Naissance d’un nouveau champion européen de l’éolien en mer

L’éolien en mer constitue l’une des technologies les plus prometteuses pour le développement des énergies renouvelables, en particulier dans les pays côtiers d’Europe du Nord où la base installée devrait dépasser 25 GW d’ici 2020, et en Asie.

Fort de ce constat, Areva et Gamesa ont annoncé lundi avoir entamé des négociations exclusives en vue de créer une coentreprise à parts égales dans le domaine de l’éolien en mer. L’objectif de la coentreprise est de devenir l’un des acteurs majeurs sur le marché mondial de l’éolien en mer, tout en contribuant au développement de ce secteur en pleine croissance à travers :

► l’expertise, l’innovation et l’investissement dans la R&D pour développer les technologies compétitives et fiables de demain ;

► une capacité d’industrialisation et une expertise dans le développement d’une chaîne d’approvisionnement tant interne qu’externe ;

► l’application en mer des bonnes pratiques développées dans l’éolien terrestre.

Cette coentreprise devrait bénéficier d’importantes synergies. D’une part, l’expérience accumulée par Areva depuis 2004 dans plusieurs projets éoliens, avec notamment l’installation en cours en Mer du Nord de 120 éoliennes d’une puissance de 5 MW. Et d’autre part, les atouts technologiques de Gamesa en matière d’éolien terrestre et en mer, s’appuyant sur 19 années d’expérience industrielles, à travers l’ensemble de la chaîne de valeur.

Enfin, Areva et Gamesa mettront en commun leurs personnels et leurs technologies dans l’éolien en mer. Pour Areva, ils concernent les usines allemandes de Bremerhaven (assemblage d’éoliennes) et de Stade (fabrication de pales), ainsi que sa technologie offshore et ses contrats commerciaux. Pour Gamesa, ils sont matérialisés par les technologies de forte puissance applicables à l’éolien en mer, la plateforme de 5 MW et le prototype d’éolienne Arinaga ainsi que ses compétences en matière d’ingénierie, d’opération et de maintenance liées à l’éolien en mer.

Au final, la nouvelle coentreprise développera un portefeuille de produits à forte valeur ajoutée visant à couvrir les besoins du marché offshore :

5 MW : la coentreprise continuera à commercialiser la turbine M5000 d’Areva qui bénéficie d’un solide retour d’expérience. De plus, une nouvelle génération d’éolienne 5 MW optimisée sera développée à court terme en s’appuyant sur les technologies de forte-puissance de Gamesa ;

8 MW : accélération du développement de la prochaine génération d’éoliennes, grâce aux efforts d’investissements entrepris jusqu’à ce jour par chacune des parties et aux synergies technologiques au sein de la coentreprise.

La coentreprise bénéficie déjà de la confiance d’Iberdrola*, qui a retenu l’éolienne M5000 pour les champs offshore de Saint-Brieuc en France et de Wilkinger en Allemagne. Ensuite, la coentreprise devrait poursuivre le plan industriel mené jusqu’ici par Areva en France et au Royaume-Uni, avec notamment la création d’une usine d’assemblage d’éoliennes et de fabrication de pales au Havre ainsi que le développement d’un tissu de sous-traitants et de partenaires.

"En choisissant de créer avec Gamesa un champion européen dans l’éolien en mer, Areva joue un rôle clé dans la consolidation, déjà engagée, du secteur de l’éolien en mer, et confirme son ambition de long terme dans le domaine des énergies renouvelables", a déclaré Luc Oursel, Président du Directoire d’Areva.

"Cet accord avec Areva permet à Gamesa de se positionner comme leader du marché de l’éolien en mer. La coentreprise fournira à Gamesa une plateforme de développement supplémentaire, en lien avec son Business Plan 2013-2015 et générera des synergies concrètes avec nos activités dans l’éolien terrestre", a déclaré pour sa part Ignacio Martin, Président de Gamesa. "De même, cette coentreprise ouvrira la voie à la création d’une société leader, à la pointe des technologies éoliennes offshores et dotée d’un savoir-faire dans l’ensemble de la chaîne de valeur de l’énergie éolienne."

*Iberdrola détient 20 % du capital de Gamesa.

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Lord predator

C’est qu’on ne reconnaitrait plus notre Areva national dis donc :O … x)

nrjlibre

bonjour Mais, mais, mais… Ils croient plus au nucléaire chez Areva ? C’est dingue, même eux ! hi, hi ! Il n’y a qu’un truc qui ne change pas dans notre monde d’illusion: c’est que tout change tout le temps ! Imaginez Bachimachin (notre zélé nucléocrate) bientôt en écologiste tout aussi virulent ! hi hi ! Allez, bonne fin du monde à tous !

Bachoubouzouc

Gamesa est un des plus gros producteurs mondiaux d’éoliennes onshore. Il serait pas mal qu’après avoir noué des relations industrielles solides, Areva puisse faire avec Gamesa ce qu’on ne lui a pas laissé faire avec Repower. Lord predator, Nrjlibre : Areva fait ici ce qu’on a toujours dit qu’elle faisait : Du business. Normal, ce sont des entreprises. Il n’y a que vous pour voir de l’idéologie et des complots stupides là où il n’y en a pas.

Pastilleverte

ouh là là ! Areva fait quelques pico % de son activité en énergie éolienne en s’alliant avec un spécialiste du domaine. C’est ce qui s’appelle “sortir du nucléaire”… (dans 152 ans et 9 mois très précisèment selon les modèles calqués sur ceux utilisés en astroclimatologie) Moralité : préparez-vous à revendre vos actions Areva

nrjlibre

hé bonjour à tous Cher grand mamamouchi, je ne parle pas de complots stupides, je parle d’une effroyable réalité: 58 réacteurs sur 500 000 KM2 au milieu de 66 millions de français ! On attend la cata ou pas? Le Japon a pu se passer de 50 réacteurs en moins d’un an sans retourner à la bougie, comme on nous en menace depuis 50 ans en France ! Ici, faudra envoyer les CRS pour que les agents EDF appuient sur le bouton stop ! Au fou ! Parce que à force de faire tirer nos primitives, vieilles, cacochymes, périmées, obsolètes, dangereuses centrales des années 70, on va y avoir droit, c’est affreusement certain ! La tronche de nos arrières petits enfants quand ils regarderont ces monstres ! Comme vous regardez une locomotive à vapeur ou une vieille télé ! Mais je pense qu’il y aura de la colère au lieu d’une tendre nostalgie dans leur regard ! Le pire c’est que après la cata, faudra encore se battre pour faire arrêter les autres, on n’est pas prêt de s’ennuyer ! Un sage a dit: si tu arrives à rire de tes malheurs, le futur te sourira ! Alors, rions ! Bonne journée ! Au fait, on attend la cata ? ou pas ? ha ha ha

s4m

il n’y a que vous pour imaginer que les deux activités sont incompatibles ! La stratégie d’Areva est claire (et parfaitement cohérente) : fournir des moyens de production électrique décarbonnés. L’éolien en fait partie … comme le nucléaire ! Ca me semble cohérent non seulement dans le contexte économique et politique mais aussi dans une stratégie industrielle : la conception d’éoliennes offshores, leur construction et leur acheminement nécessitent d’importants moyens industriels (R&D, ingénierie, logistique, production, …) dont dispose le groupe ! Puis cela permet de diversifier les activités et par voie de conséquence, les sources de revenus. Cela n’empêche que le groupe n’abandonne pas ses activités nucléaires (ce serait stupide était donné sa place de leader mondial), loin de là ! Les résultats définitifs seront publiés d’ici quelques semaines mais les 3 premiers trimestres 2013 montre une forte croissance sur les activités nucléaires (sans que ne soient comptés les engagements britanniques).

Bachoubouzouc

“Parce que à force de faire tirer nos primitives, vieilles, cacochymes, périmées, obsolètes, dangereuses centrales des années 70” Au delà de votre classique discours antinucléaire, où vous refusez obstinément de prendre en compte la réalité des statistiques sur le risque nucléaire, je reviens sur un chiffre : Les “centrales des années 70”. La réalité est que nos centrales sont plutôt “des années 80” voire 90. Même Fessenheim a été mise en service en 78 : éacteurs_nucléaires_en_France

Bachoubouzouc

Et la plus récente, Civaux, a été mise en service en 2002.

s4m

Personellement favorable au recour à l’énergie nucléaire, je me réjouis de discours comme le votre : désordonné, simpliste, caricatural et erroné ! En dehors des convertis (et encore …), je me demande bien auprès de qui vous prêchez. Vous rendez vous compte que toute l’ardeur que vous mettez dans votre éloge anti-nucléaire produit l’effet totalement opposé à celui que vous semblez viser ? Je doute en effet que vos interventions ne suscitent autre chose que quelques sourires moqueurs de la part de vos contradicteurs tant vos propos sont extravagants. J’en viens à envisager que vous travaillez pour le compte d’un grand groupe nucléaire et que votre mission est simplement de saboter l’image des anti-nucléaires. Dans ce cas, vous pouvez demander une sacrée promotion ! En tout cas je vous remercie, car grâce à vous et aux personnages qui vous ressemblent (je pense notamment à M. Lhomme et dans une moindre mesure Mme Gervasi), le nucléaire a vraiment de beaux jours devant lui !

Luis

¤ On se demande parfois si certains, qui se prétendent anti-nucléaires, ne sont pas en réalité des partisants du nucléaire, en donnant des arguments farfelus afin de déconsidérer les véritables opposants au nucléaire. En effet, le Japon a arrêté tous ses réacteurs nucléaires en un peu moins d’une année. Mais le nucléaire ne représentait que 23% à 28% de l’électricité produite au Japon selon les années (entre 2006 et 2010). Cet arrêt, subit et non préparé, entraîne quelques inconvénients qui auraient été évités si le Japon avait misé plus tôt sur les énergies renouvelables et le stockage. La belle STEP marine d’Okinawa est un exemple multipliable, vu le relief du pays. En Allemagne, la sortie du nucléaire a été programmée sur vingt ans par une loi de février 2002 (pas 2011) prévoyant l’arrêt du dernier réacteur nucléaire en 2022. Cette loi était précédée d’une loi sur les énergies renouvelables de juin 2000. A l’époque (en 2000), l’Allemagne produisait 29,4% de son éléctricité avec le nucléaire (170 TWh / 577 TWh) et seulement 6,6% avec les renouvelables (38 TWh). La France produit entre 74% et 76% de son électricité avec le nucléaire, selon les années, ce qui rend plus difficile un arrêt total du nucléaire. Même si un réacteur français venait à exploser, on n’arrêterait pas tous les réacteurs construits sur le même modèle (même génération) au cours des mois suivants. La catastrophe serait aussi économique.

nrjlibre

Définitivement indécrottables vous êtes ! Je ne tiens à convaincre personne, je vous avertis c’est tout ! Je fais ça parce que je ne peux pas ne pas le faire et pour être en paix avec moi même ! Parce que j’ai 2 fils et que plus tard quand ils demanderont pourquoi on a rien fait alors qu’on savait, je pourrais leur dire : moi, j’ai fait ma part ! Bandes de cinglés ! Vous me faites penser au docteur Folamour: à fond jusqu’au bout ! Tchinn, vais profiter du coucher de soleil sur le glandasse ! Tant qu’on peut ! Assassins !

Luis

¤ Selon le réacteur qui exploserait en France, entraînant la mise à l’arrêt de tous les réacteurs de même génération, les conséquences économiques seraient plus ou moins importantes. Sans parler des gens touchés directement. Si c’est du CP0 (Fessenheim-1/2 et Bugey-2/3/4/5) avec 5.340 MW et une production moyenne de 34 TWh/an : passe encore. Si c’est du N4 (Chooz-B-/2 et Civaux-1/2) avec 5.990 MW et une production moyenne de 38 TWh/an : passe encore. Mais si c’est du CP1 (18 réacteurs et 16.320 MW) ou du CP2 (10 réacteurs et 9.110 MW) ou pire du N4 (20 réacteurs et 26.370 MW) … que faire ?? Cependant, avec les progrès réalisés dans les diverses énergies renouvelables et ceux à venir dans ces énergie, le stockage et les économies d’énergie, la sortie complète du nucléaire en france est possible en une vingtaine d’années.

jmdesp

J’aimerais revenir sur l’impact de l’arrêt du nucléaire au Japon, en particulier à travers plusieurs éléments que montre l’application de l’AIE sur la consommation d’énergie en 2012. En conséquence d cet arrêt, le Japon est devenu : – le premier pays au monde pour la génération d’électricité à partir du fioul, nettement devant l’Arabie Saoudite – le premier importateur au monde de gaz, 70% devant l’Allemagne – Il a déclenché une explosion du prix du gaz sur toute l’Asie, maintenant à 16$, contre 11 en Europe (et moins de 4 aux Etats-Unis) Ca a des répercutions jusqu’en France, si le sud de la France est limite en approvisionnement gas, c’est parce que les cargo du moyen-orient partent majoritairement en Asie, et ne vienne pratiquement plus chez nous Dans plusieurs pays d’Asie peu fortuné, on a remplacé le gaz trop cher par plus de charbon en particulier en usage domestique. – Au total le surenchérissement des ressources fossiles que ceci représente à conduit les électriciens japonais à dépenser presque 300 milliard de $ à fin 2013 en import d’énergie fossile par rapport à la consommation avant. En 2013, l’impact financier se réduit grâce au développement accéléré de nouvelles capacité charbon, à peu près 2 GW ont été mis en ligne en Septembre. Tepco a presque doublé son utilisation de charbon sur 2013 par rapport à 2012. Ce sont certes des centrales ultra-modernes, sensiblement moins polluantes que les plus anciennes. Mais quand on construit cela, c’est là pour 40 ans, d’autant plus que si leur rendement élevé limite les impact pollution et climat, il rend d’autant plus difficile de les concurrencer. Légèrement au sud de Fukushima Daiichi et Daini, la centrale charbon de Tepco elle aussi très fortement abimée par le Tsunami a été rétabli et est redémarrée il y a quelques mois pour tourner à fond 🙁

jmdesp

Pourquoi un réacteur qui “exploserait” entrainerait l’arrêt de tous les autres de la même génération ? As-t-on déjà vu l’industrie fossile traitée de cette manière ? Deepwater Horizon a-t-il entrainé l’arrêt de l’exploitation offshore de tous les puits construits suivant des principes similaires ? Sur les progrès réalisés dans les diverses énergies renouvelable, j’ai d’énormes doutes. Mais pourquoi pas. Commençons par mettre en place ces capacité, par tester leur capacité à remplacer le nucléaire dans des conditions rélles, et *après* fermons les centrales. Aujourd’hui notre président nous annonce un plan pour fermer Fessenheim avec un planning inflexible, déterminé de manière intransigeante *avant* d’avoir la moindre preuve que ce sera du renouvelable qui la remplacera. En Allemagne en 2011, c’est une forte baisse des exportations qui a remplacé, puis ensuite ce sont les nouvelles centrales charbon qui ont remplacé. Le développement des renouvelables a annulé d’abord la production la plus chère, celle du gaz. Par ailleurs il n’y aucune raison pour qu’un accident grave soit probable car nous nous sommes donnés les moyens nécessaires pour l’éviter. Démonstration : En décembre 2009, un incident potentiellement extrêmement grave s’est produit à Cruas, l’ensemble de l’alimentation en eau a été brutalement perdu. Résultat ? Un non évênement. Tous les réacteurs français ont suffisament de réserve d’eau dans des réservoir locaux pour tenir le temps de rétablir la situation ce qui a été ici le cas au bout de 5 heures. Cf

Sicetaitsimple

“Cependant, avec les progrès réalisés dans les diverses énergies renouvelables et ceux à venir dans ces énergie, le stockage et les économies d’énergie, la sortie complète du nucléaire en france est possible en une vingtaine d’années.” Oui, tout est possible du moment qu’on a des moyens infinis, ce qui ne me semble pas vraiment être la situation actuelle… Alors c’est quoi votre scénario qui permet de sortir du nucléaire d’icii 2034? Puissance installée dans chaque filière, production de chaque filière, et au passage si possible ce que ça coute et surtout est-ce ça pemet de répondre en fourniture de puissance à chaque moment.

nrjlibre

bonjour cher sicété: à la fin de votre message, il manque une question. si, si ! Fallait rajouter: vous avez les papiers du véhicule ? Non mais sans blague, prenez l;e temps d’aller lire un peu sur le ouaibe: négawatt ça vous dit rien ? Vous êtes ignare ou de mauvaise foi? Sinon j’ai cette bonne adresse aussi: Un extrait récent pour ceux qui trouvent mes arguments débiles : Et il est bon de passer en revue les leçons tirées du drame de mars 2011 et de la catastrophe qui s’en est suivie. Nous avons réalisé quelque chose de très simple : toute machine potentiellement dangereuse doit absolument disposer d’un “bouton d’arrêt” d’urgence qui permette de tout arrêter complètement. Mais les réacteurs nucléaires n’en ont pas, parce qu’on ne peut pas arrêter la radioactivité et par conséquent le combustible irradié continue à dégager de dangereuses quantités de chaleur pendant de nombreuses années après l’arrêt de la centrale. Pendant que les centrales nucléaires génèrent de l’électricité, elles produisent également en masse d’énormes quantités de poisons radioactifs qui resteront dangereux durant des siècles après l’arrêt définitif des centrales. Et ces poisons sont capables de contaminer la nourriture et l’eau longtemps après avoir été émis dans l’environnement. L’eau utilisée pour refroidir un réacteur endommagé est contaminée par la radioactivité. Comme le refroidissement doit se poursuivre pendant des années, le volume d’eau contaminée n’arrête pas croître et il est presque impossible de l’empêcher de se disséminer dans l’environnement ; ce problème touche tout particulièrement les eaux souterraines. Au Japon, nous n’avons pas, pour disposer des déchets radioactifs à long terme, de site qui soit suffisamment isolé de l’environnement pour garantir la sécurité pendant 100 000 ans. Nous n’avons pas non plus de lieu de stockage intermédiaire pour entreposer provisoirement et en toute sécurité les déchets radioactifs pendant cent ou deux cents ans. Le Japon ne sera pas en mesure de démanteler complètement les réacteurs nucléaires de Fukushima et d’en retirer les cœurs radioactifs avant au moins 50 ans. Pendant tout ce temps, les émissions de radioactivité pourront continuer à empoisonner l’atmosphère, le sol et les eaux souterraines, tandis que l’eau contaminée continuera à se déverser dans l’Océan Pacifique. Parce que les centrales nucléaires soulèvent des questions de sécurité nationale, les gouvernements essaient de cacher au public le fonctionnement interne de ces centrales, y compris les défaillances et les épisodes de mauvaise gestion qui pourraient compromettre la sécurité publique. On sait que les effets médicaux des radiations, comme les problèmes de thyroïde, les cancers, les leucémies et les dommages génétiques, ne se révèleront qu’après plusieurs années, voire plusieurs décades. La société va donc être confrontée au fil du temps à l’apparition de toute une série de maladies radio-induites. L’exportation vers les pays en développement de notre technologie nucléaire, qui reste une technologie immature, augmente encore le risque de nouvelles catastrophes nucléaires incontrôlées, qui peuvent résulter non seulement de causes accidentelles mais aussi d’une guerre conventionnelle ou d’une attaque terroriste dans des régions politiquement instables. Tous les réacteurs nucléaires produisent en outre un élément fabriqué par l’homme, le plutonium, qui est le principal explosif nucléaire utilisé dans l’arsenal mondial des armes nucléaires. Ce plutonium persistera pendant des dizaines de milliers d’années après la fermeture du dernier réacteur. Ces neuf vérités sont faciles à digérer ici, mais les opérateurs, les bureaucrates et bien des journalistes ont préféré les laisser dans l’obscurité durant ces trois dernières années. Les inquiétudes du public sont encore exacerbées par le fait qu’aucune solution satisfaisante n’est présentée pour contenir la contamination radioactive émanant des réacteurs endommagés et qu’on ne connaît pas encore – et il faudra encore cinq à dix ans avant de le savoir – le nombre d’enfants affectés par un cancer de la thyroïde ou d’autres formes de cancer. C’est pas de moi, vous avez tout lu, bravo ! Bon alors, on attend la cata ou pas ? A bientôt

Stopintox

Cette adresse : n’est qu’un blog de propagande ordinaire des associés de greenpeace et de ‘sortir du nucléaire’ et consort.C’est de la vile intox et propagande,ça ne vaut strictement rien.C’est de la fausse argumentation.La diffuser est une intox purement idéologique,sans aucune valeur. Et il n’y aura jamais en France d’incident type tchernobyl ou fukushima.Car on est beaucoup plus sérieux que les soviétiques et les Japonnais. Donc,on continu l’électro-nucléaire en France pour toujours. 2G,3G,4G,etc…Un point,c’est tout !