La mission d’enquête sénatoriale sur le coût réel de l’électricité qui a présenté ses résultats mercredi 18 juillet a noté que parmi des technologies renouvelables encore coûteuses, "certaines filières" proposaient des prix du mégawattheure "sensiblement plus bas, en particulier la filière éolienne terrestre".
La rapport précise que le tarif de rachat de l’électricité produite par les éoliennes terrestre s’élève**, à 82 euros / MWh pour les dix premières années d’exploitation et à un tarif compris entre 28 euros / MWh et 82 euros / MWh pour les cinq années suivantes, en fonction de la « durée annuelle de fonctionnement de référence » des éoliennes.
Le tableau ci-dessous montre que même en début d’exploitation, "l’électricité d’origine éolienne n’apparaît pas plus coûteuse que celle qui sera produite par le réacteur nucléaire de type EPR en construction sur le site de Flamanville" (NDLR : estimée entre 75 et 90 euros le MWh);
Ensuite, au bout de dix ans, pour les installations dont le rendement est le meilleur et la production la plus élevée, le tarif devrait baisser. Il n’est pas exclu que, dans certains cas, celui-ci puisse atteindre le niveau du prix de marché – évidemment difficile à prévoir à moyen et à long termes ; Au bout de quinze ans, l’équipement étant amorti, le producteur a vocation à s’insérer dans le marché. Le faible coût de l’exploitation devrait d’ailleurs l’y rendre compétitif.
De plus, à l’inverse de la filière nucléaire, dont l’augmentation régulière des coûts a été soulignée, des gains sont encore espérés à l’avenir, même si le potentiel est moindre sur une filière déjà mature comme l’éolien terrestre par rapport à d’autres technologies.
M. Jean-Louis Bal, président du syndicat des énergies renouvelables, n’a d’ailleurs pas caché à la commission que le coût final de l’électricité d’origine éolienne dépend fortement de la durée de vie de ces installations – laquelle reste à confirmer à grande échelle. Ainsi, selon lui, le coût du mégawatt-heure éolien pourrait descendre à 70 euros si cette durée de vie était finalement de vingt ans.
France Energie Eolienne (FEE) s’est félicité des résultats du rapport de la Commission d’enquête sénatoriale, où il en ressort que l’éolien terrestre est « d’ores et déjà une filière mature et compétitive », avec un prix de 82 euros du MWh. "Un signe encourageant pour la filière, dont l’activité s’est effondrée de 70% au cours du premier trimestre 2012" a ajouté l’association.
En 2012, la filière représente plus de 10.000 emplois. Compte – tenu des objectifs fixés par l’Union Européenne, elle devrait atteindre le chiffre de 60.000 emplois en 2020 et jusque 100 000 en 2030. France Energie Eolienne rappelle que la balance commerciale de l’éolien est déjà quasiment à l’équilibre et que plus de 150 industriels fabriquent pour l’éolien en France et à destination des m archés internationaux.
Malgré ce potentiel d’emplois, FEE constate une "décélération préoccupante du nombre des constructions éoliennes" en France, "résultant notamment d’une instabilité juridique constante, véritable mille feuille administratif (…) A titre d’illustration le développement d’un parc prend 8 ans en France contre 4 années dans le reste des pays d’ Europe : il est urgent de redonner du souffle à l’éolien !"
** arrêté du 17 novembre 2008 toujours en vigueur
messieurs les députés, vous refusez de justifier vos dépenses. Messieurs les hommes politiques, vous avez apparemment étés financés de la main à la main par des chefs d’état africains pendant des décénies. Que pouvez-vous bien comprendre à des entreprises, et en particulier à des industries liées aux éoliennes?
Que l’eolien forme une filiere de production electrique mature, a la rigueur, je veux bien, mais pas une filiere industrielle mature, puisque pratiquement aucune eolienne n’est fabriquee en France. Cela dit, je ne suis pas sur que la France soit encore la bonne echelle de raisonnement: l’eolien terrestre constitue une filiere industrielle europeenne mature et meme exportatrice il me semble.
Ce que l’article ne dit pas assez clairement, c’est que pour arriver à cette conclusion (l’éolien terrestre revient moins cher que le nucléaire), les sénateurs sont partis du rapport de la Cour des comptes de début 2012 et qu’ils ont pris en compte le coût caché du risque d’accident majeur. Je conseille à tous ceux que cela intéresse de lire le document du Sénat. Quand je pense que Bachoubouzouc me traitait de menteur quand j’affirmais qu’il y avait là un coût caché… Est-ce que maintenant il va traiter les sénateurs de menteur ?
Nous avons bien évidemment lu le rapport en question, et j’ai déjà contrargumenté (sans réponse du camp anti-nuc) : « Quand je pense que Bachoubouzouc me traitait de menteur quand j’affirmais qu’il y avait là un coût caché… Est-ce que maintenant il va traiter les sénateurs de menteur ? » LES sénateurs, non, puisqu’il ne s’agit là que du calcul de UN sénateur, à savoir le rapporteur écologiste. Si vous aviez lu le rapport au complet, vous auriez trouvé à partir de la p272 les critiques des autres membres de la commission, du PS qui « ne partage pas la totalité du propos développé par le rapporteur », à l’UMP, qui « entend marquer son désaccord avec le rapporteur sur des points essentiels ». Dire « LES sénateurs » est ici mensonger. Je maintiens que le calcul d’assurance pris en compte par le rapporteur est bel et bien une arnaque. Petit rappel de ma critique sur ce sujet précis : « Il choisit notamment une hypothèse d’assurance délirante (la plus lourde, évidemment), détaillée en p201 : Il s’agit du calcul de Guy BRASSARD, qui envisage le prix d’une assurance pour un accident nucléaire à 100G€ (chiffre raisonnable) tous les 100 ans. Soit un accident tous les 5800 années.réacteur, alors que nos réacteurs ont été conçus pour un accident tous les 1 000 000 d’années.réacteur (voir p194) et que leur résistance est en augmentation permanente. Cela nous fait déjà une facture multipliée par 172… Par ailleurs, un risque d’accident tous les 100 ans, s’il était réaliste, serait totalement innacceptable et le parc n’aurait alors jamais été construit. De plus, cette capacité est payée sur 18 ans. Quitte à faire un calcul hypothétique, la logique aurait été de payer sur la durée du parc, soit en gros 40 ans, comme le fait la CdC. Mais bon, il faut ce qu’il faut pour effrayer le badeau. » Dommage, Energiestr. Repassez donc la prochaine fois où le sujet reviendra sur la table…
Une fois encore vous mentez, il ne s’agit pas de rapport d’UN sénateur, mais DU sénat. Adopté à l’unanimité des sénateurs, à l’exception de vos amis communistes, dont la CGT gère si bien votre comité d’entreprise…. Et refuse toute évolution sur le nucléaire, bloqués dans leur vision soviétique de la production d’énergie. Pourtant ça ne vous dérange pas que les sous-traitants soient exploités pour que VOUS conserviez vos avantages (régime spécial de retraite, électricité quasi gratuite…). Pendant ce temps les « nomades du nucléaire » ont des condtions de vie et de travail scandaleuses, vous faites travailler des roumains/polonais/bulgares sur le chantier de l’EPR en sous-déclarant les accidents du travail et certains y trouvent la mort.
Serait-il possible que tous les debats sur Enerzine ne virent pas a la guerre de tranchees pro et anti nucleaire? Surtout lorsque le sujet de l’article a peu de rapports avec le nucleaire. Ca devient lassant et nuit a l’interet general du site Enerzine. Merci.
« Une fois encore vous mentez, il ne s’agit pas de rapport d’UN sénateur, mais DU sénat. Adopté à l’unanimité des sénateurs, à l’exception de vos amis communistes » Le rapport a été adopté car l’essentiel de ce qu’il contient (fruit des interviews d’acteurs du secteur) est de grande valeur. En revanche, le chiffre de 75€/MWh pour le nucléaire historique (repris partout dans la presse et basé entre autre sur cette hypothèse farfelue d’assurance) est issu de la p270 du rapport : « Pour le nucléaire, en intégrant, comme il le propose, l’ensemble des charges publiques, on arrive à un coût du MWh compris entre 60 € et 75 € pour le parc amorti et sans doute supérieur à 90 € pour l’EPR. » Ce paragraphe fait partie de la « Conclusion de M. JEAN DESESSARD, RAPPORTEUR » (et qui débute à la p267). Comme je l’ai déjà dit, cette conclusion du rapporteur écologiste est immédiatement suivie des « contributions » de chaque mouvement politique, dont une large partie a exprimée des réserves (que j’ai citée dans mon com précédent) quant à la conclusion du rapporteur. Le rapport n’aurait sans doute pas été adopté sans cette distinction entre les conclusions de chacun. Par ailleurs, même le rapporteur a pris soin de préciser dans la presse que ce chiffre de 75€/MWh n’était pas officialisé par la commission : « Si tout cela s’additionne, le prix s’envolerait à 75 euros par mégawattheure. Un coût que la commission d’enquête s’est refusé d’officialiser. Pour une simple raison, selon Jean Desessard : « Parce qu’on a pas voulu rajouter des incertitudes aux incertitudes. » » () Les lecteurs auront toute possibilité de lire le rapport et de vérifier ce que je dis. Nuclearerror, vous racontez donc absolument n’importe quoi et vos accusations de mensonge sont… mensongères. De plus il faudrait que vous vous calmiez un peu. Surtout avant de m’accuser, alors que moi je cite des sources facilement accessibles. « Une fois encore vous mentez, » Il y aurait donc un précédent ? Je vous mets au défi de le citer.
Une fois encore vous mentez, il ne s’agit pas de rapport d’UN sénateur, mais DU sénat. Adopté à l’unanimité des sénateurs, à l’exception de vos amis communistes Quand on traite quelqu’un de menteur, il convient de ne pas prononcer de contre-vérités pour appuyer sa thèse. C’est un rapport d’information. Il a été adopté par la commission d’enquète sur les coûts de l’electricité formée à la demande des écologistes, et non pas par le sénat. C’est le plus mauvais rapport sénatorial que j’ai jamais lu. Le but était clair, et le rapporteur: _Consacre toute son énergie à caviarder le travail sérieux de la cour des comptes sur le nucléaire. _puis prétend que les coûts des EnR sont égaux aux FIT (comme si la bulle PV n’avait jamais existé). _enfin épuisé sans doute par tant de brassage d’air, fait l’impasse sur tout le reste notamment le charbon et encore plus le gaz. —–> poubelle.
« @Bachoubouzouc : vous avez tort de penser que seul le présidents est responsable de cette conclusion, même les plus pro-nucléaires béats parmis les sénateurs ont été un peu déstabilisé parce qu’ils ont découverts, et par les zones d’ombres qu’on mettait devant eux. » Comme d’habitude : Avez vous quoi que ce soit pour appuyer cette affirmation roccambolesque ? S’il y a une chose de sûre, c’est qu’après les deux enquêtes parlementaires sur le nucléaire, le rapport de la Cours des Comptes, l’énorme masse de documents mis en ligne quotidiennement par l’ASN, et ce dernier rapport parlementaire qui en rajoute encore une couche, il ne reste plus grand chose à découvrir sur le nucléaire ! Ce rapport n’est qu’une synthèse d’éléments déjà connus. En revanche et comme le soulignait Nicias, pour les ENR le rapport nous laisse complètement sur notre faim : Il ne donne quasimment aucun chiffre autre que les tarifs d’achat, c’est à dire quasi rien, et se garde évidemment bien de calculer un coût de l’intermittence, de farfouiller dans les conditions de leur démantèlement, bref, de chercher quoi que ce soit au delà. « Il a d’ailleurs été question à un moment de faire appel à la force publique pour récupérer des documents qu’EDF ou Areva tardaient à donner (ce qui dans le cas d’une commission sénatoriale est un délit). » Mais c’est quoi encore ces conneries ??? Si ce que vous dites était vrai, d’une part le rédacteur (écologiste) de ce rapport ne se serait pas gêné pour en parler (il aborde les conditions de son enquête à partir de la p14), et d’autre part cela aurait fait un foin dans la presse ! Décidemment, Chelya, vous êtes vraiment capable de raconter absolument n’importe quoi.
Qui a parlé de 75€? VOUS. Le rapport indique qu’il faut aller plus loin que celui de la cour des comptes et prendre 54,5€ du MWh et non plus 49€. Et c’est là que Desessard ajoute que ça pourrait même aller jusqu’à 75€, ce qui, en passant, ne serait pas la première fois dans une histoire nucléaire. Un exemple? l’EPR : présenté à 1,5milliards, puis 3, puis 4, puis 5, puis 6 et bientôt à 7 sans que l’on sache ou cela va s’arrêter et sans que l’on sache exactement combien coutera son démantèlement et le stockage de ses déchets sur des milliers d’années. D’ailleurs ce rapport ne parle pas d’un autre cout caché du nucléaire : les salariés d’EDF que l’on achète avec des tonnes d’avantages, à commencer par la facture d’électricité quasi gratuite. Qui paye ce manque à gagner, tout comme votre régime spécial de retraite? Tous les autres consommateurs/contribuables. En quoi cela vous incite à être exemplaires sur vos conso? On se le demande, alors même que vous nous abreuvez de pubs sur « l’énergie est notre avenir, économisons là! » et autres Bleu ciel et compagnie. Quand aux refus de transmettre des docs dont parle Cheyla, de la part du nucléaire « transparent » ce ne serait pas une première :
arrétez de nous bassiner avec l’intermittence des ENR! une centrale nuke à l’arrêt pour travaux ou maintenance, ça « intermitte » de combien de kWh d’un coup?
Et le rapport Roussely, pourquoi l’avoir classé secret-défense sur dans sa quasi-totalité alors que cela se justifiait sur la seule partie militaire ?
Petit récapitulatif : 1) Nous partons d’un article sur la maturité de l’éolien (souvenons-nous en…) 2) Energiestro affirme que les sénateurs ont mis en évidence un « coût caché » sur l’assurance du nucléaire 3) Je prouve que ce « coût caché » est une connerie, et je prouve que cette connerie n’est pas le fruit des députés mais d’un seul. 4) Nuclearerror m’accuse de mentir car ce rapport a été validé par tout le monde. 5) Je lui répond que tout le monde a certes validé le rapport, mais que l’histoire du coût caché de l’assurance est issu du chiffre de 75€/MWh, dans la conclusion du rapporteur. Je prouve donc que le coût caché est issu du rapporteur et non de la commission. « Le rapport indique qu’il faut aller plus loin que celui de la cour des comptes et prendre 54,5€ du MWh et non plus 49€. Et c’est là que Desessard ajoute que ça pourrait même aller jusqu’à 75€, ce qui, en passant, ne serait pas la première fois dans une histoire nucléaire. » On passe de 49 à 54 en rajoutant le coût du grand carénage et du post Fukushima. C’est logique et personne ne le conteste. Le rapporteur passe de 54 à 75 en rajoutant la recherche publique, l’assurance hubuesque et du surcoût de démantèllement. Je conteste au moins les deux premiers points. « Un exemple? l’EPR : présenté à 1,5milliards, puis 3, puis 4, puis 5, puis 6 et bientôt à 7 sans que l’on sache ou cela va s’arrêter » Rien à voir : On passe de 54 à 75€/MWh par de la manipulation de données. Pour l’EPR c’est un chantier qui dérape. « D’ailleurs ce rapport ne parle pas d’un autre cout caché du nucléaire : les salariés d’EDF que l’on achète avec des tonnes d’avantages, à commencer par la facture d’électricité quasi gratuite. » La rémunération des agents EDF (y compris leurs avantages en nature, primes et autres) est bien évidemment inclus dans les coûts du nucléaire ! Vous êtes bête ou quoi ?!? « Quand aux refus de transmettre des docs dont parle Cheyla, de la part du nucléaire « transparent » ce ne serait pas une première » Mes arguments tiennent toujours : Si EDF ou Areva avaient résisté à transmettre des documents, cela se serait forcément su (par le rapporteur, par les médias). Tout comme les écarts de bétons dont parle l’article de journal que vous citez. « Et le rapport Roussely, pourquoi l’avoir classé secret-défense sur dans sa quasi-totalité alors que cela se justifiait sur la seule partie militaire ? » J’en sais rien. En tout cas le secret défense sur un dossier comme ça est décidé par l’Etat, pas par EDF. @ Tech « arrétez de nous bassiner avec l’intermittence des ENR! une centrale nuke à l’arrêt pour travaux ou maintenance, ça « intermitte » de combien de kWh d’un coup? » Très simple : Les éoliennes sont à l’arrêt la majorité du temps, tandis que les centrales nucléaires sont en marche la majorité du temps. Mais bien essayé.
Merci pour ce rappel. Grosso modo, le gestionnaire du réseau, RTE, par mesure de sécurité se doit de toujours avoir une capacité de réserve pour éviter tout risque de blackout. En France, la capacité est fixé autour de 4 000 MW pour anticiper un aléa température de 1° (qui peut faire varier pour 2 000 MW de puissance appelée !) et l’arrêt brutale de la plus grande installation connectée soit une tranche nucléaire. Ceci était déjà vrai avant les EnR autre que l’hydraulique. On pourrait d’ailleurs parler de l’aléa météo mentionné plus haut, bien plus important à l’heure actuelle que l’aléa vent ou soleil… Des progrès fait dans la prédiction de la prévision, notamment avec le système IPES (+ ou – 5% d’erreur sur la production éolienne à 24h), que les EnR pèchent par intermittence mais que dans le cas du nucléaire, c’est sa très faible variabilité qui pèche… Bref, des problème qu’on peut régler si l’on s’en donne les moyens. Moyens qu’on a su largement mettre quand il s’est s’agit de construire un réseau adapté à notre tout nucléaire français, STEP comprises, sans parler de la promotion qu’on peut largement regretter du… chauffage électrique. Vous me direz, en a-t-on encore les moyens ? Je vous répondrais que vu les niveaux de prix actuels, on risque de plus les avoir que pour renouveler l’intégralité de notre parc nucléaire ! Il est bien là le débat, et l’intérêt de ce genre de rapport, comparer les coûts des différentes énergies (hors celles déjà amorties et à présent vieillissante) et force est de constater que certaines EnR deviennent ou se rapprochent inexorablement de la compétitivité. Coryez le ou non, je le crois, la révolution est en marche ! Ne pas le voir, ne pas prendre le train, serait une erreur fondamentale…
C’est une vache sacrée des antinucléaires sauf que à force de rapports (y compris le dernier du Sénat qui est en partie contestable), il ne reste plus que l’assurance en cas d’accident à offrir, car le reste est trop bien cerné bien qu’incertain s’agissant des coûts à venir. Sauf que là, on ne parle que de l’accident ponctuel et nucléaire, mais on ne parle pas de tous les coûts supportés par la société pour toutes les externalités dont certaines dans les autres filières sont certaines et permanentes. C’est pourquoi, quand on compare les différentes filières, il faut absolument identifiés tous les coûts cachés (ou supposés tels) et pas seulement ceux qui intéressent telle ou telle mouvance. A ce sujet l’étude EXTERNE était bein plus équilibrée :
On passe de 49 à 54 en rajoutant le coût du grand carénage et du post Fukushima. C’est logique et personne ne le conteste. Si si, moi je le conteste. Je n’ai pas lu le rapport de la cour des comptes, mais je ne crois pas qu’elle ai oublié les dépenses de jouvence dans ses calculs, alors même que la commission Champsaur en avait tenu compte, à auteur de 50 milliards, 5 ans auparavant, tout en trouvant un coût plus faible. Je n’ai pas de preuve et donc je dois choisir entre: H1: la cour des comptes est composée de crétins et personne n’a remarqué qu’ils oubliaient 30 milliards lors de la sortie de leur rapport. H2: notre sénateur, tout absorbé à sa tache de charger au max le nucléaire, fait une grosse boulette. Pour Fukushima, il a raison, mais c’est mineur dans son calcul. Il y a des choses a sauver dans son rapport, mais pas du côté des coûts des différentes filières de production.
l’avenir est bien au mix énergétique, le tout étant de savoir quel % de quelle ENR, nuke, flamme etc… En marketing politique ondira(it), que la part des ENR, hydroélectricité comprise, sera de 20% en 2020, 30% en 2030, 50% en 2050… mais sans doute pas 100% en 2100… remarquez nous serons très très peu à le vérifier à cette date où, ciel, j’oubliais, les taux de CO2 ayant atteint des sommets, le « climat » aura « basculé » (???) et la température « moyenne » (la bonne blaque) du globe sera e +6,23°C supérieure à celle de maintenant (car les modèles sont tellement précis…). Consolation, à cette T° plus de chauffage en hiver, et comme de toutes façons le Peak oil aura, enfin, été atteint, tout comme le Peak Gas », de moins en moins de CO2 sera rejeté dans l’atmosphère… mais zalors, la concentration du CO2 sera moins élevée et donc la T° moins forte ???? J’ai du louper un épisode !
… dans un corps d’Etat! On ne regarde que le « bon » côté »: « ça sera compétitif après 10 ans ». Je veux bien mais reste à voir. par contre l’immense variabilité limitant la part de fourniture en dessous de 8% de la consommation d’un pays, reste absolument « TABOU » jusqu’au moment où ça leur pètera au nez! Les bataves sont bien moins stupides, c’est vrai que dans leur pays les scientifiques et techniciens sont crus et repectés tandis que chez nous c’est la polémique et le politiquement correct émasculateur qui sont encore écoutés…
Qu’est-ce qui est limité à 8% de la fourniture d’un pays? Vous voulez parler de l’éolien? L’éolien c’est : 24% au Danemark avec un objectif de 31% en 2020 8% en Allemagne avec un objectif de 18,6% en 2020 4% en Estonie avec un objectif de 14,1% en 2020 17% en Irelande avec un objectif de 37% en 2020 14% en Grèce avec un objectif de 25% en 2020 18% en Espagne avec un objectif de 21% en 2020 5% aux Pays-Bas avec un objectif de 23,9% en 2020 19% au portugal avec un objectif de 22% en 2020 5% au Royaume-Uni avec un objectif de 20,8% en 2020 Et… 3% en France avec un objectif de 10,6% en 2020 Nous avons le 10ème plus bas objectif éolien d’Europe avec le 2ème meilleur potentiel, et nous visons un modeste 10,6% pour ne pas gêner la part prise par notre nucléaire dans notre mix. Celui-ci pouvant encore fournir pendant près de 20ans l’un des KWh les plus compétitifs d’europe Ou est le tabou? Espagne, Portugal, Danemark, Irelande, Grèce gèrent, sur de bien plus petits réseaux que le notre (donc avec moins de capacités de transferts), de grandes quantités de productions éoliennes. Je ne comprend pas votre assertion sur les 8%, d’ou vous vient cette idée étrange, de quelles faits? Nous aurons certes des difficultés car faire du suivi de charge avec du nucléaire est couteux et entraîne des resistances de la part de l’opérateur historique. Mais c’est aussi le cas avec du thermique dans les pays ou l’éolien a pris une bonne partie de leur place. Mais nous sommes bien d’accord sur le fait que les critiques des opérateurs thermiques sur l’arrivée de l’éolien sont moins acceptées par l’opinion que pour le nucléaire, du fait du CO2.
Je m’apprétais à répondre à votre post mais je vois que Solaar a répondu. Pas grand chose à ajouter, quelques commentaires malgré tout: – les 8% auxquels vous faites référence sont j’imagine la « puissance garantie » d’un parc éolien réparti. En effet, statistiquement ( au sens probabilité à »x% »), l’éolien ne peut garantir que 5 à 10% de sa puissance installée à un instant donné, et donc il faut avoir d’autres moyens (back-up, stockage) en portefeuille.Pas de doutes là-dessus. – les bataves, au carrefour de la production eolienne en Europe, ne sont pas « moins stupides », ils voient juste leurs intérets bien compris. – les francais pareil, c’est très bien expliqué par Solaar. On peut effectivement considérer que la France n’est pas très proactive en matière d’electricité renouvelable, mais elle n’en a juste pas vraiment besoin au sens « besoin » du terme. Donc elle gère….ca peut ne pas plaire.
Vous comparez des poires et des pommes: Nous avons le deuxieme gisement eolien europeen en valeur absolue, pas en proportion de notre consommation d’electricite. Notre objectif de 10.6% en 2020 est peut-etre aussi le deuxieme en Europe en valeur absolue.
Bonjour, Si. Il y a des fabrications françaises: VERGNET, ALIEZO, EOLE OVERSEAS, DDIS… Nous avons travaillé pour les fondattions types de ces machines, en France et à l’étrangère.
quelqu’un a parle du cout de « l’epr » de flamanville ; pour info ,il s’agit d’un prototype installe en france ,de plus ,entretemps ,la reglementation de l’asn a ete modifiee suite a fukushima ; souvenez-vous du prototype du surgenerateur de creys -malville qui a coute tres cher a edf a cause du gouvernement et des verts; edf a du rembourser les pays co-signataire de ce projet ; et maintanant ,il faut le deconstruire ;