Total : 34 puits sous-marins reliés à 1 unité flottante

Opérateur du Bloc 17, Total annonce le lancement du développement du projet CLOV qui est le quatrième pôle de développement du bloc après Girassol, Dalia et Pazflor, dans l’offshore profond de l’Angola.

Les opérations de forage commenceront en 2012 et le démarrage de la production est prévu pour 2014.

Situé à environ 140 kilomètres de Luanda et à 40 kilomètres au nord-ouest de Dalia, par des profondeurs d’eau allant de 1 100 à 1 400 mètres, le développement de CLOV permettra la mise en production de quatre champs : Cravo, Lirio, Orquidea et Violeta. Les réserves prouvées et probables sont estimées à environ 500 millions de barils d’huile.

A l’occasion de cette annonce, Yves-Louis Darricarrère, directeur général Exploration & Production de Total, a déclaré : « Après Girassol, Dalia et Pazflor, le lancement de CLOV représente une nouvelle étape majeure dans l’histoire de Total en Angola. Cet évènement vient démontrer toute la capacité technologique de Total à mener avec succès des projets de grande ampleur ».

Le schéma de développement général de CLOV reprend des techniques ayant déjà fait leurs preuves sur Girassol, Dalia et Pazflor. Au total, 34 puits sous-marins seront reliés à une unité flottante de production, stockage et déchargement (FPSO). Elle aura une capacité de traitement de 160 000 barils d’huile par jour et pourra stocker environ 1,8 million de barils. Le FPSO CLOV produira deux types d’huile à travers un système unique de traitement et de stockage : l’une de 32° à 35° API, provenant des réservoirs Oligocène (Cravo-Lirio), l’autre plus visqueuse, de 20° à 30° API, provenant des réservoirs Miocène (Orquidea-Violeta).

Total : 34 puits sous-marins reliés à 1 unité flottante

Un soin particulier a été apporté à la conception des installations, pour limiter au maximum l’impact sur l’environnement : sont ainsi prévues l’absence de brûlage à la torche en conditions normales d’opération, la récupération de la chaleur des fumées d’échappement en sortie des turbines et la récupération des gaz des cuves.

Total E&P Angola, filiale à 100% de Total, est l’opérateur du Bloc 17, avec un intérêt de 40%. Elle a pour partenaires Statoil (23,33%), Esso Exploration Angola (Block 17) Limited (20%) et BP Exploration (Angola) Ltd. (16,67%).

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Oileus

Entre les 40 ans de réserves classiques(plus les shistes et sables bitumineux)auxquelles vont sans doute s’ajouter 20 ans d’off-shore en plus,on en a encore pour au moins 60 ans de pétrole à exploiter à cout pratiquables(un peu plus chers que maintenant,jusqu’à 150$-250$).Essences et diesels(hybrides) jusqu’en 2070,puis gaz-nat et hydrates de méthane,(et hybrides GNV)au delà(pour plusieurs siècles)…

michel123

Et pendant ce temps le taux de co2 atmosphérique continue à augmenter de façon continue à la vitesse de 2 PPm par an . D’ici moins de 10 ans le cap des 400 PPM sera atteint et rapidement dépassé. Ce taux n’a jamais dépassé 260 PPM depuis 2 millions d’années . Seul un rechérissement massif du pétrole et autres produits carbonés pourrait endiguer ce déversement continu de co2 dans notre atmosphère . Que va t il se passer au niveau climatique ? Nous ne possédons que des projections sur des modèles si complexes avec tant de variables et de facteurs inconnus que personne ne le sait réellement, on peut cependant craindre le pire . Dans les hypothèses les plus pessimistes , seule une migration sur le continent antartique peut permettre à l’homme de survivre à une augmentation de 8 à 10 degrés de la température moyenne .

moise44

NON, certainement pas 20 ans ! Avec une consommation de 84 a 86 millions de barils /jours les 500 millions de barils ne feront pas long feu (le terme feu est bon je trouve !) Pas plus que les sables de bitumes de la province de l’alberta ou les forages dans le parc naturel de l’Alaska !Surtout que l’objectif des pays riches industrialisés est de croitre, hein ! donc d’augmenter la consommation énergétique… Je ne parles même pas de pays sous développés qui veulent atteindre notre niveau de consommation. Et puis a 150$ le baril déjà les économies actuelles basés sur l’énergie presque gratuite auront du plomb dans l’aile. Cf été 2008. Alors a 250$, il ne restera que les militaires a vouloir s’accaparer les ressources et a les surveiller. Tout comme le lithium d’ailleurs. Et comme l’explique michel123, le second pb est le réchauffement climatique via le taux de GES, et notamment le taux de CO2. L’hypothèse du seul continent antarctique habitable me parait peu probable tout de même, car le rétro effet du prix de l’énergie sur l”économie se fera alors de force plutôt que de manière volontaire et induira un ralentissement de consommation d’énergie et donc un ralentissement des émissions de GES d’origine anthropique. Il ne faut tout de même pas oublier les hydrates de méthanes que Oiléus pense que l’on va exploiter (mais comment ?) et qui risque de repasser a l’état gazeux sitôt la température des profondeurs augmentée. Le méthane de la décomposition des permafrosts(ou pergélisols) groenlandais et sibérien ou Alaskien (cercle arctique en fait) décongelés et renfermant des matières biologiques en décomposition. Le PRG du méthane() est très élevé (PRG = Pouvoir de Réchauffement Global, ayant pour base le CO2 =>PRG CO2=1) et risque bien de venir semer le trouble assez rapidement dans sa puissance totale de l’effet de serre. Bref, tout ceci est une bonne affaire pour ceux qui ont acheté des actions TOTAL ou pour TOTAL tout simplement. J’ai appris récemment d’un employé de leurs maison que TOTAL est également le premier investisseur européen dans le solaire ! C’est bien qu’ils savent eux mêmes qu’il y ont intérêt et ainsi resteront des producteurs d’énergie. Et qui d’autre peut faire des investissements aussi colossaux ? Et surtout sans taxe carbone pour payer cet investissement ? L’état, c’est a dire nous ? Il semble que personne ne veut payer mais personne ne veut non plus changer de mode de vie. Cela se fera donc de force et sans doute par le bas !Les lois de la physique ne se laissent pas violer comme les lois humaines.