NOME : E. Besson confirme la fixation du prix en avril

Eric Besson, le ministre de l’Energie a saisi hier la Commission de régulation de l’énergie (CRE) au sujet du prix de l’accès régulé au nucléaire historique (Arenh).

Cette procédure officielle fait suite au décret d’application de la loi sur la nouvelle organisation du marché de l’électricité (Nome), qui doit obliger EDF à céder une partie de sa production nucléaire (jusqu’à 25%) à ses concurrents comme GDF Suez, Poweo, Direct Energie, etc.

Le prix de l’Arenh fait l’objet actuellement de vifs échanges entre l’opérateur historique, qui veut un tarif supérieur à 42 euros, et les opérateurs d’énergie, qui ciblent plutôt un tarif aux alentours de 35 euros.

"Le système incite les acteurs à effectuer leurs prévisions de droits à Arenh de la façon la plus juste possible : les fournisseurs qui surévalueront de façon volontaire leurs droits seront pénalisés", a indiqué le ministre, avant d’ajouter "ce mécanisme constitue une incitation aux économies d’énergie" lors des périodes de pointe de consommation, car il incite les fournisseurs à déplacer la consommation de leurs clients vers les heures creuses".

Pour terminer, le ministre estime que le prix de gros de l’électricité nucléaire devrait être annoncé courant avril.

            

Articles connexes

5 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Guydegif(91)

”…nouvelle organisation du marché de l’électricité (Nome), qui doit obliger EDF à céder une partie de sa production nucléaire (jusqu’à 25%) à ses concurrents comme GDF Suez, Poweo, Direct Energie, etc.” et ce à prix coûtant !!!..pour ensuite revendre avec leur marge ! C’est ahurissant ! Même si je ne suis pas tj d’accord avec les pratiques d’EDF et EDF-EN,….     J’ai du mal à comprendre la logique en vertu de quoi une telle approche est exigible! J’aimerais qu’on m’explique !  Dan1 peut-être? Comment et en vertu de quoi peut-on exiger ça d’EDF ? Les ”autres” n’ont qu’à produire leur jus eux-même, s’ils veulent ”vendre”(leur prod) plutôt que le ”revendre” (prod de quelqu’un d’autre achetée puis revendue)… ! A+ Salutations Guydegif(91)

Pierre25

L’idéologie Bruxelloise dans toute sa splendeur…et nos politiques qui obéissent à ces “conneries”, et bien sûr au final l’usager EdF va payer…Affligeant.

einstein30

loi nome debile et ceux qui la soutiennent idem ; les acheteurs n’auront pas de problemes lies a la production ,de gestion de dechets,du cout de maintenance et depannage des reseaux de distribution et transport ; j’esperes que le prix de rachat ne sera pas solde pour faire plaisir a certains membres du gouvernement actuel

einstein30

bravo bruxelles pour cette ineptie alors que la belgique n’est même pas capable d’avoir un gouvernement;bel exemple pour l’europe

Vinc33

Alors que la loi NOME était une véritable occasion de définir le “prix coutant” de l’électricité nucléaire, ca se transforme en prix cassé. Car que contient le 35 ou 42 €/MWh? est-ce qu’il intègre le cout de R&D? le cout de construction? les provision pour démantèlement? le retraitement/recycage et suivi des déchets? Certainement pas! quand on sait que l’EPR produira (un jour peut être..) un courant à 65€/kWh, sans compter la R&D ni les déchets on peut être songeur. On reste donc sur une idée vieille de 40 ans avec un prix qui n’intègre aucune externalité. Pas étonnant que les renouvelables n’arrivent pas à se développer dans notre pays. Notre belle filière nucléaire développée avec nos impôts est bradée au premier venu. On paye nos impots et l’état dilapide le magot. L’avenir est sombre, très sombre…