Le Vendée Globe sans une goutte d’essence

On pourrait croire qu’un tour du monde en solitaire est synonyme de respect de l’environnement.

Pourtant, la force du vent ne suffit pas : ce sont pas moins de 450 litres de gazole qu’emportent les skippers sur le Vendée Globe. Au large, c’est le moteur qui assure la fourniture d’électricité indispensable aux instruments de navigation. A tel point qu’une panne de moteur pendant une course signifie bien souvent l’abandon pur et simple de la course.

L’arrivée d’un nouveau concurrent , Yannick Bestaven, sur l’édition du Vendée Globe 2008-2009 va peut-être changer la donne, et qui sait, imposer une nouvelle tendance sur les courses autour du monde. Son défi : concourir sans consommer un seul litre de carburant fossile.

Cervin EnR, sponsor du skipper et spécialiste en énergies renouvelables, assure que les énergies propres sauront remplacer avantageusement les hydrocarbures : le voilier, racheté au  navigateur Yves Parlier, a été modifié et entièrement rééquipé  : panneaux solaires, système d’hydrogénération et  piles à combustible se chargent désormais de l’alimentation des instruments de bord.

La pile à combustible en question est actuellement testée sur un bateau de la Mini Transat 6,50 en partenariat avec Energies Autour du Monde. Le prototype a parfaitement fonctionné lors de la 1ère étape reliant La Rochelle à Madère, rapporte Cervin EnR dans un communiqué. 

Outre l’intérêt écologique, le recours aux énergies renouvelables devrait permettre au voilier de réduire de 40% le poids habituellement consacré au carburant. Un régime d’importance sur une telle course.

 
 (src et photo: Cervin EnR)

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