“L’énergie éolienne excédentaire stockée sous forme de chaleur”

La compagnie énergétique suédoise Vattenfall et la ville de Hambourg ont décidé d’opérer ensemble la distribution d’électricité et de chauffage urbain de la deuxième plus grande ville d’Allemagne.

En effet, la ville de Hambourg a l’intention d’acquérir 25,1% des réseaux de distribution d’électricité et de chauffage de Vattenfall, dont il conservera le management opérationnel.

Les deux activités ont été évaluées par des auditeurs indépendants à environ 1.9 milliard d’euros. Le prix d’achat des 25,1% de parts s’élève à 463,1 millions d’Euros, dont 138.1 millions pour la distribution d’électricité et 325 millions pour le chauffage urbain. De plus, la municipalité de Hambourg recevra un dividende annuel garanti de 4,2% pour le réseau de distribution d’électricité et 4,5% pour l’activité de chaleur. La transaction a été soumise à l’approbation du Parlement de Hambourg.

La coopération entre la ville de Hambourg et Vattenfall portera également un "concept énergétique" dont les projets futurs seront développés par les deux parties.

L’élément clé de ce “concept énergétique” est la construction d’une centrale électrique innovante, à cycle combiné et à technologie de pointe de stockage, qui permettra à l’énergie éolienne excédentaire d’être stockée sous forme de chaleur.

D’autres mesures concernent le développement de la mobilité électrique et des “smart grids”. L’investissement total à réaliser pour l’ensemble des mesures incluses dans la convention s’élève à environ 1,5 milliard d’euros sur les cinq prochaines années.

"Avec ce partenariat, la ville de Hambourg et Vattenfall apportent une contribution positive à la poursuite du développement de l’industrie énergétique allemande, dans un contexte de changement radical de politique", a déclaré Tuomo Hatakka, président de Vattenfall Allemagne et directeur de la production chez Vattenfall.

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Raoul-78

Alors sii maintenant on trouve des solutions de stockage à l’électricité d’origine éolienne…. que restera-t-il comme arguments aux marchands d’atome !

rouget

Ils ont bien parlés de stockage thermique d’électricité éolienne ? C’est-à-dire… comme des grille-pains par exemple ? Alors là, je ne m’y attendais pas ! Voilà les Allemands qui favorisent le chauffage électrique. On aura tout vu.

Guydegif(91)

”L’élément clé de ce “concept énergétique” est la construction d’une centrale électrique innovante, à cycle combiné et à technologie de pointe de stockage, qui permettra à l’énergie éolienne excédentaire d’être stockée sous forme de chaleur.” –> OK mais Faudra nous dire comment l’énergie éolienne excédentaire sera stockée sous forme de chaleur….!!! car l’article tait savamment cet aspect des choses. Et faudra aussi nous dire comment celle-ci est récupérée en connexion avec un cycle combiné, donc gaz et vapeur…? Merci A+ Salutations Guydegif(91)

Nature

Il restera come argument aux personnes sensibles à la beauté des paysages l’incongruité de ces machines indiscrètes dans nos sites naturels. En mer ,c’est un autre aspect de la question;plus facile à traiter.

Dan1

Les fidèles lecteurs d’Enerzine devraient savoir que le chauffage électrique n’est une hérésie que lorsque les électrons sont nucléaires. Si les électrons sont éoliens…. alors là c’est très différent. Les policiers de l’énergie savent très bien qu’il existe plusieurs gangs des grilles pains qui s’opposent parfois violemment sur la place publique : La guerre des gangs en quelque sorte !

Sicetaitsimple

Bien sûr non, on a et j’ai souvent évoqué sur ce forum que l’éolien en particulier ne pourrait se développer au delà de certaines limites qu’en l’utilisant dans certains cas dans des usages de type chauffage, et plus noble recharge de véhicules electriques.Je n’ai rien inventé, les Danois sont déjà sur ce type de concept, avec des chaudières electiques se substituant à leurs cogenérations en cas d’épisode très venteux. Dan1 a donc bien raison: la guerre des GGP ne fait que commencer….mais elle est inéluctable, même si aujourd’hui elle est très feutrée.

Sicetaitsimple

C’est juste un moyen que les renouvelables “electriques”puissent occuper une place plus importante. Sinon ils seront bridés au premier jour ou un grand pays, voire l’Europe toute entière ou partiellement se retrouveront dans le noir. Que Vattenfall et la Ville de Hambours se penchent sur le probléme me laisse penser que ce n’est pas juste une idée de rigolo. Regardez ou est Hambourg, regardez ou est l’éolien actuel et ou sont les future parcs offshroe, vous devriez comprendre.

Lionel_fr

L’hydrogène et le méthane sont une pierre de plus à l’édifice electrique. Mais c’est aussi un gros pavé dans la mare des carburants fossiles, dont on rappelle qu’ils constituent le gros défi énergétique à court terme. C’est sûrement pour cette raison que le nucléaire ne s’éteindra pas tout de suite mais qu’il baissera inexorablement à chaque fois qu’une nouvelle pierre s’ajoutera au building renouvelable. Dans les news récentes, on apprend qu’une équipe américaine a pu extraire de grandes quantités de lithium du sous sol dans l’eau chaude des installation géothermiques. Encore une pierre pour les EnR et la mobilité électrique qui conteste la suprématie nucléaire. Dans le camp de la mobilité , on a aussi l’incroyable US NAVY qui produit déjà des centaines de tonnes de carburant algual pour ses bateaux. Messieurs-dames de nukeland : comptez le nombre de pierres qui en 2011 ont bouleversé les équilibres établis.. 2012 s’annonce chargé aussi, qui sait où s’arrèteront les prix des panneaux PV, le taux d’équipement éolien et les capacités de fabrication de turbines, la fabrication en masse de batteries Li de forte capacité (1 million/an actuellement) , les progrès de l’H2 à grande échelle (cas de l’article) et à petite échelle avec les premières grandes séries de fuel cells pour les poids lourds… Que sais-je encore… Je ne dis pas que c’est dans la poche ni que ce sera facile, mais depuis l’année dernière, que de chemin parcouru dans cette voie et que de déboires accumulés dans la filière nucléaire.. Peut être serait-il temps de réfléchir à ce que vous allez faire dans ce nouveau monde où le nuke décroît, les monopoles disparaissent ou deviennent obsolètes dans un contexte d’europe fédérale … On a bien compris que c’est dur de passer d’une hégémonie sans partage à une chute inexorable sur des décennies , pourtant c’est ce qui se passe là sous nos yeux. Allez vous freiner des 4 fers jusqu’à la retraite ?? Tout ceci n’est-il pas qu’une longue histoire de reclassement social plutot que de qualités d’une techologie au détriment d’une autre ? Aurez vous encore un job dans ce nouveau monde ?

Dan1

“On a bien compris que c’est dur de passer d’une hégémonie sans partage” Au cas où vous ne l’auriez pas encore constaté, en matière d’énergie et même seulement pour la production d’électricité, au niveau mondial, l’hégémonie est aujourd’hui le fait des énergies fossiles et pas fissiles. Pour l’électricité seule : c’est le charbon KING COAL qui se taille la part du lion et progresse encore… plus vite que les EnR. Pour la France seule, l’hégémonie est toujours le fait des fossiles car je dois vous rappeler que la France n’est qu’à un peu plus de 20% nucléaire en énergie finale. Enfin l’Allemagne est cette fois victime d’une hégémonie car elle est à plus de 90% fossile. Vous voyez quand on regarde les chose en face… la chute est moins dures. En ce qui concerne, il se pourrait que j’ai encore un job dans le nouveau, puisque dans l’ancien je ne travaille pas dans le domaine de l’énergie. Mais si on me contraint, après les élections (gagnées grâce à EELV !), à travailler dans l’installation ou la maintenance des éoliennes pourquoi pas, j’apprendrai !

Lionel_fr

C’est vrai que le fossile est encore majoritaire Dan. Cela dit, comparer les trends ne rend pas un tableau fidèle de la situation. @ l’époque où les hommes brulaient du bois de moins en moins mort, le fossile a permis de prolonger leurs techniques ancestrales : le fossile est la technologie la plus ancienne, elle date de la maitrise du feu rien de moins. Les EnR récentes et leur background de stockage ont commencé leur carrière industrielle vers 2000, atteint une rentabilité en 2005 (eolien) et 2012 (PV) et connaissent une forte croissance depuis. Croissance qu’il faut comparer à … 10 000 ans de feu, 150 ans de mécanique et 110 ans de réseau electrique à la louche. Le raisonnement qui dit : on remplace tout par les EnR est bien joli mais vous savez comme moi qu’elles se heurtent à des “seuils” difficiles à franchir : couts financiers, capacité réseau, concurrences fossiles et fissiles. Pour autant, chaque année, eolien et solaire franchissent des étapes. L’étape actuelle permet à peu près d’occuper 15% d’éolien et 5% de PV sans rien changer aux infrastructures. Outre le fait qu’on est encore loin (en France) d’avoir atteint ces seuils et qu’il faut payer cher et couler beaucoup de béton pour les atteindre, la R&D EnR fait tomber de nouveaux obstacles : furtivité radar, turbines grand froid, nouvelles capacités lithium, smart grid bricolé (paca, bretagne) Les technos de stockage sont quant à elles encore au stade R&D (y compris les steps) , cet obstacle est complexe et ne tombera pas d’un coup mais par petites touches affectant aussi bien la consommation que la production. C’est looooong , mais en prenant un cliché de la situation de décembre 2011 , vous n’avez qu’une information fragmentée où se mélangent vieilles et nouvelles technos avec parfois des contradictions criantes. Si vous êtes juste gestionnaire , vous crierez au scandale et personne ne vous écoutera car tout le monde sait que les évolutions sont douloureuses, on l’a vécu déjà dans d’autres domaines. Comme cette casquette de cassandre est inconfortable, vous devez vous projeter dans un avenir “prévisible” ce qui ne vous transforme pas en auteur de science fiction puisque la croissance des EnR est inscrite dans les mêmes textes que ceux dont vous tirez vos calculs où du moins ces textes ont-ils la même provenance. Mais cet avenir prévisible est déjà très capricieux puisqu’on ignore beaucoup de comment sera vraiment gérée l’intermittence, le développement des voitures electriques(dés aujourd’hui). On ignore aussi tout des véhicules fuel cells qui vont “tomber” dans les étalages dés 2014, l’approvisionnement en lithium et Indium sont prévisibles avec une marge de +/-60% ! On ne peut pas dire que tout ceci va favoriser les fossiles, c’est quand même beaucoup plus compliqué et si ça ne l’était pas, ce site aurait sûrement moins de succès..

Gil

Il facile de stocker l’électricité issue du solaire, en utilisant une pile à combustible à membrane PEM en conversion hydrogène + oxygène, sur le modèle dont je dispose, le rendement est proche de 80% à 85°C sous 30 bar de pression. L’hydrogène produit peu alors être réutilisé dans une centrale à gaz ou dans une pile à combustible. Simple et non polluant.

Sicetaitsimple

“Il facile de stocker l’électricité issue du solaire, ” On peut d’abord se demander pourquoi “issue du solaire”? Ensuite, on ne voit pas trop ou est le “stockage”, vous nous parlez de conversion d’electricté en hydrogène, qui est le premier maillon de la chaine que vous proposez. Enfin, facile ou pas facile n’est pas seulement le problème, on sait stocker de l’électricité sous une forme ou sous une autre depuis très longtemps, le problème c’est à quel coût si on considère des besoins de plusieurs milliers de MW sur des durées de plusieurs heures voire plusieurs jours à l’échelle d’un pays.

Dan1

Pour Gil. Facile ou pas facile ne veut rien dire si on ne met la quantité d’énergie à stocker en face et la constante de temps utile. La France consomme environ 500 TWh d’électricité par an et la consommation journalière varie à peu près d’un fcateur 3 entre un njour froid d’hiver et un jour d’été pendant les vacances. 1 journée de consommation c’est entre 700 et 2 100 GWh. Question : quels moyens précis mettez-vous en oeuvre pour pouvoir stocker et déstocker une seule journée de consommation de la France à n’importe quel moment de l’année ? En clair : quel est la taille de l’installation solaire + hydrogène + pile à combutible nécessaire pour stocker 2 100 GWh ?

Gil

Les piles à combustible réversibles de type PEMFC sont simples à construire et à entretenir pour de grosses puissances, l’élément le plus onéreux est le prix au m2 de la membrane, mais là encore l’industrie chinoise décidément en avance sur la vieille europe dans les domaines de l’énergie verte, propose de nouvelles membranes bon marchés. Bien sûr une mini-centrale doit être installée près de chaque champ d’éoliennes ou de ferme solaire, l’hydrogène produit est stocké sous 300 bar et évacué par camion citerne ou pipe. Nul besoin d’être devin! Une synthèse rapide et correcte des besoins énergétiques de la planète dans 10 ou 20 ans laisse entrevoir un bel avenir pour les réacteurs au Thorium ou à neutrons rapides de 4eme génération ainsi qu’à l’hydrogène qui remplacera forcément le gaz naturel.

Sicetaitsimple

” une mini-centrale doit être installée près de chaque champ d’éoliennes ou de ferme solaire, l’hydrogène produit est stocké sous 300 bar et évacué par camion citerne ou pipe. “… Bah oui, bien sûr….Que n’y avais-je pensé? Prenons (par exemple) une ferme éolienne de 30MW, vous proposeriez quoi comme dimensionnement, ça couterait combien ( investissement), ça marcherait combien d’heures dans l’année, et au bout du compte à combien sortirait (en €) le MWh PCI d’hydrogène, en n’oubliant pas sa compression à 300bar? Nul besoin d’être devin pour répondre à cette question, et comme c’est vous le spécialiste….

Gil

Une centrale solaire de 30Mw nominal ne produit jamais 30 Mw d’une part et d’autre part la pointe de production quand le soleil est dans l’axe ne peut pas dans de nombreux cas être absorbée par le réseau, comprenez que les productions d’énergies aléatoires sont un vrai casse tête pour ceux qui gèrent les réseaux. Il s’agit donc de valoriser une partie de l’énergie produite . Les piles à combustible réversibles de 2 à 4 MW sont déjà construites pour des besoin industriels elle tiennent dans un conteneur. Les prix évoluent rapidement, compresser et transporter l’hydrogène n’est pas non plus un problème; Il ne faut pas oublier que c’est un gaz très largement utilisé dans l’industrie et produit aujourd’hui avec du fossile.

Sicetaitsimple

“comprenez que les productions d’énergies aléatoires sont un vrai casse tête pour ceux qui gèrent les réseaux. “. Alors là, bienvenue sur Enerzine, vous nous apprenez quelque chose! Bon, on va résumer et s’arreter là je pense: – Yaka faire de l’hydrogène – Faukon s’en occupe, mais tout est déjà disponible. -Ca coute pas cher et ça coutera de moins en moins cher, même si on ne sait pas combien ça coute. Le débat sur le stockage a avancé ce soir….

Gil

Si vous étiez déja entré dans une salle de régulation du réseau vous auriez vu qu’il faut en permanence adapter la fourniture de MW à la demande du réseau pour maintenir 240v chez l’utilisateur final; Quand un nuage passe au dessus d’une ferme solaire c’est brusquement 5 MW qui manquent et qu’il faut compenser. Il est admis par tous les spécialistes que dans l’état actuel du réseau les énergies alternatives ne peuvent dépasser 50% de la demande d’électricité. En ce qui concerne l’hydrogène le problème n’est pas de savoir si cela est rentable ou pas! Si nous voulons éviter que le climat ne dérape complétement avec une élévation moyenne des température de 6°C pour 2050 (voir les résultats de Durban) Il sera indispensable de prendre des mesures drastiques pour réduire l’émission de CO2. L’hydrogène industriel doit dès maintenant ne plus être produit à partir de gaz naturel. La priorité n’est pas à l’approvisionnement des voitures en hydrogène Je fais un effort de vulgarisation en entrant volontairement pas dans les détails. j’aimerais que tout le monde comprennent que l’urgence est de réduire la consomation d’énergie fossile de 50% d’ici 30 ans et bien sûr non seulement il n’y aura pas de réduction mais plutôt une augmentation de l’extraction de gaz de charbon et de pétrole; Moralité nous allons tout droit vers la catastrophe annoncée. Sur ces bonnes nouvelles je quitte définitivement le forum, au revoir à tous .

Lionel_fr

“La priorité n’est pas les voitures à hydrogène” Votre assertion est inexacte au niveau mondial. Voici le lien du DOE américain : En France, nous avons une chappe de plomb qui ferme non-seulement ce marché mais interdit aux cerveaux français d’y penser. C’est vrai qu’il y a un gros marché de l’H2 industriel (majoritairement pour le crackage des carburant dans le secteur pétrolier). Pour autant, vous citez à juste titre la nécessité de faire baisser les émissions de CO2.. Cela ne se fera pas sans les transports ! Il faut juste comprendre que la RD a pris des années sans aucune retombée , mais cela ne présage en rien de la révolution nécessaire. Toyota, l’inventeur de la voiture hybride, a avancé la sortie de son véhicule H2 d’un an de 2015 à 2014, cela devrait faire réfléchir. Je pense que la façon de penser française est en cause : il ne s’agit nullement de faire baisser les émissions de quelques % par an mais bien de remplacer la totalité du parc auto en une génération, peu importe les progressions actuelles Il y a d’excellents producteurs d’électrolyseurs en france , mais comme vous dites , ils ne voient pas plus loin que leurs clients industriels. Le challenge est complètement différent ici. C’est bien , le maché electrique et les ransports qui vont faire entrer l’hydrogène dans notre vie de tous les jours, l’industrie sera alors une composante mineure et elle s’approvisionnera auprès de nouveaux fournisseurs d’H2 qui , entretemps , auront fait chuter les prix d’un facteur 10 au moins .. Les changement à venir sont donc bien plus spectaculaires que ce que vous annoncez, ce marché échappe complètement au point de vue français actuellement. Mais cela ne l’empechera absolument pas de croître Le minitel n’a pas empèché l’internet, Le livre n’a pas empèché le BD, le nuke n’a pas empèché l’éolien et dans une large mesure, le microcosme parisien n’a pas empèché le monde de rester non-français !

Gil

Je reviens quand même un instant pour vous dire que je suis d’accord avec vous, sauf que les pétroliers investissent de plus en plus pour forer plus profond, pour exploiter tout le gaz disponible, et pour faire un max de fric avec cette putain d’énergie fossile qui va nous mener tout droit à la catastrophe humanitaire. Bien sûr la France ne joue pas de rôle prépondérant sur le plan mondial, et le niveau sur les forums est déprimant mais bon c’est la vie. Salut!

Momo1

Ok les niveaux de reflexions des forums ” energies ” en France vs. paraissent deprimants , mais croyez-moi , ds. le 1/3 monde ( 4 a 6 milliards d’habitants tout de meme ! …Une paille ! ) c’est pas encore le niveau d’Enerzine , tres tres loin de la , Chine incluse ! ( D’ailleurs ce n’est pas la Chine qui a invente vos fameuses membranes separatrices d’H2 , meme si elle COMMENCE a en fabriquer … et avec des capitaux et des managers US ) Et n’oubliez pas , ds. votre enthousiasme , que de nombreux scientifiques , y compris des Prix Nobel considerent que H2 risque bien d’etre un veritable desastre ecologique si on ne domine pâs drastiquement les pbs des fuites INEVITABLES , ce gaz tres tres leger ayant naturellement tendance a monter ds. la haute atmosphere … ou l’ozone , oxydant tres tres reactif , n’attend plus que lui pour disparaitre ….Aie aie aie nos pauvres descendants ! Bonne journee a vous

maxxxx

Pour le stockage tampon / transport de l’énergie sous forme H2-gaz, les technologies existent déjà en labo (et encore)… mais il reste un petit bout de chemin avant l’industrialisation en masse. Le CEA et GDF bossent sur le sujet depuis un bout de temps déjà (2005) avec les projets CATHY () et CYRANO. Un démonstrateur de l’ensemble de la chaine électrolyse-stockage-PAC est étudié à travers le projet CESTAR (toujours CEA et GDF principalement). Mais l’issue du projet n’est prévue que pour 2013… et quand j’ai cessé de bosser sur ce projet l’année dernière, il commençait déjà à y avoir du retard ! ^^

Gil

Oui vous avez malheureusement raison, quel que soit la façon dont nous abordons les problèmes, si les pays en voie de développement doivent un jour proche accéder à notre niveau de vie, ce qui serait sans doute souhaitable; Il n’y a aucune solution pour sauver notre civilisation. C’est vraiment un constat amer mais inéluctable.

Lionel_fr

au temps pour moi Gil, je n’ai pas toujours autant de tact que je devrais.. Parfois il me prend des décharges d’adrénaline contre la pensée unique. Tout le débat français actuel est occulté par la question nuke ou pas nuke et quiconque ne va pas chercher l’information au delà des frontières n’a pas d’autre choix que de voir un monde bipolaire centré autour ce ce dilemme. C’est oublier que le premier challenge et de loin consiste à aborder la déplétion pétrolière si possible à titre de challenger et non pas à titre de victime. Il y a beaucoup de technos en cours et quoi qu’il arrive , les principales innovations viendront du triangle Japon-Allemagne-USA sur le segment B2C alors que la France a peut être des cartes à jouer dans le B2B en sous-traitance ou fabricant sous licence. L’avantage de l’H2 pressurisé , c’est sa rusticité, son ancienneté, sa robustesse et le fait qu’une partie de l’énergie soit stockée dans la pressurisation du gaz alors que les autres procédés (acides, amoniac, …)doivent catalyser et pressuriser ce qui consomme une partie de l’énergie embarquée. La méthanation par Sabatier est le parallèle logique puisque les composants sont les mêmes et le rendement 3 fois meilleur outre le fait que le GNV existe déjà et fonctionne très bien sur tous les véhicules existants. Personne ne peut dire quelles seront les technos gagnantes et le challenge est de taille mais on peut être sûr à 100% que les véhicules à PAC seront lancés sur le marché B2C avant 2020 C’est à ce moment là qu’on pourra faire des prévisions sur les émissions de CO2 car actuellement, les secrets industriels sont jalousement gardés et pour cause : plusieurs milliards de R&D sur chaque continent et le premier arrivé va faire exploser les dépenses des autres ! Finalement le débat renouvelables vs. nuke est complètement inuile puisqu’on joue sur des marges très étroites quel que soit le gagnant mais en ce qui concerne les fossiles, c’est le podium du PIB mondial qui joue sa survie.

Sicetaitsimple

Désolé d’être un peu brutal, mais quand vous dites “En ce qui concerne l’hydrogène le problème n’est pas de savoir si cela est rentable ou pas! “, eh bien restez dans votre monde parfait… Il ne l’est simplement pas, je partage vos interrogations et vos angoisses pour les générations futures, mais un systeme, un process qui est à un moment donné complêtement en dehors du “coût”, il faut lui laisser le temps d’être “dans le coup”. Quand on parle de dizaines ou de centaines de TWh, on ne peut pas oublier de compter, on n’est pas dans l’alimentation d’une navette spatiale, on est dans (excusez moi d’être vulgaire) dans la facture en fin de mois de vous et moi, des entreprises,….

Sicetaitsimple

“La méthanation par Sabatier est le parallèle logique puisque les composants sont les mêmes et le rendement 3 fois meilleur outre le fait que le GNV “… Un rendement 3 fois meilleur que l’electrolyse moderne qui a si je lis bien un rendement de près de 80%, on vient d’inventer le mouvement perpétuel!et expliquez nous le “les composants sont les mêmes” alors que ça n’a mais alors rien à voir! Racontez nous Sabatier un de ces jours en détail….Bilan de procédé, coûts, etc… Mais j’imagine que c’est confidentiel????? Allez, on va attendre une étude comparée de Lionel sur electrolyse d’une part ( ou pile reversible) et réaction de Sabatier d’autre part… Rendement attendu pour Sabatier: plus de 200%…. Je pense au bout du compte qu’il vaut mieux vous concentrer sur votre core business, celui de la batterie d’occase….On visualise mieux….

Lionel_fr

Mr Simple tout à sa littérature infantile donne du bâton ici et là et puis s’en va… Evidemment que je parlais de méthane embarqué puisque le terme GNV signifie Gaz Naturel pour Véhicules. Le méthane stocke 3 fois flus d’énergie à volume constant, sa molécule CH4 est plus massive que celle d’H2 et ne “fuite” pas au travers des métaux. Qui plus est : tout le monde peut convertir sa voiture au méthane GNV ce qui n’est pas le cas pour l’H2 qui est plutôt préssenti pour les piles à combustible. Mr Simple : vous vous mettez en devoir de poster des séries de messages sans aucune information, et ne faites que partager votre ignorance. Le lecteur de votre prose en est pour ses frais : non seulement vous ne lui apprenez rien, pas même une synthèse ou un point de vue, mais vous supprimez le sens des posts qu’il a lu précédemment. Je vous décerne le titre du contributeur le plus imbécilisant et le plus ignorantiste de ce site. Pour les autres, le méthane, plus coûteux à synthétiser, permet une fois embarqué de fonctionner dans les mêmes systèmes que l’hydrogène à savoir moteurs thermiques et piles à combustibles DMFC ou bien sûr SOFC bien plus prometteuses à court terme. Son oxydation libère environ une dizaine de KWh par m3 contre 3.3KWh/m3 pour l’hydrogène qui en revanche se compresse légèrement mieux à 700 bars Simplet merci de m’oublier un peu…

Sicetaitsimple

Excusez du peu! Alors mon cher Lionel, parlez nous donc, vous qui n’êtes ni imbécilisant ni ignorantiste, du rendement et des coûts d’une filière complète de production et de transport distribution de méthane à partir d’electrolyse ( pour la production d’H2) et de synthèse de méthane à partir de CO2 et d’H2 via la réaction de Sabatier. Allez-y, les imbecilisants et ignorantistes vous écoutent. On verra bien après s’il faut vous decerner un prix ou un titre… Simplet.

Catalan

je vais essayer de compendre vos arguments: en prenant pour exemple la nourriture des français (75 millions d’habitants et environ 500 gr de nourriture par jour). la consommation journalière est environ de 37500 tonnes de nourriture. Pour la comparer à ce qu’on attend de la recherche française en matière d’électricité, la nourriture est périssable et ne peut pas se stocker longtemps, on a donc résolu le problème en la congelant, ou en la tenant au frais, mais les producteurs et distributeurs on eu une idée géniale: ils ne stockent pas tout au même endroit. la clé est donc la répartition régionale des productions et des lieux de stockage, nous n’avons plus à stocker 37500 tonnes dans la même centrale (d’achat). mais par exemple seulement 416 tonnes par département ! c’est une exemple de gestion des besoins ! Alors pour stocker entre 700 et 2100 GWh il suffirait de s’inspirer de la distibution agro alimentaire, puis je vous demande pourquoi faudrait il stocker l’énergie d’une journée entière alors que nous la consommons au fil des heures, et qu’à même temps les centrales produisent, accompagnées de l’intermittance des EnR toutes confondues ! si je suis assez imaginatif, il ne suffit plus que de stocker “le delta” correspondant à la variation entre la moyenne et la pointe de consommation! Moi j’essai de trouver des solutions, et l’avenir en trouvera ! j’invite les lobbys nucléaire à regarder la verité en marche. Et pour les autres, quand on trouve dans les pays voisins comment stocker l’électricité éolienne sous forme de chaleur, ils ne sont pas assez k-on pour en refaire de l’électricité ensuite ! vous êtes vraiment tordu de l’esprit pourimaginer ce genre de chose!

Dan1

“… je vous demande pourquoi faudrait il stocker l’énergie d’une journée entière alors que nous la consommons au fil des heures, et qu’à même temps les centrales produisent, accompagnées de l’intermittance des EnR toutes confondues !” Ben, si j’ai pris une journée entière, c’est parce que l’on parle de l’intermittence de l’éolien qui a tout moment de l’année a des faiblesses qui dépasse la journée. Si vous augmentez trop la quantité d’EnR intermittentes sans posséder une capacité palliative à grande constante de temps, vous allez au black-out. Evidemment, vous pouvez compenser par des centrales à gaz, charbon ou du nucléaire…. ou du stockage. Mais pour le stockage il va falloir prévoir grand. “si je suis assez imaginatif, il ne suffit plus que de stocker “le delta” correspondant à la variation entre la moyenne et la pointe de consommation !” Si vous avez les centrales de back-up en nombre suffisant et que vous vous contentez de faire du lissage journalier, c’est moins coûteux en stockage mais c’est alors nettement plus défavorable pour la pénétration des EnR car les centrales de back-up vont tourner beaucoup plus souvent et si c’est thermique à flamme, ça va émettre bien plus de CO2.

Sicetaitsimple

A Catalan: le stpckage journalier n’est effectivement pas le plus gros problème, je rejoins l’avis de Dan1. Dans les pays comme la France, avec quelques dénivelés, les STEP existantes arrivent pour le moment à faire une bonne partie du travail. Ca se complique quand on parle de stockage à plus grande constante de temps…. A Lionel: Dites donc, “le plus imbecilisant et ignorantiste, qui donne du bâton ici et là et puis s’en va… ” , c’est-à-dire moi, aimerait beaucoup que vous nous démontriez que vous n’êtes ni imbécilisant ni ignorantiste, et surtout que vous n’êtes pas dans la tactique du “et puis s’en va”, en nous parlant un peu du coût complet d’un MWh de méthane ( on ne peut plus parler de gaz naturel) produit à partir d’une chaine éolien+electrolyse+captage de CO2+réaction de Sabatier+injection en réseau (ou stockage en GNV). Merci d’avance, je ne fais que “partager mon ignorance”, nous attendons mieux de vous!