Au Brésil, un groupe de chercheurs de l’Université Fédérale du Pernambouc (UFPE) a identifié des bactéries qui dégradent la glycérine en biogaz, plus précisément en méthane.
Cette découverte permet ainsi de valoriser la glycérine brute issue du processus de production du biodiesel – 300 millilitres pour chaque litre de biodiesel produit.
Le méthane est produit lorsqu’un conglomérat bactérien, composé de plusieurs espèces de micro-organismes identifiées dans le fumier bovin, est mis en contact avec la glycérine brute dans des équipements de biodigestion. Ce gaz peut ensuite être utilisé comme combustible pour la production d’électricité.
La problématique de valorisation de la glycérine est apparue suite à la décision du Brésil d’incorporer 5% de biodiesel au diesel à l’horizon 2013, le marché de la glycérine étant d’ores et déjà excédentaire. Cette question est d’autant plus importante que la glycérine issue du biodiesel n’est pas noble et ne peut pas être utilisée par les industries pharmaceutiques et cosmétiques. Les recherches visent désormais à améliorer l’efficacité du processus de production de méthane.
BE Brésil numéro 116 (8/05/2008) – CenDoTeC / Ambassade de France au Brésil / ADIT – http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/54536.htm
Excellente découverte ! Bravo à l’équipe de l’UFPE ! en tant que by-product de la fabrication du biodiésel, on obtient de la glycérine, qui à l’aide des bactéries en question devient du biogaz, en fait e(GtL). Le processus d’obtention du biodiesel a donc été bigrement amélioré ! Bravo ! »Y a plus qu’à » industrialiser le process en espérant qu’il n’y ait pas de surprise en ce faisant. A+ Salutations Guydegif(91)