Nexans fournira des câbles haute tension sous-marins

Nexans annonce avoir remporté auprès du britannique Centrica un contrat de 50 millions d’euros portant sur la fourniture de câbles sous-marins d’exportation d’énergie haute tension (HT), destinés au nouveau parc éolien Lincs en construction à 8 kilomètres au large de Skegness (Lincolnshire) sur la côte est de l’Angleterre.

Ce contrat comprend la conception, la fabrication et la fourniture de deux câbles sous-marins de 145 kV à gaine XLPE*, d’une longueur respective de 50 km, qui seront posés en parallèle pour raccorder le parc éolien au réseau national via la sous-station existante de Walpole (North Norfolk).

Chaque câble sera constitué de trois conducteurs en cuivre d’une section de 630 mm2. La section de ces conducteurs cuivre, assemblés en usine, sera portée à 1200 mm² pour la partie terrestre de façon à faire face à des conditions ambiantes moins favorables. Les câbles seront livrés d’un seul tenant, courant 2011, à partir de l’usine Nexans basée à Halden en Norvège et intégreront des éléments en fibre optique provenant d’une autre usine norvégienne du Groupe implantée à Rognan.

« Ce nouveau projet majeur s’inscrit dans la continuité de notre partenariat avec Centrica dans le cadre du programme britannique de construction de parcs éoliens », commente Yvon Raak, Directeur Général Adjoint de Nexans. « Il s’inscrit dans la continuité des contrats remportés pour les parcs éoliens de Lynn et Inner Dowsing, mis en service en 2008 dans la même zone que Lincs ».

Lincs est le premier des projets « Round 2 » de Centrica (d’après le classement, établi par le gouvernement en 2003, des sites britanniques pour la construction de parcs éoliens offshore au Royaume-Uni) à recevoir un permis de construire dans la zone du Greater Wash, une zone stratégique désignée par les pouvoirs publics en 2002 pour le développement offshore à grande échelle. Sa capacité de production sera suffisante pour répondre à la demande annuelle de 200 000 foyers, réduisant ainsi considérablement les émissions de dioxyde de carbone.

(*) polyéthylène réticulé

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Pastilleverte

pour les quelques grincheux, bon, on espère que les pertes en ligne (c’est le cas de le dire) ne sont pas trop importantes, car si il est bien un domaine (marin) où l’éolien a un sens c’est bien en “off shore” au bémol près que le transport depuis les lieux de production vers les lieux de consommation doit occasionner la plus petite perte possible d’énergie. On en revient toujours aux gâchis qui, évités ou limités, restent et de loin, la plus grande source d’énergie, renouvelable, propre et bon marché. Idem pour l’eau potable, fuites en plus (si je puis dire)

Dan1

En ce qui concerne les réseaux électriques, considérer que les pertes sont une grande source d’énergie est contraire à la réalité. Prenons l’exemple de la France en 2008 (voir page 6) : Sur le réseau de transport (RTE) les pertes sont estimées à 11,3 TWh soit 2,2 %  du total des injections sur ce réseau (516 TWh). Sur le réseau de distribution (ERDF) les pertes sont estimées à 22,3 TWh soit 5,6 % des injections (397,6 TWh). Au total, les pertes de transport et de distribution représentent 33,6 TWh soit 6,1 % de la production totale (549 TWh). Donc la source potentielle d’énergie représentée par les pertes réseau, n’est que de 33 TWh en France et il sera difficile de récupérer plus que quelques TWh dans les années qui viennent pour la bonne et simple raison que ces pertes sont diluées dans les 1,456 millions de kilomètres de lignes électriques de la France (voir page 9). Quelle énergie ou vecteur d’énergie pourrait faire mieux que 6 % de perte pour 1,5 millions de kilomètres de transport.