SOTAB 1, robot anti-pollution

Une réponse rapide apportée à une pollution aux hydrocarbure peut changer profondément la donne et faire la différence entre des dommages limités, ou un éco-système durablement et profondément affecté par les pollutions.

SOTAB 1 aura probablement son rôle à jouer dans les prochaines années. SOTAB 1 est un robot, encore en phase de développement préliminaire à l’université  d’Osaka, au Japon.

Il s’agit plus exactement d’une "bouée autonome de repérage du pétrole déversé" (Spilled Oil Tracking Autonomous Buoy 1). Dans 2 ou 3 ans, il sera en mesure de localiser des hydrocarbures repandus dans la mer et de fournir de nombreuses et précieuses données pour agir plus vite et plus efficacement.

D’un poids de 110 kg, et mesurant 2,72 m de hauteur et 27 cm de diamètre, le robot est équipé de capteurs visuels pour les flaques en surface, et peut mesurer la viscosité de l’eau. Il peut donc repérer la présence d’hydrocarbures, et en surveiller le déplacement. Grâce à un GPS, il envoie en temps réél les relevés géographiques aux équipes de surveillance.

Les mesures de la température de l’eau et de la force du vent permettre de suivre l’évolution de la pollution et d’en prévoir la direction.

Pour localiser le pétrole, SOTAB 1 reste à un mètre sous l’eau. Si le robot perçoit la présence d’hydrocarbures, il remonte à la surface et se dirige vers la pollution à l’aide de ses 4 ailerons de direction.

Il prélève ensuite des échantillons d’eau pour déterminer la teneur exacte de pétrole, tout en communicant les données météorologiques.

Bien qu’étant toujours en phase préliminaire de développement, Naomi Kato, professeur en génie robotique, espère le voir plonger pour de bon dans les 2 à 3 ans. Ses collègues et lui essaient notamment d’en réduire le poids à moins de 30 kilos, et d’étendre la durée de vie des batteries de 3 ou 4 semaines.

         

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