Transition énergétique : les 10 plans de la Nouvelle France Industrielle

Ségolène Royal et Arnaud Montebourg ont piloté le 16 mai dernier une réunion de travail avec les responsables des 10 plans concernés par la transition énergétique, parmi les 34 plans de la Nouvelle France industrielle.

Un point d’étape a été fait sur les travaux menés par les équipes projets, regroupant compétences industrielles et représentants de l’État, conduisant à l’élaboration d’une feuille de route, détaillant les actions et les projets concrets qui seront tous validés avant l’été.

Lancés le 12 septembre 2013 par François Hollande et le Ministre de l’Économie, du Redressement Productif et du Numérique, Arnaud Montebourg, les 34 plans de la Nouvelle France Industrielle entendent ériger la France comme leader mondial, sur ces 34 marchés d’avenir à forte croissance.

Pour le gouvernement, la transition énergétique demeure un levier stratégique permettant d’atteindre cet objectif : "notre pays est déjà en pointe dans ce domaine grâce à un tissu de constructeurs, de chercheurs et de PME répartis sur l’ensemble du territoire national."

Après une présentation des filières et des enjeux pour l’activité et l’emploi, les participants ont échangé sur les enjeux de la loi de programmation de la transition énergétique, et la mise en place de mesures concernant les filières et les territoires. Ils ont enfin abordé la préparation de la rencontre avec les entreprises et les régions, prévue à l’occasion de la prochaine Conférence environnementale, cet automne.

Trois axes :

1) Contribuer au nouveau modèle énergétique : économies d’énergie et énergies renouvelables

La consommation et les économies d’énergies sont au cœur des démarches engagées par les industriels pour moderniser la politique énergétique de la France. Quatre plans étaient représentés lors de la réunion de travail :

– Rénovation thermique des bâtiments
– Usine du futur, dont un des volets concerne la sobriété énergétique
– Réseaux électriques intelligents
– Energies renouvelables

2) Soutenir l’innovation en faveur de la mobilité écologique

La réunion a été l’occasion de rappeler la volonté du Gouvernement de développer les véhicules ayant un impact carbone très faible. Les échanges ont ainsi porté sur les trois plans relatifs à la mobilité durable :

– Autonomie et puissance des batteries
– Bornes électriques de recharge
– La voiture pour tous consommant 2 litres aux 100 km

3) Encourager l’usage de ressources et matériaux verts

La France dispose de matières premières abondantes telles que le bois, les agro-ressources et les matériaux issus de nos déchets sur lesquelles la France peut s’appuyer pour revoir ses modes de production et de consommation. Trois plans sont engagés dans cette démarche :

– Industries du bois
– Chimie verte et biocarburants
– Recyclage et matériaux verts

Articles connexes

3 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
[ylt]

N’y a t-il pas un problème entre la transition “écologique” qu’on essaie de nous vendre d’un côté, et les négociations TAFTA qui vont à l’encontre des principes de base d’un réel changement (importations d’hydrocarbures dont des non-conventionnels, limitations des aides au développement local des énergies renouvelables… voir )? ça sent l’enfumage d’un côté ou de l’autre, et malheureusement cela sera certainement aux dépens des citoyens et de l’environnement…

sansun

@ylt Royale et Montebourg c’est vraiment deux pathétiques personnages comme seul les parties politiques sont capable de mettre en avant pour glacer le sang des citoyens. Car après lecture du TAFTA , on voit bien que les dès sont pipés , et qu’une majeure partie du travail dans l’innovation EnR est simplement vouée à l’échec bien évidement préparée à l’avance. Nous faisant croire au passage que nos politiques travaillent pour le peuple. Bande de fossoyeurs !!!!!!!!!!!

Sophie34652

c’est vraiment se voiler la face que de penser (mais le pensent-ils vraiment ou est-ce de l’esbrouffe ?) que nous sommes leader sur la transition énergétique. Une fois de plus nous sommes à la traine, à cause d’une non volonté d’aller de l’avant sur les économies d’énergie (ça fait 30 ans qu’on en parle .. ça n’économise pas trop) et encore moins sur les EnR (où nous sommes très en retard sur le solaire, l’éolien et le reste, tant par rapport à nos voisins que par rapport à nos objectifs …). Il y a peut être d’autres domaines où nous seront leader, mais pas celui là …. c’est un fait