La société californienne SG Biofuel a annoncé une alliance stratégique avec Life Technologies Corporation pour arriver à produire un biocarburant performant et durable, grâce notamment au séquençage génétique du jatropha.
Ce partenariat étudiera dans un premier temps le génome du jatropha curcas afin d’introduire de nouvelles caractéristiques qui auront pour but d’augmenter le rendement de la production en biocarburant. Les deux sociétés projettent également de développer des variétés spécifiques dans la région.
Le jatropha curcas est un arbuste non comestible originaire d’Amérique centrale. Ces graines contiennent une grande quantité d’huile qui peut être utilisée dans des procédés de fabrication de biocarburants comme le biodiesel, ou encore devenir une substitution de matières premières dans le secteur de la pétrochimie. Enfin, il peut effectivement être cultivé sur des terres marginales considérées comme non viables pour d’autres cultures.
Jusqu’à 2.840 litres d’huiles brutes peuvent être obtenus actuellement avec un hectare de jatropha, soit cinq fois plus que le rendement du soja et le double de celui du colza. Grâce à des améliorations de natures génétiques, la société espère augmenter ces chiffres et vise à produire du carburant brut de haute qualité qui pourrait coûter moins de 1 dollar le gallon (1 gallon = 3,78 litres).
Pour finir, SG Biofuel indique posséder la plus grande base de données au monde sur le matériel génétique du jatropha.
du jathropa OGM et durable ?
la jatropha est sans doute une plante intéressante mais finalement pour un rendement correct il faut: 1 Des engrais 2 Labourer ou en tous cas desherber tout autour 3 Des quantités d’eau considérables 4 Cueillir les fruits soit à la main ce qui est dangereux car le fruit contient des substances cancérigènes soir mécaniser la cueillette ce qui détèriore le bilan carbone 5 Enfin gageons que si la chose est rentable il se passera la même chose qu’avec l’huile de palme : des plantations à perte de vue qui seront prises sur des terres agricoles ou qui détruirons des pans entiers de forêt tropicale. La plante reste de toutes façons plus efficace que les biocarburants actuels mais ce n’est pas la panacée que l’on nous présente sous un jour beaucoup trop flatteur pour être honnête .
@ michel123 tout à fait d’accord!
Questions bêtes: Pourquoi insister, pourquoi ‘investir’ autant de temps, d’énergie, de moyens (toute en jouant les apprentis sorciers génétiques et enviromentales !) pour produit ‘un carburant’ destiner une ‘technologie’ (moteur a combustion) d’un rendement si ‘nul’ qui est peut être temps de commencer (comme disent les americains) ‘de tirer sur des ingenieurs’ ! It time to shoot the engineers ! Faut il continuer a tirer des balles dans le pied ! Ou faut il accepter, oser ‘une rupture’, de technologie ou de comportement vers des choses plus ‘vertueux’, de ‘rendement’ energetique (‘service’ rendu contre ‘prix à payer’) bien meilleur ! Si on doit faire des ‘bioénergies’, qui soit au moins comptaibles avec des ‘ruptures’ technologiques et comportementales qui se profilent. Justement, en ‘lisant un peu entre les lignes’, on pourrait même constater que au moins 6 des 8 brefs affichés ce matin ici sur enerzine contiennent des infos ou des approches qui temoingnent justement de cette besion (volonté ?) de ‘rupture’ à tous les étages ! trimtab
Je serais curieux d’avoir une étude détaillée sur le rendement de ces biocarburants. Le sujet est bien évoqué par Michel123 et trimtab. Conversion du rayonnement solaire en énergie (sucres) lors de la photosynthèse = 2,5 % Conversion de l’énergie dans un moteur diesel = 43 % environ. Rien que sur ces deux points, nous en sommes à 1% de conversion. Je ne parle pas des engrais, de l’énergie du labourage, du transport vers la raffinerie, du raffinage, du transport vers les lieux de livraison du carburant. A comparer avec les 10 % du photovoltaïque (avec utilisation directe de l’électricité) ou les 35-40% du solaire thermique !
Concernant le ‘rendement’ de ‘biocarburants’ il y a un debut de réponse évoqué ici sur enerzine en mai 2009: qui semble nous dire que plus le ‘circuit’ est ‘court’ entre l’élement ‘bio’ et sa ‘transformation’ en une une forme d’énergie ‘utilisable’ et de ‘rendement’ élevé, plus la démarche peut être ‘vertueux’. 1 Exemple (mais on pourrait trouver tant d’autres selon le même raissonnement): faut il essayer de tiré du biomasse de dechets de bois un ‘carburant’ (ethanol ?) pour le transporter x kms pour le mettre dans le reservoir d’une ‘technologie’ à rendement minanble ou faut il le bruler sur place pour faire tourner un génerateur d’électricité pour injecter dans le reseau pour toutes utilisations utiles a ‘rendement énergetique’ maintes fois plus élevé ? That is the question ! Trimtab
Combien de temps faudra-t’il pour dégonfler la « bulle » des agrocarburants ? On ne peut en combinant les rendements médiocres de la photosynthèse et du moteur à explosion aboutir à un rendement global autre que désastreux. On sait qu’il faudra des terres qui pour des raisons économiques ne saurait être les plus médiocres car le rendement final impacte les bénéfices économiques à attendre de la culture énergétique. On sait que le pouvoir d’achat d’un automobiliste est plus de 10 fois celui d’un mangeur de céréales et donc que le marché favorisera naturellement les cultures les mieux rémunérées (énergétiques avant alimentaires). On connaît la boulimie en eau de ces cultures qui ne peuvent que s’installer sur des terres qui n’étaient pas cultivées pour des raisons évidentes (présence d’une forêt ou hygrométrie et sols défavorables). D’où sortira l’eau pour alimenter ces cultures ? Une étude récente montrait que le jatropha consommait 20 000 litres d’eau pour la production d’un litre de biodiesel dans des conditions « économiques ». Bien sûr, le jatropha naturel non irrigué à une « empreinte-eau » très inférieure mais les rendements sont alors bien trop faibles pour être intéressants. On connaît la musique : leur bidouillage nécessitera des torrents d’eau et d’engrais pour obtenir un rendement maximal à l’hectare et donc couvrir les frais d’une exploitation industrielle.
Bonjour, j’ai fait une étude complète sur la production de l’huile de Jatropha de façon manuelle. Je dispose de 5OOOha de terre au Bénin et voir plus. je suis à la recherche d’un partenaire financier ou association pour la production du jatropha. Pour tout vos renseignements sur le Jatropha n’hésiter pas à me contacter.
et alors ça avance ce « bio » carburant de Xéme génération, a priori ne concurerençant pas l’alimentaire, utilisant de l’eau en cycle fermé et utilisant à la fois l’énergie solaire « directe » et… du CO2 (c’est michel123 qui va être content). Carburant algal = recyclage du vilain CO2, amen alleluia ! (euh… naïf ???)
Je l’ai déjà dit : une filière « algues » (macro ou micro) passant par la méthanisation semble particulièrement intéressante. En effet si les rendements de conversion du flux solaire incident sont encore faibles (5% du PV par ex), on peut via la biomasse méthanisée produire du courant en centrale pour réguler l’intermittence des autres renouvelables (le biogaz se purifie, se stocke et s’injecte dans le réseau de gazoduc sans problème), fabriquer en sous-produit une masse importante d’engrais sans recourir aux hydrocarbures fossiles et même (via CCS) soustraire du CO2 définitivement de l’atmosphère (différentes approches possibles). Les besoins en eau semblent comparativement faibles (pas d’évapotranspiration classique) et surtout le méthane qui concentre une partie des atomes d’hydrogène venant de l’eau refabrique de l’eau à l’oxydation (CH4 + 2O2 donne : CO2 + 2 H2O) qui peut être réinjecté dans le bac de culture. On n’ira pas à 100% car le reliquat solide de fermentation contient de l’eau qui aurait un coût énergétique de récupération pas forcément intéressant, mais les exigences bien moindres en surfaces (non agricoles) et en eau, et les multiples avantages directs et indirects semblent dessiner une filière avec un avenir. Ne jamais oublier que le tiers de nos déchets domestiques sont méthanisables et que les cultures d’algues se fondraient aisément dans un plan « biogaz » englobant beaucoup de ressources. Pimmentel a montré que les USA consommaient annuellement le double de l’énergie fournie par la totalité de la biomasse produite en un an sur leur territoire. Viser à alimenter les moteurs thermiques est suicidaire.
-D’une part je suis satisfait qu’on reparle un peu jaropha,car certains avaient tendance à l’oublier …mais d’ici à relire les mêmes « tartes à la crème »qu’il y a deux ans … non ! -je suis « jatrophaculteur » depuis fin 2006 . 250 ha plantés actuellement , des pépinières … etc : je pense savoir de quoi je parle . -l’eau pluviale suffit à la croissance du jatropha ! si vraiment on veut un plus pendant la saison sèche ,il faut en accumuler pendant la saison des pluies ! -l’engrais n’est pas nécéssaire …si on veut vraiment améliorer le sol ,on peut intercaler avec des légumineuses (soja non ogm par ex ). -le jatropha pousse mieux sur des terrains non forestiers ,pas la peine de se lancer dans des déforestations inutiles ,couteuses ,dangereuses pour la planète …et peu rentables -le jatropha naturel est très bien comme il est :un entretien normal (taille)suffit ! pourquoi toujours vouloir « améliorer « (!) par des méthodes compliquées ce qui est simple ? (avec le risque de faire plus fragile!) -il existe une circulaire européenne 2009-28 sur les huiles végétales ( 50 pages)et il va y avoir en février un additif sur le jatropha . Cela pour garantir le developpement durable ,solidaire …et la traçabilité . DE PLUS ,chaque plantation devra être certifiée par un organisme indépendant ! -on peut bien faire tout cela en participant au développement de la région oû l’on est …mais il faut bien reconnaitre qu’on est pas suffisament aidé !! -c’est tout pour le moment … A + si certains le désirent , FRANCIS
le jatropha a certes des qualités ,qui font que son bilan carbone est surement meilleur que le colza mais les deux seules qui le différencient des autres agrocarburants , sont 1 -Sa rusticité (peu d’engrais) 2-Un rendement à l’hectare plus élevé à condition de disposer d’eau en trés grande quantité Gageons que nos agro-industriels vont vouloir améliorer les rendements , ne serait ce que pour le produire à plus bas cout que le voisin; Pour ce faire il faudra arroser en saison sêche , sarcler de toutes façons les sols pour éviter les végétations parasites qui étoufferaient les arbustes et je me répète : si la chose est rentable cette culture viendra prendre la place des cultures vivrières dans des pays qui ne mangent pas toujours à leur faim , si cette filière s’organise ce sont des pans entiers de la forêt tropicale qui seront abattus pour nourrir nos appétit de carburants. Ne dites pas le contraire , c’est ce qui se passe au brésil avec la cane à sucre(déforestation galopante ) et en indonésie avec l’huile de palme qui non seulement finit dans nos artères (corps gras trés athérogène) mais sert aussi de carburant . Qui n’a pas vu ces plantations à perte de vue qui ont fait disparaitre une trés grosse part de la forêt locale ? Ce sera exactement la même chose avec le jatropha malgré ses indéniables qualités. le biocarburant idéal tout le monde le connait c’est les microalgues , cultures en circuit fermé pas d’évaporation (peu d’eau) rendement à l’hectare trés élevé pouvant aller jusqu’à 30000 litres à l’hectare (moins de surface au sol ) Utilisable sur des sols totalement incultes. Malheureusement le prix reste un frein majeur au développement de cette filière presque parfaite ( 8 à 10 euro le litre actuellement ) La meilleure filière dans un monde riche en énergie propre , c’est la filière hydrogène à partir d’une électrolyse à haute température et haute pression (bien meilleur rendement ) , cette filière bute sur un dernier obstacle de taille : le prix de piles à combustible qui cherchent se débarrasser des catalyseurs hors de prix à base de platine et mettre au point des membranes meilleur marché et plus performante tout en améliorant encore le rendement global . MC
Désolé michel 123 , -le jatrophapousse mieux sur des terres arides ou en savane ;il s’est acclimaté en Afrique depuis longtemps ! nos graines sont naturelles et du terroir ! Vouloir déforester serait une absurdité à tous point de vue ! -l’eau :le jatropha n’est pas le maïs ! s’il est cultivé avec trop d’eau,sa teneur en huile sera moindre ! (je ne sais pas oû certains vont trouver des infos !). -qui parle de plantations à perte de vue uniformément ? Il est clair que pour nous le jatropha est majoritaire …mais pas seul :nous avons testé avec succès le moringa (super !),des arbres frutiers locaux,du soja (jaune)non ogm,du soja vert (haricot mungo) et laissé les neems et les rhoniers qui poussent en savane ,de plus il y a des tas de pousses dont on peut faire des huiles essentielles ! -c’est vrai que les herbes repoussent au début,mais les arbustes finissent par s’imposer …sans produits chimiques . -quant à l’utiisation …les utilisations sont nombreuses (des labos en europe en ont !!),et sur place cela donne carburant (désolé,il n’y a pas encore de tracteurs et camions électriques),du lubrifiant …et des engrais naturels (tourteaux); et de l’électrité via des générateurs …;c’est pour le moment moins cher que des panneaux solaires …..car au moment même oû nous discutons par internet ,il y a des tas de régions en Afrique (et ailleurs) sans élecricité ! -A + FRANCIS
je rebondis sur uen remarque de michel au sujet de l’électricité comme (très futur possible) moyen de locomotion de l’aviation; Comme je connais (un peu) le sujet, je dis tout de suite halte, même pas en rêve, . sauf des petits avions « sans pilotes « (drones) et le Solar Impulse de m Piccard (envergure d’A380 pour transporter 1 pilote, même si il arrive à faire le tour du monde avec), ce n’est pas demain la veille qu’pn verra des avions « commerciaux » fonctionner à l’élctricité. L’hydrogène, on oublie également, trop volumineux, et le côté « bombe volante », même avec tous les systèmes de sécurité du monde. Le gaz ou des dérivés (DME), oui pourquoi pas, déjà des vols expérimentaux, pas de chance c’est aussi du fossile. Les « bio kérosènes » , Oui également déjà des vols, soit à base d’algues, soit de…jathropa, soit de cameline, tout ça en général un moteur sur 4, et 50/50 mélangé avec du jet A1 (kérosène « normal ») Pour la moment les courbes ascendante du kéro (sur le long terme) et descendante des « bio » (quelle que soit la source), sont loin de se rencontrer, mais qui sait si l’accélération ne se produira pas, soit d’un côté, soit de l’autre, et pourquoi pas les 2 à la fois ? En attendant à + cpourt terme, le développement se fera, je pense, sur des mélanges 50/50 ou autres proportions, mais sur tous les moteurs à la fois. dans ce cadre, les jathropa reste un bon candidat, en attendant ou en parallèle des algues
Concernant la culture du Jatropha, bien sûr que tout dépend de l’échelle des cultures. Mais pour les agrocarburants, pas d’angélisme. Leurs besoins en eau et en terres sont collosaux dès lors qu’on passe à grande échelle. Or nous voyons simultanément un développement important de l’alimentation carnée dans le monde. Sur quelle planète va-t’on relocaliser les espèces, la biodiversité et les écosystèmes que nous envoyons inévitablement dans les décors ? Quelqu’un a une idée ? La réalité c’est qu’en 2009 les USA ont transformé en éthanol assez de céréales pour nourrir pendant un an 330 millions de personne et qu’avec la production actuelle de céréales on peut nourrir 2,6 milliards de mangeurs de viande seulement. Quelque chose doit se passer, dans un avenir proche. Aucun lien avec les émeutes de la faim en 2008 ?… Bien sûr le petit producteur sur des terres marginales (mais on sait que sa production sera marginale et que l’essentiel ira là où ça pousse dans les meilleures conditions). Vous n’êtes pas assez large pour dissimuler l’armée de prédateurs derrière vous, prêts à dépecer la planète (et les plus pauvres) pour décrocher la timbale des subventions publiques.
Salut je suis un jeune camerounais,j’ai fais des recherche sur le jatropha.en vrai on en trouver le jatropha dans mon pays et j’ai trouver,j’aimerai prodruire mai que faire.SVP faite moi par de votre aider et je vous fourmis le reste.merci pour tous j’ettens votre réponse.a+ pour bien d’autre choses.
salut je chercehe des aider pour la produition du jartopha j’ai des terres et les les graine mai il me faut de l’aider des gens qui en saver.merci pour tous j’ettens vos réponse:adresse
Bonjour pastilleverte Tu dis bien connaitre le monde de l’aviation… voilà qui pourrait m’intéresser! Tes connaissances s’étendent-elles au-delà des carburants, et si oui, que vois-tu comme autre solution viable a court et moyen terme. Est-ce que les piles à combustibles pour la fourniture de l’électricité de bord (on ne parle pas de propulsion) serait une voie intéressante à tes yeux? Si oui, as-tu des arguments à l’appui? Et pour le reste? Quel potentiel dans les modifications structurales de l’avion en partant de la plus simple (ailettes) ? Merci d’avance de ta réponse