur. L’extrapolation aux teneurs… Lire plus »
« @Dan1 Spéculer sur la courbe de contenu en CO2 du kWh nucléaire en fonction de la teneur en uranium du minerais est probablement intéressant mais reste de la spéculation.Pour l’instant, on exploite des mines qui ont des teneurs assez fortes et on doit être très loin des 66 g et a fortiori des 288 g » Pourquoi, j’ai écrit le contraire ??
« 2) Selon vous Van Leeuwen ne sait pas de quoi il parle , en revanche, vous oui sans aucun doute: les surgénérateurs sont à nos portes!! 4 exemplaires dans le monde, pas de fonctionnement électrogène trés convaincant, accidents de feu de sodium fondu, SuperPhénix arrété » Savez vous que le FBR BN 600 de Beloyarsky-3 a produit 104 TWh depuis sa connexion au réseau en 1980 avec un facteur de charge moyen de 74% ?
Désolé il y a un bug, ce n’est pas trés lisible, de plus j’ai fait une erreur, ce n’est pas Flamanville mais Penly Mise à jour 2011 Depuis la date de rédaction de l’article, le prix du MWh de l’EPR est passé à 60€ officiellement pour Penly, officiellement 55+5 € pour surcouts potentiels liés au site et tension sur le marché des équipement (source EDF) Depuis Fukushima et les couts de réparation prévus, pas de retour d’expérience pour le VRAI prix du MWh français Remarquez qu’il n’y avait pas eut de mise à jour aprés Tchernobyl non plus. Pourtant, le… Lire plus »
Spéculer sur la géologie ou sur les réacteurs surgénérateurs Problème avec ce site, certaines touches de mon clavier ne marchent pas Il fallait voir ça comme des citations Dan1 a dit « Spéculer sur la courbe de contenu en CO2 du kWh nucléaire en fonction de la teneur en uranium du minerais est probablement intéressant mais reste de la spéculation. Pour l’instant, on exploite des mines qui ont des teneurs assez fortes et on doit être très loin des 66 g et a fortiori des 288 g, si tant est que l’on y parvienne un jour. » bmd a dit « D’autre… Lire plus »
Ouais Les russes… Ils doivent surement respecter toutes les normes de sureté, et sinon, on le saurait C’est bien connu, la Russie est le pays de la transparence démocratique D’ailleurs, qui sait que l’usine de retraitement de Maiak-Kychtym a sauté en 1959, accident niveau 6 (plus que ThreeMile Island classé 5) révélé 20 ans plus tard…