L’IPVF lance 3 projets majeurs de recherche dans le photovoltaïque

Acteur du développement d’une filière photovoltaïque à haut rendement en France, l’Institut Photovoltaïque d’Ile-de-France (IPVF) vient de signer trois projets de recherche d’envergure avec ses partenaires académiques et industriels (EDF, Total, CNRS, Ecole Polytechnique, Air Liquide, Horiba-Jobin Yvon, Riber).

Ces trois projets de recherche, qui représentent un investissement global d’environ 30 millions d’euros, sont axés sur l’optimisation des différentes technologies existantes (silicium, chalcogénures) afin d’augmenter les rendements de conversion de la lumière en électricité et de réduire les coûts de production. Ces travaux de recherche permettront à terme d’améliorer la compétitivité des cellules photovoltaïques et d’accélérer ainsi le développement de l’énergie solaire dans le monde.

Sélectionné par le Commissariat Général à l’Investissement comme Institut pour la Transition Energétique (ITE) en octobre 2013, l’IPVF ambitionne de devenir l’un des principaux centres mondiaux de recherche, d’innovation et de formation dans le domaine de l’énergie solaire en fédérant des équipes de recherche académique reconnues au plan international et des industriels leaders de cette filière.

Le programme scientifique de l’institut s’articule autour de 5 axes majeurs:

· la filière silicium,
· la filière couches minces chalcogénures,
· les nouveaux concepts à très hauts rendements,
· la caractérisation avancée, la théorie et la modélisation,
· l’économie et environnement de la filière photovoltaïque

Les trois projets annoncés ce jour constituent une première étape dans la réalisation du programme de recherche de l’institut qui comptera à terme neuf projets de recherche conduits en collaboration avec ses partenaires. Les six autres projets devraient être lancés au cours du premier semestre 2015.

Au total, près de 200 chercheurs seront mobilisés pour la réalisation des programmes de recherche ; dans un premier temps dans les laboratoires existants des partenaires, puis dès 2017, réunis dans un bâtiment construit spécifiquement sur le Campus de Paris-Saclay.

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Truffe

A s’être laissés porter par les lobys conservateurs, nous voila fort depourvus, lorsque la bise fut venue. En dehors de l’Air Liquide qui est déjà leader dans ce secteur, pour le reste c’est un peu tard. Il faut faire le constat du retard technologique et economique, et chercher le pourquoi du disfonctionnement. Mais les voeux pieux ne servent plus à rien, autant bruler des sierges, cela coutera moins cher. Certes on peut toujours reinventer une roue plus prestigieuses. Mais si c’est uniquement pour flater les egos ? L’urgence n’est même plus à la recherche, mais au developpement de solutions qui existent déjà. De toute façon, dans le photovoltaique, ce n’est pas la recherche qui crée les emplois, c’est la mise en oeuvre.

Verdarie

@ truffe Ce n’est pas la recherche qui va nous sortir de la “mouise” dans laquelle nous sommes,car tous ces chercheurs qui cherchent sans rien trouver,finissent par peser et coûter très chers à la société,(je parle bien sûr de la recherche publique) sans que celle ci y trouve forcément un avantage.Par contre il faut donner des moyens à ceux qui tout en pratiquant une activité salarié souhaitent faires des recherches. Et organiser leurs temps en fonction des résultats qu’ils obtiennent.Plus de résultats égal, plus de temps et de moyens .Sinon à quoi bon se casser la tête, ce que nous ne sommes pas capables de découvrir d’autre le feront pour nous, en attendant nous avons un bon salaire qui tombe régulièrement et on découvre le monde sans débourser un sou en participant à des colloques qui ne nous apprennent rien de plus que ce qui peut se faire par le net. Pour ma part j’ai inventé un écomoteur (moteur écologique) mais je cherche toujours des moyens pour pouvoir transférer l’idée en prototype ? Malgré tous les moyens qui existent pour promouvoir les innovations………… nous dit-on ?

b api

sont réunis dans cette aventure parisienne. Total, EDF, Air Liquide, et surtout l’Ecole Polytechnique… bref du QI au plafond. Après l’usine à gaz, voici venir l’usine photovoltaïque. Accrochez vous, car la montagne va certainement accoucher d’une souris…en or massif, brevetée et tout et tout. Et comme cette souris photovoltaïque sera bien sûr si extraordinaire et unique au monde, les copains polytechniciens au Minsitère créeront une tranche CSPE dédiée pour sa mise sur le marché. La boucle sera bouclée, à nos frais. Là ou c’est simple, y a pas de plaisir !

Truffe

Le problème d’illettrisme gagne du terrain ! car il suffisait de lire les nombreux rapports précédents, notamment ceux qui ont suivi le moratoire de 2010. Moratoire qui a décimé la filière photovoltaïque Française. A l’époque, tous étaient là, investisseurs, industriels, scientifiques, institutions, oligopoles, … Il restait encore un faible espoir de construire une industrie photovoltaïque Française et des groupes tels Saint Gobain s’y étaient risqués. (seul Air Liquide à réussi,… ailleurs) Tout a déjà été « commissionné », « réunionité », « conférencé » construit, déconstruit, programmé, déprogrammé, etc… pour accoucher, non pas même d’une souris, mais d’un épais nuage de fumée. Ne rêvons pas, ce n’est pas avec 30 millions que l’on va révolutionner le secteur de l’énergie. Le nucléaire draine plus d’un milliard par an depuis un demi-siècle… En moyenne environ 80 % des budgets de la recherche publique. Avec comme résultat d’avoir inventé le concept de la « recherche perpétuelle ». Les mêmes schémas de pensée produisent toujours les mêmes effets et j’ai bien peur que l’on soit cantonnés aux démonstrations par l’absurde pour longtemps. L’espoir ? il y a en peu, avec des moyens aussi ridicules. Pour exemple, l’échec récent de Soitec, qui a pourtant investi 400 millions dans sa technologie. On peut d’ailleurs s’interroger sur la pertinence de leur modèle, dans le genre « pourvoi faire simple et pas cher alors que l’on peut faire compliqué » ? mais ils ont le mérite d’avoir essayé. Des solutions simples : -Raccorder gratuitement les installations photovoltaïques au réseau. -Reduire la surnormalisation -Profiter d’une energie lowcoast : si des leaders mondiaux fabriquent déjà des panneaux PV pas chers, ou même à perte, il faut en profiter et en installer partout (si possible sur les toitures et non pas au sol). Qui utilise encore un ordinateur fabriqué en France ??? Alors il faut immédiatement réinvestir dans la R&D dans les NTIC et faire passer le minitel en mode graphique. Croyez moi, on va tailler des croupières à internet.

Truffe

Le problème d’illettrisme gagne du terrain ! car il suffisait de lire les nombreux rapports précédents, notamment ceux qui ont suivi le moratoire de 2010. Moratoire qui a décimé la filière photovoltaïque Française. A l’époque, tous étaient là, investisseurs, industriels, scientifiques, institutions, oligopoles, … Il restait encore un faible espoir de construire une industrie photovoltaïque Française et des groupes tels Saint Gobain s’y étaient risqués. (seul Air Liquide à réussi,… ailleurs) Tout a déjà été « commissionné », « réunionité », « conférencé » construit, déconstruit, programmé, déprogrammé, etc… pour accoucher, non pas même d’une souris, mais d’un épais nuage de fumée. Ne rêvons pas, ce n’est pas avec 30 millions que l’on va révolutionner le secteur de l’énergie. Le nucléaire draine plus d’un milliard par an depuis un demi-siècle… En moyenne environ 80 % des budgets de la recherche publique. Avec comme résultat d’avoir inventé le concept de la « recherche perpétuelle ». Les mêmes schémas de pensée produisent toujours les mêmes effets et j’ai bien peur que l’on soit cantonnés aux démonstrations par l’absurde pour longtemps. L’espoir ? il y a en peu, avec des moyens aussi ridicules. Pour exemple, l’échec récent de Soitec, qui a pourtant investi 400 millions dans sa technologie. On peut d’ailleurs s’interroger sur la pertinence de leur modèle, dans le genre « pourvoi faire simple et pas cher alors que l’on peut faire compliqué » ? mais ils ont le mérite d’avoir essayé. Des solutions simples : -Raccorder gratuitement les installations photovoltaïques au réseau. -Reduire la surnormalisation -Profiter d’une energie lowcoast : si des leaders mondiaux fabriquent déjà des panneaux PV pas chers, ou même à perte, il faut en profiter et en installer partout (si possible sur les toitures et non pas au sol). Qui utilise encore un ordinateur fabriqué en France ??? Alors il faut immédiatement réinvestir dans la R&D dans les NTIC et faire passer le minitel en mode graphique. Croyez moi, on va tailler des croupières à internet.

lr83

Je suis bien d’accord pour dire que c’est encore un “machin” qui ne produira rien et qui bouffera des fonds publics. A quoi bon inventer un panneau 2 fois plus performant mais qui coûtera fatalement 10 fois plus cher et que de toute façon on ne pourra pas exporter ? A rien ! Une fois de plus, des grosses boites vont s’engraisser avec des fonds publics et le pire c’est qu’au final, ayant lamentablement échouées, elles diront que c’est la faute des Chinois.

Verdarie

Il y a malgré tout une logique à ce que les grands groupes utilisent les crédits de l’Etat plutôt que les leurs pour produirent des salaires de ceux qui cherchent sans rien trouver !