Deux-tiers (66%) de la population allemande souhaiterait maintenir la sortie programmée du nucléaire voire même l’accélérer.
C’est ce que l’Institut de sondage d’opinion Forsa a déterminé dans le cadre d’un sondage représentatif concernant la sûreté des centrales nucléaires et la sortie de l’énergie nucléaire, établi entre le 20 et 22 avril 2009 à la demande du Ministère fédéral de l’environnement (BMU). Ceci représente une augmentation par rapport à 2006 : En août 2006, le même sondage avait indiqué que 62% des citoyens souhaitaient que la cadence de sortie du nucléaire soit conservée ou même accélérée. Au contraire, 12% des allemands estimeraient que la vitesse de sortie du nucléaire devrait être ralentie. Enfin, 18% s’opposeraient fondamentalement à une sortie de l’énergie nucléaire.
Suite aux résultats de ce sondage, le Ministre fédéral de l’environnement Sigmar Gabriel (SPD) a affirmé : "Les nombres représentatifs qui viennent d’être publiés prouvent qu’une large majorité de la population soutient la sortie programmée du nucléaire. Ils montrent également que le lobby nucléaire, même avec une campagne publicitaire de plusieurs millions d’euros, ne réussit pas à masquer la perception des risques liés au nucléaire. Les discours concernant un retour de l’énergie nucléaire se révèlent être de la propagande."
Selon le sondage, 70% des allemands considèreraient le risque d’accident lié aux centrales nucléaires comme trop élevé : 26% des citoyens estimeraient le risque qu’il y ait aujourd’hui encore un accident nucléaire grave semblable à celui de Tchernobyl il y a 20 ans, comme aussi important qu’à cette époque. 44% penseraient que les centrales nucléaires sont certes plus sûres aujourd’hui à l’échelle mondiale, mais considèreraient personnellement le risque d’accident comme trop élevé. Seulement 4% estimeraient que les centrales nucléaires sont aujourd’hui sûres et qu’aucun danger d’accident ne persiste. 24% penseraient que le risque d’accident a tellement diminué dans le monde dans les 20 dernières années qu’on peut accepter aujourd’hui le risque résiduel.
Concernant l’énergie nucléaire en général (centrales nucléaires, transport de matériaux nucléaires et déchets radioactifs), la majorité de la population (57%) la considèrerait comme un grand danger ou même un très grand danger pour soi et sa famille. 8% de la population ne verraient aucun danger dans l’énergie nucléaire, et 34% considèreraient le danger comme réduit. Ces chiffres représentent la moyenne réalisée pour tous les groupes d’âge, alors que seulement 49% des 18 à 29 ans estimeraient le danger comme grand ou très grand. En particulier, plus de la moitié des membres du SDP, et en particulier les Verts, voient les risques liés au nucléaire comme élevés ou très élevés. La majorité des membres de l’Union n’y voient que des risques réduits ou même nuls. Le Ministre fédéral de l’économie Dr. Karl-Theodor zu Guttenberg (CDU) ne s’est pas encore positionné par rapport à ce sondage.
Il est intéressant de noter que les résultats de ce sondage s’opposent fondamentalement à un autre sondage d’opinion réalisé par la chaîne de télévision ZDF en juillet 2008, qui exprimait que plus de la moitié de la population allemande (54%) était favorable au maintien en exploitation des centrales nucléaires allemandes existantes au-delà de la durée de vie utile fixée dans la loi (jusqu’en 2021) – une proportion supérieure à celle résultant d’un sondage similaire effectué cinq mois auparavant.
[Image : BMU / Brigitte Hiss]
BE Allemagne numéro 435 (6/05/2009) – Ambassade de France en Allemagne / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/58998.htm
Malheureusement le citoyen lambda est très mal informé par rapport aux risques qu’il encourt s’il se débarasse du nucléaire… La menace du dérèglement climatique qui pèse sur le monde entier est sans commune mesure avec les risques faibles (et très « localisés », à l’inverse du caractère « global » du réchauffement climatique) liés à l’exploitation de la technologie nucléaire. Le jour ou l’opinion verra dans le charbon un risque plus grand que dans le nucléaire, alors nous serons quelques uns à dormir plus tranquilles. En attendant si vous souhaitez un bel avenir pour vos enfants, n’en faites pas ! population x 1,5 en 2050 (9 milliards d’habitants) + pic de production/consommation de pétrole dans les quelques années à venir (voire actuellement, l’avenir le dira) + surfaces agricoles de moins en moins disponibles + catastrophes climatiques (katrina, tsunami, fonte des glaces terrestres, sécheresses) + inégale répartition des ressources énergétiques et minières sur la planète + aspiration de tous à toujours plus + … = guerres et chaos certains. et on continue à cracher sur un des seules technologies (avec l’hydroélectricité) qui permettent de produire en masse de l’énergie sans émettre énormément de gaz à effet de serre. Le nucléaire fait peut-être peur, mais il faudrait voir à prendre un peu de recul et définir les priorités si on veut s’en sortir. Ceci ne concerne pas seulement les générations futures, mais bien aussi les générations actuelles : si on continue ainsi, un jeune adulte de 25 ans aura 45 ans grand maximum (!) lorsque les choses vont réellement devenir moisies … informez autour de vous, et votez en conséquence !
L’Allemagne s’est engagée à Poznan à réduire de 20 % ses émissions de CO2 en 2020 par rapport à la référence 1990. On peut considérer que cet engagement est caduc. Sigmar Gabriel qui a déjà fait avorter la réglementation européenne sur les seuils maximum de rejet des véhicules pour protéger l’industrie allemande, montre désormais qu’il ne croit pas au réchauffement climatique et que la sortie du nucléaire est sa préoccupation première. Il a beau jeu de dire que la campagne publicitaire en faveur du nucléaire a manqué d’efficacité car tout le monde sait depuis longtemps qu’il est facile de faire peur et moins facile de rassurer. Il faut que l’on relise le Docteur Knock.
L’Alemagne qui sort du nucléaire le fait en connaissance de cause. Elle ne le fait juste pour s’en débarssaer comme la peste. Elle le fait parce qu’elle a lancé depuis longtemps un programme réaliste de développement des économies d’énergies et des énergies renouvelables. Le tout sans CO2. Dans les propos précédement exprimés dans le forum, aucun des intervenant ne fait allusion à ces économies d’énergies. Et pourtant ça passe par là en priorités. Il fuat arrêter de penser au toujours plus de conso. La croissance infinies n’existe pas. La preuve cette actuelle « crise » qui n’en n’est pas, est plutôt le mur que l’on reffusait de voir pour ne pas avoir à changer nos habitudes de con(sommation) de la planète. Arrêtez donc de vous entêter à ne penser que le nucléaire répondra aux besoins futils de « développement ». Vous savez, on dit qu’il faut penser le changement plutôt que de changer le pensement.
Les Allemands vont surtout construire des centrales hyperpolluantes au LIGNITE bien germanique et se moquent du monde avec leurs soi-disantes économies d’énergies et leurs ENRs greenwashing . Ils amusent la galerie européenne et font le bonheur du CO2 et des autres GES .Tant pis pour la planète .
L’état allemand a donc choisi de payer la taxe carbone ,aussi chère quelle le sera à l’époque de sa ‘sortie du nucléaire’ et aprés . Consommateurs et contribuables allemands paieront donc la grosse facture carbone,si ruineuse soit elle à cette époque. S’ils sont contents comme ça,tant mieux pour eux, du moment qu’ils ne manoeuvrent pas en douce pour imposer ça à toute l’europe via des manips dans les institutions politiques , économiques et sociales européennes.
La « solution nucléaire » est la pire des solutions. La pollution future créée par les déchets entassés pour des dizaines de milliers d’années est à mon avis bien pire que celle du CO2. Par ailleurs, il existe des alternatives, parmi lesquelles, provisoirement les stockage souterrain du CO2, et à plus long terme, les centrales solaires, thermiques ou photovoltaiques, qui peuvent être implantées sans limite dans les déserts (projet DESERTEC par exemple)
Cet article est très intéressant pour plusieurs raisons: il montre l’opposition des résultats et interprétations entre 2 sondages très récents ( faut-il croire aux sondages réalisés pour justifier ou décrédibiliser une politique quelle qu’elle soit? ); Sigmar GABRIEL aurait provoqué mon hilarité, si ce n’était assez triste en réalité, lorsqu’il prétend démontrer que le lobby nucléaire malgré sa pussance financière n’avait pas réussi à modifier les opinions… Mon approche est différente : je vois dans ce sondage (qu’il faudrait analyser dans toutes ses composantes) le signe que le lobby des « Verts antinucléaire » allié à celui de l’industrie allemande des éoliennes a mieux réussi sa campagne de propagande…
Il n’y a aucune raison valable qui puisse justifier l’expansion du nucléaire. On devrait féliciter les allemands pour leur clairvoyance. 2 personnes sur trois veulent un retrait de ce type de production d’énergie et 70% de la population s’inquiète des risques associés au nucléaire. Ce sondage démontre que le lobby nucléaire ne fonctionne pas en Allemagne. Il devrait en être de même dans tous les autres pays de notre planète. Le risque est élevé au niveau des installations et il est inacceptable au niveau de la façon de disposer sécuritairement des déchets radioactifs provenant de ces réacteurs. Celà d’autant plus qu’au niveau de certains de ces déchets le niveau de radioactivité avec les réacteurs de nouvelle génération est jusqu’à 7 fois plus élevé. Un gros BRAVO pour les allemands. Allons plutôt vers les énergies renouvelables, elles ne sont pas suffisamment exploitées. Davantage sur les énergies renouvelables sur : http://www.denis-laforme.over-blog.com
S’il est évident que les allemands pourraient se passer de leur production nucléaire à terme le vrai débat est de savoir si l’échéance de 2021 est réaliste vu l’ensemble des contraintes qu’ils ont à gérer. Une réponse simple est « non » Non que ce soit strictement impossible, seulement fort improbable. Qu’ils laissent dix ans de plus à leurs centrales nucléaires et là d’accord..
comme il n’y a aucune Loi punissant l’édition de sondages frauduleux, rien de plus naturel de la part d’organisation aussi peu neutre. Déjà les média ne sont pas neutres et là ils donnaient un résultat favorable au nucléaire. Vu? Nous somme donc témoins d’une super désinformation qui va être de plus en plus la marque des anti-nucléaires bornés qui, sentant le sol se dérober sous leurs pieds, perdent même toute décence. Dommage pour la démocratie allemende. A suivre avec beaucoup d’intérêt.
« comme il n’y a aucune Loi punissant l’édition de sondages frauduleux, rien de plus naturel de la part d’organisation aussi peu neutre. » L’institut FORSA n’est pas une « organisation » c’est un institut de sondage, c’est à dire l’équivalent de la TNS SOFRES en France… La paranoïa généralisées des atomistes c’est quand même quelque chose ! C’est le résultat de devoir travailler dans un environnement où l’erreur peut rendre inhabitable la surface d’un pays ? 😉 Ce qui va être intéressant c’est de voir ce que va donner le mix électrique Allemand s’ils sortent du nucléaire : les projets de centrales à charbon sont annulés les uns après les autres puisqu’ils nécessitent trop de capital et que l’opposition locale est encore plus forte que pour le nucléaire. Ne restent donc que le gaz où d’intensifier encore plus l’effort vers la réduction de la consommation pour laisser les EnR faire tout le boulot…
C’était « niet » pour le gaz avant même les menaces récentes de pénurie de gaz russe. Le risque ( de chantage énergétique) est considéré comme bien trop grand. Le mix visé on l’a : pour 600TWh en 2020 ils visent environ 275TWh de renouvelables (140 d’éolien, 50 de biomasse et 40 de solaire PV) environ 220 TWh issus du charbon et lignine, 65TWh de gaz et de l’ordre de 30TWh d’imports. Se greffe à la faisabilité de ces productions le lissage de l’intermittence des renouvelables et des pics majeurs de consommation et le respect des engagements à émettre 20% de CO2 en moins par rapport à 1990. Ils ont des paramètres libres (importations et prolongement du nucléaire surtout, car les économies sont déjà intégrées dans leurs calculs) et la mise au point de la CCS suffirait à elle seule à leur sauver la mise, mais 2021 ne semble vraiment pas tenable.
Pour ceux qui font des études de mix : je ne sais ce que sera le mix allemand en 2020, mais ce qui est sûr c’est qu’actuellement il est majoritairement carboné à au moins 360 TWh charbon + lignite. C’est une excellente nouvelle pour ceux qui sont en veine de marchés pour les EnR, pensez donc 360 TWh à prendre en 11 ans ! Par exemple avec 200 GW d’éolien ? Là Vestas ne licencie plus. En plus on finance cela avec les subventions actuellement dévolues au charbon, avec 2 milliards par an, on doit pouvoir faire quelques choses ? Alors que pendant ce temps là il n’y aura que 140 TWh à prendre dans le nucléaire. Et il en pense quoi le camarade Sigmar GABRIEL ?
Les allemands ne sortiront pas du nucléaire. L’opinion actuelle est manipulée par la crise et la chute induite du prix de l’énergie fossile. Mais la réalité va vite rattrapper les politiques allemands. Ils en sont d’ailleurs déjà bien conscients… Le sommet de Copenhague, à la fin de l’année, donnera le LA du combat contre les émissions de GES et l’Allemagne sait très bien qu’elle ne peut en aucun cas condamner sa croissance avec une énergie hors de prix dûe aux stockage du CO2 et du coût exhorbitant des ENR…
Je pense que les allemands ont le charbon comme le nucléaire dans le collimateur mais doivent établir des priorités. S’ils choisissent d’éliminer le nucléaire en premier, c’est discutable mais c’est leur choix. Leur stratégie : réduire le gaspillage, lisser et moduler l’offre et la consommation, diversifier les sources éclater la production, développer le stockage. Elle est discutable vu l’état de développement de ces nouvelles filières et approches, mais leur logique vaut très largement la nôtre. Je pense qu’ils peuvent à terme incarner un nouveau paradigme énergétique aux antipodes du schéma développé depuis plus d’un siècle et en tout cas l’expertise qu’ils développent (par leur marché intérieur) dans tout ces domaines leur offrira des débouchés industriels valant les nôtres. Nous pouvons vendre le nucléaire à une poignée d’états riches, leur marché est le monde entier, tous les budgets tous les niveaux de production, toutes les formes d’énergies accessibles localement. Ils peuvent passer pour des arriérés écolos-autistes, mais je pense qu’ils sont bien en avance sur nous.
Effectivement Bmd, l’Allemagne, à moins d’un miracle et d’un effort colossal (on peut toujours rever?) va un peu vite en besogne et l’arrêt du nucléaire outre Rhin semble un peu prématuré. J’ose espérer qu’il prolongeront la durée de vie de certaines de leurs centrales nucléaires s’ils ne peuvent atteindre leur objectif sans recourir au charbon. Sans doute 10 à 20ans de plus ne seraint pas de trop pour réussir leur paris.
Le paradigme énergétique actuel sépare quelques gros producteurs et une myriade de consommateurs passifs. Les sources de production ont évoluées vers le gigantisme en une poignée de localisations. Dans leur projet on trouve énormément de producteurs/consommateurs et une myriade de sources (par la localisation et nature). On peut réguler le caractère erratique de l’éolien par la gestion de réseau et le stockage.Un réseau « intelligent » peut gérer la consommation/production en épargnant des infrastructures inutiles. Leur potentiel en biogaz est important (estimé à 40 Gm3/an en 2030) , 22 TWh en 2007 et ils peuvent en tirer bien plus via des piles à combustibles que via des centrales classiques. Ils sont dessus. Difficile de détailler (manque de place) car leur programme énergétique est bien plus complexe que le nôtre et surtout connaît des évolutions non linéaires (solaire PV passé de 80 à 1100MW de connexion annuelle au réseau en 5 ans par ex, biogaz, arrivée de l’éolien off-shore) donc les projections sont sujettes à caution. J’ai dit plus haut que le « timing » n’est pas tenable. Tant pis pour les « croyants ». Mais il est réalisable avec 10 ans de plus et ce serait remarquable.
Vive l’Allemagne un pays ou la révolution verte est en route et s’amplifie chaque jour ! Pendant ce temps en France on continue comme avant malgré les risques et l’épuisement des réserves d’uranium qui se rapproche, merci Areva et compagnie de condamner notre pays au sous-développement économique et énergétique !
Eh Koko , qq. chiffres et references serieuses pour conforter vos affirmations apocalyptiques SVP ….Bmd , Renewable , Dan et Marcob ( entr’autres ) le font bien , eux ! Et au fait , votre investissement PERSONNEL ds. les EnR , il en est ou ? Cordialement
Sur les risques de pénurie en uranium : Tous géologues sérieux ne peuvent ignorer que l’uranium est un des constituants fondamentaux de la terre et que, contrairement aux combustibles fossiles, il y en a partout dans la croûte terrestre, certes à des concentrations variées mais même l’eau des océans en contient des quantités non négligeables. D’ailleurs, un laboratoire japonais a étudié récemment les conditions pratiques de récupération de l’uranium de l’eau des océans, concluant que cela coûterait environ dix fois plus cher que l’extraction minière actuelle. Cela ne ferait même pas doubler le coût du kWh nucléaire. Sans aller jusque là, la mise en œuvre de réacteurs à neutrons rapides (surgénérateurs) consommant la quasi-totalité de l’uranium et non 1% environ comme les réacteurs actuels, nous assurerait plusieurs siècles d’approvisionnement uniquement avec les réserves à bon marché qui sont prises en compte aujourd’hui. Koko fait juste partie du réseau sortir du nucléaire, d’où le tissu d’idioties qu’il claironne tous Azimuth .
Oui il resterait à peu près mille fois plus d’uranium que d’or à extraire sur terre. Le petit souci c’est notamment le niveau de concentration du minerai. Il n’existe probablement plus de gisements intéressants de grande dimension. Quand on voit l’impact sur l’environnement et les populations de l’exploitation des mines très « riches » du Niger qui devraient assurer 40% de la consommation française d’uranium sur quelques décennies, on peut imaginer ce que ça donnerait avec des gisements beaucoup moins concentrés sur les siècles que vous évoquez. Quand on se dit que toute cette destruction doit servir entre autres à éclairer des kilomètres d’autoroutes ou des dizaines de m² de panneaux publicitaires, et qu’avec un cerveau (même à neurones pas rapides 😉 on envisage le léger problème du stockage du plutonium sur des millénaires, il n’est pas nécessairement irresponsable de poser la question d’une réduction significative de nos consommations. Par exemple je crois sincèrement qu’il est possible de survivre la nuit sans pub ou vitrines allumées. Momo, en ce qui concerne mon investissement personnel dans les EnR c’est comportements économes, isolation renforcée, chauffe-eau solaire et chaudière granulés. Fournisseur électrictié 100% EnR – Enercoop. Tout ça fonctionne très bien et est plutôt bon pour le moral et le portefeuille.
On ne stockera pas le plutonium sur des millénaires,on le consommera d’abord en mixed-oxyde(mox)dans les EPR ,puis dans les surgénérateurs R.N.R(réacteurs à neutrons rapides de 4ème génération).la mise en œuvre de réacteurs à neutrons rapides (surgénérateurs) consommant la quasi-totalité de l’uranium et non 1% environ comme les réacteurs actuels, nous assurera plusieurs siècles d’approvisionnement uniquement avec les réserves à bon marché qui sont prises en compte aujourd’hui.
Je suis contre le nucléaire et contre la lignite (d’autant plus que c’est la forme la plus polluante du charbon),les deux sources d’énergie sont à proscrire. Entre deux maux on doit habituellement choisir le moindre, mais pas dans le cas présent : les deux maux sont trop vicieux. Pourquoi ne pas prendre la décision d’exploiter l’énergie thermique contenue dans nos étendues d’eau? Elle est infiniment abondante, facile à extraire (thermopompe) et en prime permet de sauver plus de 60% sur la facture de chauffage et d’électricité. Je l’ai souvent mentionné : 1 kWh d’énergie électrique investi dans une thermopompe (eau-eau, par exemple) permet de retirer de l’eau au moins 4 kWh d’énergie thermique. Davantage sur les énergies renouvelables sur : http://www.denis-laforme.over-blog.com
Ami(e?) Loriand, Ecrire en gras ou en souligné n’ajoute rien à votre raisonnement et rend la lecture un peu pénible. Vous utilisez beaucoup le futur, et parlez de solutions éternelles et indolores. C’est beau comme un rêve, tout le monde voudrait bien sûr y croire. Quand j’étais jeune (un peu après le décès de Ramsès II quand même) on nous assurait que pour « l’an 2000 » on se nourrirait avec une pilulle, qu’il n’y aurait plus besoin de travailler grace aux robots et qu’on serait sans doute quasi immortels en vivant dans un monde de douceur et d’harmonie. Pour cela il fallait faire confiance aux progrès de la Science. Aujourd’hui on n’y est pas tout à fait et la Science a surtout pris conscience des limites de notre biosphère. C’est aujourd’hui une préoccupation mondiale très légitime. Il faut donc redescendre du nuage radioactif et revenir au réel et au présent avec des solutions qui fonctionnent tout de suite et qui ne menacent pas notre biosphère. Des solutions technologiques bien sûr, mais sur des pistes radicalement différentes et responsables pour notre avenir. Pas de certitudes ou de solution toute faite en ce qui me concerne, mais des convictions fortes qui rejoignent celle de nos voisins allemands, sortons notamment au plus vite des technologies mortifères ou sans avenir. Ceux qui prétendent détenir la vérité sont ceux qui ont abandonné la poursuite du chemin vers elle. La vérité ne se possède pas elle se cherche. Albert Jacquard
Pour rappel : Plutonium et uranium . On ne stockera pas le plutonium sur des millénaires,on le consommera d’abord en mixed-oxyde(mox)dans les EPR ,puis dans les surgénérateurs R.N.R(réacteurs à neutrons rapides de 4ème génération).la mise en œuvre de réacteurs à neutrons rapides (surgénérateurs) consommant la quasi-totalité de l’uranium et non 1% environ comme les réacteurs actuels, nous assurera plusieurs siècles d’approvisionnement uniquement avec les réserves à bon marché qui sont prises en compte aujourd’hui .
L’EPR est une réalité , le combustibles mox(mixed-oxide) déjà utilisé dans nos réacteurs actuels est une réalité . Le surgénérateur phénix à marcoule fonctionne depuis 1973-1974 et ne sera arrêté que cette année .C’est du réel . Avant phénix ,il y a eu le petit surgénérateur rapsodie de 1967 à 1985, du réel encore ,pas du rêve. Sans oublier le surgénérateur Superphénix à Crey Malville qui a fonctionné de 1987 à 1998; et n’a été arrêté en 1998 que parceque Lionnel Jospin a voulu faire plaisir aux VERTS avec qui il était allié politiquement. Tous ces réacteurs sont du réel et surtout pas du rêve .Ils ne sont que l’étape avant les réacteurs 4ème génération vers les années 2040 . Seuls les antinucléaires de tous styles et tous genres essaient de faire croire que c’est du rêve ou de l’utopie ou un cauchemar(c’est selon leur humeur).Et n’aller pas vainement vous enfumer la tête avec des citations pompeuses du genre : « Ceux qui prétendent détenir la vérité … ». Cela ne trompera personne .
Votre reponse ( celle de 14h05 , concernant votre comportement energetique perso ) est tres interessante , et pour ma part elle me convient tt. a fait (bien que ne provenant pas de » Koko » que j’interpelais sur ce sujet …. anyway …) mais si 28 millions d’abonnes EDF se » basculent » sur Enercoop ….. elle fait comment pour les satisfaire ( meme en l’absence de tt. gaspillage ) cette petite entite ? Et quid des milliards d’humains qui veulent bien s’y brancher ….. mais a qui elle ne peut repondre que : attendez , on va y arriver …. un jour ! Cordialement
Pour BMD : Mes sources concernant les données sont à peu près toujours les mêmes. Pour ce qui concerne la production allemande de 1995 à 2007, voir l’UCTE et ses Statistical yearbook de 2000 (on a 1995 dedans) à 2007 : Celui de 2000 est très bien car il est trilingue dont le français et on trouve à la page 138/231 la production globale UCTE depuis 1975. Autre possibilité : les tableaux Excel pour un pays donné, ici l’Allemagne, à partir de 1994 en données mensuelles (attention à la réunification) : On peut même remonter à la production mensuelle globale par pays depuis 1991 :
A momo, Aujourjd’hui je crois que le problème d’Enercoop n’est pas de pouvoir répondre à une masse de clients potentiels qui attendent à sa porte mais d’assurer la pérenité de la coopérative dans le cadre d’un marché vraiment ouvert et équitable. Quand Enercoop achète du kWh solaire à 30 centimes (ou plus) et le revend 13 il n’y a aucune compensation d’état, la CSPE n’étant reversée qu’au seul « opérateur historique ». Donc ce n’est pas durable d’ou un mix aujourd’hui basé sur de la micro-hydraulique à 80%, car moins cher à l’achat. Il y a pas mal de producteurs potentiels en solaire qui attendent mais ne peuvent être retenus sans une évolution de ces règles, vestiges du monopole EDF. Détail cocasse, les clients d’Enercoop payent aussi la CSPE qui est aussi sec rétrocédée à EDF pour compenser ses achats d’électricité renouvelable ! Le stratégie actuelle de la coopérative est de sortir des contraintes du marché en créant des SCIC de production locales type Energies partagées au Moissonneurs du vent, avec des projets montés en coopération par des particuliers des agriculteurs et des collectivités. L’objecfif de développement reste cepandant modeste, de l’ordre de 10 000 points de livraison en 2010 ( pour 3 500 aujourd’hui je crois).
Bonjour tout le monde, pour ma part je travaille dans une cellule énergie et m’informe continuellement de la problématique énergétique actuelle. Sans avancé mon opinion à ce sujet, j’invite tout le monde à prendre connaissance du discours de Jean Marc Jeancovici au sujet du réchauffement climatique et des enjeux énergétiques futurs sur le site de SPIE. Les personnes relativement logique comprendront rapidement les enjeux qui se présentent à nous. Cordialement
Merci pour ces precisions de fonctionnement administratif (tres franco-francais … ) d’une petite entite vendeuse ( mais je crois savoir : non productrice …. ) d’energie electrique peu carbonnee Cela ( helas ) ne repond absolument pas a la question ( que je pose sur ce forum depuis + de 2 ans , vs. le savez … et que je me pose depuis + de 30 ans professionnellement …. ) : comment fait-on pour ameliorer le niveau de vie ( au moins energetique , mais cela conditionne beaucoup d’autres domaines ) des 3 milliards d’humains actuellement demunis …. et des 3 milliards qui arrivent ineluctablement d’ici 30 a 40 ans ???? Je sais tres bien que Enercoop ne peut rien pour cela , c’est evident …. mais je continue a ( vs. ) poser la question ! Cordialement