L’Université du Texas à Austin va bientôt disposer du supercalculateur le plus puissant jamais construit dans une université américaine. Leur nouvel outil, baptisé Horizon, va permettre aux chercheurs de développer des intelligences artificielles (IA) avancées, mais aussi d’accélérer les découvertes dans des domaines variés comme la médecine, l’énergie ou l’étude du climat. Grâce au soutien de grands partenaires technologiques et de financements publics, le projet ambitionne de placer la recherche ouverte et l’innovation au cœur de ses priorités.
Une incroyable puissance de calcul au service de tous
L’université s’est dotée de plus de 5 000 processeurs graphiques NVIDIA dernier cri, les plus puissants du marché aujourd’hui. Ces ressources, difficilement accessibles en dehors du secteur privé, vont être utilisées pour la recherche publique, c’est-à-dire pour des projets partagés et utiles à toute la société. Contrairement à certains modèles propriétaires, l’IA développée ici pourra être adaptée à de nombreux besoins collectifs, que ce soit pour la santé, la sécurité ou la recherche scientifique. Une subvention de 20 millions de dollars a d’ailleurs été attribuée par l’État du Texas pour appuyer ce développement exemplaire.
Le professeur Adam Klivans, spécialiste reconnu en informatique à l’université, explique : « C’est un système de nouvelle génération, spécialement conçu pour l’intelligence artificielle avancée et le calcul à grande échelle — une première pour un campus universitaire. Avec ces nouveaux équipements, nos chercheurs vont pouvoir créer de grands modèles d’IA et renforcer la place de l’université comme leader académique dans ce domaine. »
Des collaborations et des enjeux pour demain
Ce projet, réalisé en partenariat avec des sociétés comme Dell ou NVIDIA, va bien au-delà des frontières du Texas. Il s’agit de soutenir l’innovation scientifique pour relever des défis mondiaux pressants. Ce supercalculateur va offrir de nouveaux moyens à la communauté de la recherche internationale et aider à mieux comprendre, par exemple, les phénomènes météorologiques extrêmes ou accélérer la mise au point de nouveaux médicaments.
Dan Stanzione, directeur du Texas Advanced Computing Center (TACC), précise : « Nos précédents supercalculateurs ont déjà permis de grandes avancées, du renforcement des normes de construction à la recherche sur les ouragans, sans oublier des travaux couronnés par un prix Nobel. Nous attendons beaucoup d’Horizon pour continuer sur cette lancée. »
Ouvrir la recherche et encourager l’innovation
Horizon n’est pas seulement une question de puissance technique : c’est aussi un engagement pour une recherche transparente, partagée et accessible à tous. L’université souhaite faire de ce nouvel outil une plateforme qui profitera au plus grand nombre de chercheurs élèves et enseignants, mais aussi à la société dans son ensemble, encourageant l’émergence d’idées neuves et le développement de solutions concrètes à des problèmes majeurs.
Comme le résume Jim Davis, président de l’Université du Texas à Austin : « Notre mission première, en tant qu’établissement public, est de servir la société et d’accompagner l’innovation, pour le Texas et pour toute la nation. »
Source : Texas U.











