L’importance de prévenir la pollution de l’air et les risques d’incendie en milieu industriel

En France, le coût annuel de la mauvaise qualité de l’air intérieur est estimé selon l’État à 19 milliards d’euros. Les enjeux sanitaires et économiques ne sont donc pas négligeables. Les seuls bâtiments du tertiaire dégagent une pollution intérieure que l’on ne peut identifier aux seuls résidus issus de l’extérieur.

Il existe plusieurs types de polluants auxquels sont associés des contaminants et des effets indésirables. Cette pollution est présente dans différents lieux en fonction de l’usage (combustion, construction…) de l’occupation et même de la localisation des lieux. Par exemples, nous rencontrons pèle-mêles les poussières, les particules fines (PM), les polluants biologiques et chimiques. Concrètement, cela peut ressembler aux pollens, minéraux, cendres, poussières de charbon, fumées, virus, composés organiques volatils (COV), formaldéhydes, solvants, souffre et oxydes d’azote.

Aussi, il peut être nécessaire selon la configuration du lieu d’ensérrer au maximum la zone de production des polluants. L’encoffrement par exemple permet de réduire le débit d’extraction requis pour capter les émissions et éviter les turbulences interférant avec le flux d’aspiration.

Pour renouveler l’air intérieur avec un air extérieur purifié à destination des bâtiments collectifs ou industriels, des systèmes performants ont été élaborés. Parmi ceux-ci, on trouve des tourelles d’extraction, de ventilation et de désenfumage ainsi que des grilles de ventilation.

En complément de la gestion du renouvellement d’air nous trouvons généralement associée la thématique de la sécurité incendie.

La base du système de sécurité incendie va s’attacher à collecter, traiter et réaliser des processus offrant la mise en sécurité de l’endroit visé. En effet, il faut être en mesure tout d’abord de détecter l’incendie puis de mettre en sécurité le bâtiment à partir de dispositifs automatiques et/ou d’interventions humaines.

La fumée d’un incendie constitue non seulement un danger pour la vie humaine, mais elle provoque très souvent d’énormes dégâts matériels pour le ou les bâtiments touchés. Il est toutefois possible d’éviter les risques liés à la concentration de la fumée et de la chaleur à l’aide de dispositifs de désenfumage.

Ce système parfois appelé smokejet permet de façon automatique ou manuelle d’ouvrir l’exutoire de fumée pour évacuer la chaleur, la fumée et les gaz toxiques qui se dégagent lors de l’incendie. Le dispositif libère rapidement les voies de passage dans le bâtiment afin de faire sortir les personnes, de localiser la source du feu et d’en faciliter son extinction.

Enfin, un autre élément qui contribue grandement à diminuer les inconvénients liés aux rayonnements solaires – surtout en été – est appelé brise-soleil. Ce dernier permet de protéger une partie du bâtiment de l’exposition au soleil afin d’éviter les phénomènes de surchauffe et/ou d’éblouissement. Certains brise-soleils sont mêmes couverts de cellules photovoltaïques.

Les brise-soleils peuvent aussi servir de barrière contre le froid et le vent. Ce type de protection augmente considérablement l’efficacité énergétique des bâtiments.

En France, des sociétés comme l’entreprise AirSun propose des produits et services qui respectent strictement la réglementation et les normes imposées pour des installations en sécurité incendie, en désenfumage mécanique, compartimentage, ventilation et brise-soleil.

[ image illustration : Piscine de la Fondbonnière, l’Isle d’Abeau (38) ]

[ Billet sponsorisé / publi-rédactionnel ]

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