Sables bitumineux : PetroChina investit 1,9 milliards

En perpétuelle recherche de combustibles fossiles, la Chine par l’intermédiaire du groupe PetroChina a jeté son dévolu sur deux projets d’exploitation de sables bitumineux au Canada.

Cette opération va se concrétiser par une prise de participation à hauteur de 60% dans la compagnie Athabasca Oil Sands pour un montant qui s’élève à 1,9 milliards de dollars canadiens – soit 1,21 milliards euros.

Les projets "MacKay River" et "Dover" sont situés dans la province de l’Alberta et contiendraient jusqu’à 5 milliards de barils de pétrole.

"Les projets dans les sables bitumineux requièrent des investissements de capitaux considérables à long terme, qui sont difficiles à obtenir sur les marchés traditionnels", a déclaré le président d’Athabasca Oil, Bill Gallacher.

Les sables bitumineux de l’Alberta contiennent des réserves estimées à 175 milliards de barils de pétrole, les plus importantes du monde après celles de l’Arabie Saoudite.

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Tartempion

……. a tout pour traverser le changement énergétique sans aucun encombre … La CHINE, et dans une moindre mesure les NA et EU, ont les meilleures technologies pour effectuer le virage à 100% ENR, et malgré tout ils investissent encore dans du fossile à CO² ……….. Etonnant !

marcob12

Les ventes de voitures neuves représentent déjà 10 millions d ‘unités/an en Chine avec un taux de croissance supérieur à 10%/an. L’évolution des transports “thermiques” va aller bien plus vite que l’électrification du parc mondial et comme le secteur est le premier consommateur de pétrole (60%) et que tout le monde semble situer le peak-oil (conventionnel) soit dans le passé récent soit le futur proche… Le fait qu’on (USA et Chine par ex) préfère investir dans les sables bitumineux (la liquéfaction du charbon aussi) plutôt que compter sur des découvertes de pétrole conventionnel (bien moins cher) prouve a minima, qu’on n’a plus beaucoup d’illusion d’en trouver à hauteur des besoins. Tant pis pour les canadiens, vu le désastre que constitue cette exploitation. Les besoins chinois sont tels qu’ils toucheront à tout.