A Londres, le chantier du plus grand pont solaire du monde (Le pont ferroviaire Blackfriars qui enjambe la Tamise au centre de Londres) en est à mi-parcours avec plus de 2.200 modules solaires déjà installés.
Au-delà du pont, Network Rail entreprend aussi la rénovation complète de la gare, afin de fournir plus d’espaces aux passagers ainsi que des trains plus fréquents.
La nouvelle gare passant au-dessus du pont victorien comptera 4.400 panneaux solaires, qui produiront plus de 50% des besoins énergétiques de la gare. La partie solaire, dont la conception et l’installation du projet ont été confiées à Solarcentury avec des modules de marque Panasonic, couvrira une superficie d’environ 6.000 m2, faisant de ce projet le plus grand pont solaire du monde. Le seul pont solaire connu au monde est situé à Brisbane, en Australie avec le Kurilpa Footbridge qui a été construit en 2009. Par ailleurs, plus tôt cette année, 16.000 panneaux solaires ont été posés sur le toit d’un tunnel ferroviaire en Belgique, pour les trains voyageant de Paris à Anvers. L’électricité produite était équivalente à la quantité nécessaire pour alimenter tous les trains en Belgique pour une journée par an.
Les panneaux devraient générer 900.000 kWh d’électricité chaque année et économiser environ 500 tonnes de CO2, à partir d’un rendement de 850kWh/ kWc, une recommandation du Département de l’Energie et du changement climatique anglais
« Nous avons totalement rénové la gare Blackfriars, et ce, sur un pont ferroviaire datant de l’époque victorienne, c’est-à-dire, vieux de plus de 125 ans ! Nous créons ainsi une station de référence pour la ville, incorporant des technologies propres du XXIème siècle comme le solaire, et qui pourrait servir de référence à Network Rail, dans sa démarche de modernisation du réseau à travers l’intégration de technologies plus durables » a expliqué Paul Byrne, chef du projet Blackfriars chez Network Rail.
« La nouvelle station Blackfriars sera ouverte aux passagers dès ce mois-ci, avec de nombreuses nouveautés telles que deux nouvelles entrées, quatre plateformes supplémentaires et une station du métro Londonien modernisée et entièrement opérationnelle. Nous allons terminer la rénovation du pont ainsi que les travaux de l’installation photovoltaïque, plus tard au cours de cette année. »
Frans Van Den Heuvel, PDG de Solarcentury, se réjouit également : « Blackfriars sera très bientôt une des plus belles installations solaire au monde. Ce projet, aux contraintes architecturales difficiles, démontre ce qu’il est possible d’obtenir dans des zones urbaines très denses, avec une technologie aussi flexible que le solaire. Une des rénovations les plus complexes que l’Angleterre ait connue jusqu’ici et pour laquelle nous avons su relever de nombreux défis tels que le travail en hauteur, au-dessus de l’eau et avec un réseau ferroviaire sous tension. C’est très enthousiasmant d’en être à mi-parcours. »
Shigeki Komatsu, directeur de la division Eco Energy Solution Management de Panasonic (Division Europe Business solaire) est lui aussi très sensible à ce projet : « Notre technologie de panneaux solaire HIT®, pourra très bientôt fournir une énergie propre, doté d’un très faible taux d’émission carbone, à un endroit important du transport Londonien. »
Bakia Mbianyor, directeur développement durable chez First Capital Connect, a déclaré: « En termes d’émissions de CO2, le voyage en train est déjà le transport de masse le plus durable avec moins de 100gr de CO2 dégagés par km et par passager. Les panneaux solaires sur le Blackfriars vont maintenant nous permettre d’aller encore plus loin en réduisant d’avantage l’empreinte carbone d’une des plus importante gare de Londres. »
Au cours des quatre dernières années, la gare Blackfriars a été reconstruite sur un pont ferroviaire Victorien. Une rénovation complète du pont, comportant une mise à nu jusqu’à ses fondations, a été nécessaire pour reconstruire une plateforme plus large et plus robuste permettant de soutenir le toit solaire, long de 250 mètres et suspendu au-dessus de la tamise.
Ce chantier s’inscrit dans un programme plus large d’amélioration de la ligne reliant les villes de Bedford et Brighton (« Thameslink route ») en traversant le centre de Londres. Les usagers, clients de First Capital Connect, pourront ainsi bénéficier de trains plus long et d’un service amélioré sur cette ligne, avec une fréquence des trains équivalente au métro puisque ceux-ci circuleront toutes les 2 à 3 minutes dans le centre de Londres en période de pointe.
Excusez moi d’avoir par une fausse manip envoyé le message avant de l’avoir relu Le fait pour ‘équipement belge de pouvoir alimenter l’ensemble des trains pendant une journée conduit à une reflexion Cecorrespond a une economie d’energie de 1/365 soit 0,3% En supposant que la consommation des trains varie a peu près comme le carré de la vitesse en diminuant la vitesse des trains de 0,15 % on ferait une economie d’énergie voisine de 0,3%. En supposant que la vitesse moyenne des trains est de 100 km/h en diminuant cette vitesse a 99,85 km/h on ferait la même économis qu’avec le système solaire capable d’alimenter les trains dans une journée par an Ce chiffre doit etre pris comme un ordre de grandeur, mais il nous montre qu’avant de se lancer dans de couteux systèmes la priorité est une reflexion permettant de discerner comment on peut reduir l’empreinte energetique avecle min imum de moyens L’énergie la moin s couteuse est celle que l’on ne consomme pas
Soit 9,3 millions d’euros. De quoi acheter au moins 9 000 réfrigérateur A+++ chacun économisant 200 kWh par rapport à un réfrigérateur A. Soit une économie de 1.800.000 kWh par an.
Bonjour la phrase: En termes d’émissions de CO2, le voyage en train est déjà le transport de masse le plus durable avec moins de 100gr de CO2 dégagés par km et par passager. me parait erronée: ma Prius 2007 qui peut transporter plus d’un passager… fait ~107 g de CO2 /km, il me semble ? la future « Prius Plug in », beaucoup moins, (et meme jusqu’a zero sur des trajets de moins de 20 km entre 2 recharges reseau).
quite à refaire la gare autant la refaire de façon innovante et engagée, voilà ce que ce sont dits les tenants du projet. Et merci à eux, très belle architecture, très belle idée. L’innovation, l’engagement idéologique, le beau, le mariage de l’historique et du futuriste, bref un projet comme Londres nous a habitué à en faire, et c’est la classe. comparer le gain énérgétique ne rime à rien, il n’y avait pas de production éléctrique à cet endroit et maintenant il y en a, c’est cela qui compte. Londres avance, les français ralent, rien de neuf sous le soleil… ah si, les panneaux de blackfriars ! héhé à bon entendeur